Voyage Evasion Découverte
By Steph
CARNET DE VOYAGE
DESTINATIONS DE VOYAGES
CONSEILS PRATIQUES
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Île de Vágar - Île de Mykines - Île de Suðuroy - Île de Lítla Dímun
Île de Streymoy - Île d'Eysturoy - Île de Borðoy - Île de Viðoy - Île de Kunoy - Île de Kalsoy
Lac de Sørvágsvatn - Falaises de Vágur - Cap Akraberg - Village de Froðba - Tórshavn - Village de Kirkjubøur
Village de Tjørnuvík - Village de Saksun - Ville de Vestmanna - Village de Gjógv - Village de Funningur
Village d'Elduvik - Village d'Oyndarfjørður - Ville de Runavík - Ville de Klalsvík - Village de Viðareiði
Un jardin dans l'océan Atlantique…
Les îles Féroé, ce sont dix-huit îles ou îlots jetés à la volée dans l'océan Atlantique Nord, entre l'Islande et la Norvège. Des contes et légendes scandinaves racontent que cet heureux désordre serait l’œuvre d'Odin, dieu de toutes choses dans la mythologie nordique.
Toute la beauté de ces terres tient dans une succession d'images formées de montagnes, de vallées et de landes verdoyantes, entourées d'un océan d’un bleu sauvage. Un monde minéral où se succèdent falaises imposantes et monumentales, cirques glaciaires abrupts, fjords découpés aux versants vertigineux, prairies boréales lumineuses, le tout parsemé de magnifiques petits villages aux maisons coiffées de toits d'herbe.
Soumis aux caprices des vents du large, le climat de ces îles volcaniques est quelque peu lunatique : pluie et soleil s'invitent quotidiennement dans la vie des Féringiens. Ici, il pleut près de trois cents jours par an ! Mais la pluie participe aussi à la beauté de ces paysages inoubliables tant elle s'intègre au décor. La lumière se renouvelle à chaque instant, selon le bon vouloir des nuages.
Un vrai bonheur pour les amoureux de la photographie.
Avec des paysages à couper le souffle et une nature intacte, ce petit archipel du bout du monde, sous souveraineté danoise, offre de nouvelles destinations très prisées par ceux qui recherchent nature sauvage et tranquillité, loin des troubles du monde.
Se rendre aux îles Féroé, c'est faire un voyage dans le temps, un retour à la nature sauvage, à la découverte des traditions et des origines du Danemark.
C'est en regardant un reportage télévisé que j'ai découvert ce chapelet d’îles de toute beauté, et cela m'a donné envie de venir les explorer par moi-même.
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Grindadráp - Une tradition de chasse
Bien sûr, je connaissais déjà ces îles de nom, car une fois par an, on évoque malheureusement cette région en montrant des images choc et sanglantes du massacre des dauphins. Cette pratique est appelée le Grindadráp, ou Grind.
Une véritable polémique…
Chaque année, certains habitants tuent par centaines des dauphins océaniques — principale cible de la chasse —mais aussi des dauphins à flancs blancs et des grands dauphins qui s'aventurent dans les fjords de l'archipel.
Ce massacre est encadré par les autorités féroïennes, mais il est très controversé dans toute l'Europe.
Près de mille dauphins et globicéphales sont tués chaque année, principalement en été, car l'archipel se trouve sur les couloirs migratoires des cétacés.
À l'origine, et depuis des siècles, la viande issue de cette chasse représentait près de 30 % de la consommation alimentaire de ces îles lointaines et difficiles d'accès. Il s'agissait alors de l'une des rares sources de protéines animales disponibles. En raison d'un climat rude, l'élevage et l'agriculture étaient très limités, et la viande de globicéphale constituait donc une ressource alimentaire précieuse.
La polémique actuelle vient du fait que, de nos jours, toute la viande n'est plus réellement consommée. Celle qui l'est est partagée entre les habitants à la fin de la chasse et n'est en principe pas revendue, sauf dans quelques restaurants qui en proposent aux touristes. Le reste est souvent jeté…
Déroulement de la chasse
La chasse commence par le repérage des cétacés. Une fois un groupe identifié, les chasseurs-pêcheurs encerclent les animaux en formant un large demi-cercle de bateaux. Ils les rabattent lentement vers une baie ou dans le fond d'un fjord, afin de les conduire jusqu'à l'une des vingt-trois plages autorisées pour l'abattage.
Le guidage des animaux est facilité par le comportement des globicéphales, qui ont l’habitude de suivre les embarcations en nageant à leur proue.
Une fois les cétacés piégés dans une baie, ils sont tirés sur la berge à l'aide de crochets insérés dans leur évent, puis abattus avec des couteaux traditionnels, utilisés pour sectionner la colonne vertébrale de l'animal. Tous les individus
du groupe sont tués, sans exception : jeunes, femelles gestantes… Une vraie boucherie ! 😩
L'abattage se veut rapide et « sans douleur », mais dans les faits, il peut parfois falloir plusieurs minutes pour mettre les animaux à mort.
Boycotter ou non les îles Féroé ?
Il faut garder à l'esprit que, pour beaucoup de Féringiens, cette chasse est une tradition ancrée au plus profond d'eux-mêmes. Mais tous les habitants des îles Féroé ne l'approuvent pas. Je me suis toujours refusé à boycotter un pays, car on ne peut pas résumer tout un peuple à une seule pratique. Entre les lois liberticides, les dictatures, les régimes politiques controversés, les oppressions de certaines ethnies, et même, au fil de l'histoire, l'esclavage ou les massacres commis par différents États, nous ne voyagerions plus beaucoup…
L'histoire ou la politique d'un pays ne représente pas l'ensemble de ses habitants. Aucun pays n'est ou à n'a été entièrement noir ou blanc.
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En juillet 2016, nous sommes partis à deux pour un road trip de dix jours à travers ce chapelet d'îles.
Comme j'adore les road trips, la voiture s'est imposée naturellement, même s'il existe, pour ceux qui préfèrent, un réseau de bus et de ferrys très bien organisé sur l'archipel.
La société qui gère les bus bleus et les ferrys assure les liaisons entre les villes, les villages et les différentes îles.
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Conseils pour conduire aux îles Féroé
Pour passer d'une île à l'autre, il existe un excellent réseau de liaisons internes composé de routes, de ponts, de tunnels terrestres et de tunnels sous-marins.
Ces tunnels sous-marins sont payants. Le Vágatunnilin, entre l'île centrale de Streymoy et celle de Vágar, ainsi que le Norðoyatunnilin, reliant les îles Borðoy et Eysturoy, coûtent chacun 100 DKK (environ 13€) pour une voiture de moins de 6 mètres.
Il n’y a pas de barrière de péage : des caméras scannent les plaques d'immatriculation. Chaque conducteur dispose de 72 heures pour payer le péage dans une station-service Effo ou Magn, et doit conserver le reçu.
Dans notre cas, la société de location a directement débité la somme sur notre carte bancaire le jour du retour.
Important : certains tunnels terrestres ne comportent qu'une seule voie de circulation. À l'approche d'un véhicule, il faut se ranger dans les espaces de croisement placés à droite tous les 100 mètres. En présence d'un camion avec les feux de détresse allumés, il faut se réfugier dans l'espace le plus proche (même s'il est à gauche) pour le laisser passer. C'est un peu impressionnant au début, mais on s'y habitue vite. 😄
Comme nous sommes passés par Copenhague, nous en avons profité pour visiter cette superbe ville pendant trois jours. Après cette parenthèse dans la capitale danoise, nous avons repris l'avion en direction des îles Féroé.
Nous sommes arrivés sur l'île de Vágar en début de matinée ; c'est la seule île de l'archipel à disposer d'un aéroport international.
À l'approche de l'atterrissage, le spectacle est saisissant. Par le hublot apparaissent les îles, leurs crêtes dentelées
et leurs plaines verdoyantes se découpant sur le bleu profond de l'océan. Avant même d'avoir posé les pieds sur l'archipel, vous avez déjà un aperçu des splendeurs naturelles que ce voyage va vous offrir.
C'est le pays des moutons : 80 000 bêtes pour seulement 55 000 habitants…
Nous avons récupéré la voiture et sommes partis directement visiter l'île.
Île de Vágar : Vågø en danois — L'île à la tête de chien
C'est la troisième île par sa taille, avec ses 176 km², juste derrière Streymoy et Eysturoy.
Elle est divisée en deux communes : Sørvágs, à l’ouest, et Vága, à l'est. On y trouve six villages : les plus grands sont Miðvágur, Sandavágur et Sørvágur, et les plus modestes (moins de 100 habitants) sont Gásadalur, Bøur et Vatnsoyrar.
L'île compte aussi deux lacs, dont le célèbre lac Sørvágsvatn que l'on aperçoit souvent dans les reportages.
Quelle chance : nous débutons notre périple sous un magnifique ciel bleu !
Nous profitons de la matinée pour sillonner les quelques routes de cette première île. Les paysages sont splendides et sauvages. Nous découvrons avec joie ces contrées lointaines, perdues au cœur de l'océan Atlantique.
Lac Sørvágsvatn
En début d'après-midi, nous sommes partis faire l'une des plus belles randonnées des Féroé, autour du célèbre lac Sørvágsvatn.
La balade est assez facile : 7,2 km pour un dénivelé de 369 m.
Ce lac a une particularité étonnante : il est très proche de la mer, mais il se trouve 30 mètres au-dessus d'elle. Pourtant, une illusion d'optique donne l'impression qu'il est perché bien plus haut. Sous certains angles, le lac semble même surplomber l'océan d'une bonne centaine de mètres. C'est à la fois impressionnant et magique !
En arrivant au bord des falaises, on découvre une vue féérique sur l'océan Atlantique.
Depuis les falaises de Trælanípa — aussi appelées « falaises des Esclaves » — les esclaves irlandais condamnés étaient autrefois précipités dans le vide.
Nous avons séjourné deux nuits à l'hôtel Vagar face à l'aéroport.
Les chambres étaient petites mais propres et fonctionnelles.
Les petits déjeuners étaient bons et nous avons dîné chaque soirée dans le
restaurant de l'hôtel.
Demandez les chambres avec vue sur la piste, c'est plus sympa et la nuit, il n'y a pas de trafic aérien.
Le lendemain, nous avons pris le ferry pour l'île de Mykines. Pas besoin d'emporter la voiture, car il n'y a aucune route sur place. Il suffit de se rendre au port de Sørvágur.
Conseils :
Les ferrys partent tous les jours. Deux rotations sont proposées : la première à 10h20 et la seconde à 16h20. Le dernier retour est à 17h05.
La traversée dure de 45 minutes à 1 heure selon les conditions météo (environ 50 km).
Le prix est de 180 DKK aller-retour, soit environ 24€.
⚠️ Attention :
La capacité maximale du ferry est d’environ 90 personnes, il est donc indispensable de réserver ses billets à l'avance. La réservation n'est possible qu'à partir de quatorze jours avant la date du voyage souhaité. Lien de réservation
Lorsque l'on sort du fjord Sørvágsfjørður, le bateau longe les extraordinaires rochers de Tindhólmur, Skerhólmur et Gáshólmur. Le spectacle est tout simplement saisissant.
Tindhólmur Skerhólmur Gáshólmur
Île de Mykines Mon Île coup de cœur
Cette petite île de 10,3 km² ne possède qu'un seul village où réside en permanence une douzaine de personnes. Située à l'ouest de l’île de Vágar, elle est la terre la plus occidentale d'Europe. Il n'y a aucune automobile sur l'île ; les seuls engins motorisés que l'on peut parfois apercevoir sont des quads.
Au sud du village, il est possible de planter sa tente au bord d'un petit cours d'eau.
Mykines est considérée comme le paradis des oiseaux.
Vous serez accueillis par des milliers de magnifiques macareux.
C'est en voyant dans un magasine, une superbe photo prise sur cette île, que j'ai décidé de venir l'explorer.
Il y a ici une randonnée absolument extraordinaire.
Le Mykines Lighthouse Trail
C'est un sentier en boucle de 5,3 km qui permet d'observer la faune exceptionnelle de l'île. La difficulté est évaluée comme facile, même s'il y a tout de même un bon dénivelé (363 m).
Une randonnée splendide, avec des points de vue incroyables tout au long du parcours.
Gardez ll'œil ouvert pour observer les macareux, et restez bien sur le sentier afin de ne pas déranger leurs nids.
Le moment le plus marquant reste l'arrivée au bout de l'île, près du phare. On peut s'y asseoir et admirer une vue panoramique magnifique sur toute l'île. C'était d'ailleurs la fameuse photo que j'avais vue dans ce magazine et qui M'avait donné envie de venir ici… 😄
Après cette très belle randonnée, nous sommes retournés au village pour manger un morceau. Le seul restaurant est The Locals, une petite maison au centre du village.
Le lieu est sans prétention, mais c'est le seul endroit où se restaurer. Ils proposent de la soupe, des saucisses avec pain, des sandwichs à la viande de mouton, de bonnes bières et quelques gâteaux. Ce n'est pas de la grande cuisine, mais c'est parfait pour être rassasié.
Retour ensuite sur l’île de Vágar pour y passer la nuit.
Après le petit-déjeuner, nous avons pris la direction de l’île de Streymoy.
Pour passer de Vágar à Streymoy, on emprunte la route n°11 qui traverse le premier tunnel sous-marin du voyage : le Vágatunnilin (payant). Long de 4 940 m, il était alors le deuxième plus long de l'archipel, derrière le
Norðoyatunnilin (6 300 m).
Les Féringiens sont actuellement en pleine révolution souterraine :
• un méga tunnel de 11 000 m doit relier Streymoy à Eysturoy (achèvement
prévu en 2021) — avec le premier et unique rond point du monde sous la mer.
• un autre projet colossal est en préparation : un tunnel de 22 500 m entre
Sandoy et Suðuroy, un chantier prévu pour durer environ huit ans.
Impressionnant !
Ce jour-là, nous n'avons fait que traverser Streymoy pour rejoindre directement Tórshavn, la capitale, afin d'y prendre un ferry pour l’île de Suðuroy.
La traversée vers Tvøroyri dure environ 1h55. Il est indispensable de réserver. Lien Strandfaraskip Landsins
Île de Suðuroy : littéralement “île du Sud“
C'est l'île la plus méridionale de l'archipel. Avec ses 163,7 km², elle compte environ 13 000 habitants répartis dans plusieurs villages. Son littoral est très varié, souvent composé de hautes falaises et découpé par de nombreux fjords.
Après avoir accosté sur l'île, nous sommes partis directement en direction du petit village de Fámjin.
Nous avons passé deux nuits à l'hôtel Tvøroyri dans la ville du même nom.
C'est un établissement sans prétention : les chambres sont petites mais propres.
Il s'agit d'un hôtel familial où nous avons été très bien accueillis. Il n'y a pas d'ascenseur et les chambres se trouvent en étage. L'emplacement est idéal, en plein centre-ville, et un petit parking gratuit est disponible.
Le lendemain, nous sommes partis en direction des falaises de Vágur.
Skúvanes — Le falaises de Vágur
Il faut se rendre jusqu’à Vágseiði pour admirer les Skúvanes, les célèbres falaises de Vágur. Hautes d'environ
200 mètres, elles semblent posées fièrement face à l'océan, affrontant des vagues souvent déchaînées.
Un petit port naturel, sans jetée, appelé Kleivin, se trouve à proximité. Aujourd’hui, il n'est plus utilisé, mais au XIXᵉ
et au début du XXᵉ siècle, il était très fréquenté par les bateaux de pêche. Une simple route en béton en indique encore l'accès.
Nous avons ensuite repris la route vers le petit village de Sumba, tout au sud de l'île, jusqu'à son cul-de-sac, pour aller voir le phare d'Akraberg.
Cap Akraberg
Le paysage y est splendide. Cette langue de terre, qui devient de plus en plus étroite, s'avance dans l'océan et se termine par une falaise d'une quarantaine de mètres, surmontée d'un phare blanc au toit rouge.
Le lieu est magique, d'autant plus que nous bénéficiions d'un temps superbe, avec un ciel magnifiquement bleu.
Village de Froðba
Direction ensuite le village de Froðba et ses 284 habitants.
Ce serait le plus vieux village de l’île de Suðuroy. La légende raconte qu'un roi danois, Frode, aurait fondé l'endroit, et que le nom du village viendrait de là. Il s'appelait autrefois Froðebøur, ce qui signifie « le champ de Frode ». Le nom a ensuite évolué pour devenir Froðba.
Le lendemain, nous avons repris le ferry pour retourner à Tórshavn, sur l’île de Streymoy.
Pendant la traversée, le ferry est passé devant la magnifique petite île de Lítla Dímun.
Île de Lítla Dímun
Avec seulement 1 km², c’est la plus petite des 18 îles Féroé. Elle a toujours été inhabitée en raison de sa forte pente et de l'extrême difficulté pour y accéder.
Au sommet, un petit plateau est presque constamment enveloppé de nuages. On y compte environ 270 moutons, ainsi que de très nombreux oiseaux, notamment des macareux.
Depuis le naufrage d'un navire norvégien dont les marins s'étaient réfugiés sur l'îlot, on laisse en permanence sur l'île du charbon, des allumettes, des conserves et de l’eau potable, au cas où d'éventuels naufragés viendraient s'y échouer à nouveau.
Arrivés à Tórshavn en début d'après-midi, nous sommes allés manger un morceau avant de partir visiter le vieux quartier de la capitale.
Île de Streymoy : l'île du courant
Avec ses 373 km², c'est la plus grande île de l'archipel. Elle compte environ
22 000 habitants, dont la majorité vit à Tórshavn, la capitale, située à la pointe sud de l'île.
Le nom « Streymoy » signifie « l’île du courant ». Il fait référence au puissant courant qui traverse le chenal étroit séparant Streymoy de l'île voisine d'Eysturoy, pouvant atteindre 12 nœuds (22 km/h) et changeant régulièrement de sens.
Ville de Tórshavn
La ville est connue pour son vieux quartier, Tinganes, avec ses maisons de bois aux toits d'herbe perchées sur une petite péninsule. À proximité se trouve la cathédrale de Tórshavn, reconstruite au XIXᵉ siècle.
Des boutiques locales bordent la principale artère commerciale, Niels Finsens gøta.
Au nord, la Maison nordique est un centre culturel qui propose des spectacles de théâtre, de danse et de musique dans un espace contemporain.
Ne manquez pas le phare de Skansin, situé sur la colline qui domine le port de Tórshavn. Il surplombe un ancien fort construit en 1580 par Magnus Heinason, afin de protéger la ville des raids pirates, après avoir lui-même failli être capturé lors d’une attaque.
Le fort fut considérablement agrandi en 1780 et reconstruit à plusieurs reprises au fil des siècles.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit de base militaire à la Grande-Bretagne. Deux canons de 5,5 pouces datent de l'occupation britannique, aux côtés de plusieurs canons danois plus anciens.
L'emplacement stratégique du fort offre une vue pittoresque sur le port de Tórshavn, le paysage environnant ainsi que sur l’île de Nólsoy.
Le lendemain, nous avons pris la direction du sud de l’île sous un ciel dégagé.
Village de Kirkjubøur
Ce petit village aux maisons noires et aux toits de gazon se situe au sud de l'île. Au Moyen Âge, il était le siège de l’ancien diocèse des îles Féroé. Une grande partie du patrimoine médiéval féroïen se trouve ici :
On peut en visiter une partie et, s'il n'y a personne, il suffit de soulever le loquet, de déposer une petite aumône
pour la conservation du lieu et de visiter tranquillement.
Une pierre runique a été découverte dans le village en 1832. Datée du IXᵉ ou du Xᵉ siècle, c'est la plus ancienne pierre runique connue aux îles Féroé.
Après cette belle visite, nous avons pris la route vers le nord-est de l'île, en direction du village isolé de Tjørnuvík. Le ciel s'assombrissait peu à peu.
Village de Tjørnuvík
Le village et ses 70 habitants se trouvent au fond d'une baie au sable gris-noir, coincé entre deux montagnes. Comme souvent aux îles Féroé, la route est un cul-de-sac.
Elle serpente le long du détroit de Sundini, offrant plusieurs superbes points de vue, notamment sur le détroit et sur les deux aiguilles rocheuses d’Eiði.
Par beau temps comme par mauvais temps, cette baie a quelque chose d'impressionnant.
Depuis le village, la vue est magnifique sur les îles Hestur et Koltur vers l’ouest, et sur l’île de Sandoy vers le sud.
Nous avons ensuite rebroussé chemin jusqu'au village d'Hvalvik, où nous avons bifurqué sur la droite pour emprunter la route n° 53 en direction de Saksun.
Cette route passe près du lac Saksunarvatn, puis longe une rivière avant d'arriver au minuscule village de Saksun.
Village de Saksun
Ce village se trouve au fond de ce qui était autrefois une anse de mer entourée de hautes montagnes. L'entrée formait un port naturel profond, jusqu'à ce qu'une tempête le comble de sable.
Magnifiquement installé dans un amphithéâtre naturel, Saksun est un village à flanc de colline isolé et l'une des destinations les plus impressionnantes des îles Féroé. Un véritable coup de cœur…
Calme et tranquille, ce petit village d'un peu plus d'une dizaine d'habitants offre une vue spectaculaire sur les montagnes environnantes.
Le village possède une église et un musée.
reconstruite à Saksun en 1858.
710 brebis.
À côté de l'église se trouve un chemin de gravier : c'est le départ de la petite randonnée vers Út á Lónna, la plage noire de Saksun. Une balade facile, dans une nature à couper le souffle.
Attention à la marée : il n'est pas recommandé de parcourir le sentier à marée haute. Renseignez-vous avant de descendre vers l'anse : il y a un créneau d'environ six heures entre marée haute et marée basse.
Ville de Vestmanna
Vestmanna se situe au nord-ouest de l'île de Streymoy.
Elle est connue pour ses nombreuses excursions en bateau permettant d'admirer les falaises situées à l'ouest de la ville. Ces sorties sont très populaires pour leurs paysages sauvages et pour l'observation des oiseaux.
Avant la construction du tunnel reliant Streymoy à Vágar, Vestmanna était le port d'embarquement principal pour le ferry. Depuis, la ville est plus isolée, et les touristes ne viennent généralement que pour les excursions.
La ville en elle-même ne présente pas un grand intérêt. Le temps étant très couvert, nous avons choisi de renoncer à la sortie en bateau.
Nous avons séjourné deux nuits à l'Hôtel Førayar.
Il est situé sur les hauteurs de la ville et offre une superbe vue sur le port et la mer. Le service est discret et attentionné, et l'établissement est très calme. Les chambres avec vue sur la ville sont de taille très convenable, confortables et propres.
Le buffet du petit déjeuner est copieux, et le restaurant propose également un buffet exceptionnel le soir, un vrai régal.
Après ces deux jours de visite de l'île, nous sommes partis en direction de l'île d'Eysturoy. Pour y accéder, nous avons emprunté le pont qui enjambe le bras de mer séparant les deux îles.
Les insulaires aiment plaisanter en disant qu'il s'agit du seul pont routier qui passe au-dessus de l'Atlantique.
Île d’Eysturoy : Østerø en danois — Littéralement « l'île de l’Est » Île coup de cœur
Avec ses 286,3 km², c’est la deuxième plus grande île de l'archipel des Féroé.
Elle compte un peu plus d’une trentaine de villes et de villages. Les localités les plus importantes sont Fuglafjørður au nord, ainsi que Runavík et Nes/Toftir au sud.
Cette île est superbe : les routes traversent des paysages sauvages à couper le souffle.
Nous avons pris la direction du village de Gjógv, situé au nord-est de l'île.
La route longe d'abord le versant ouest du fjord ; puis, à partir de Funningur, elle s'élève en lacets et offre des points de vue splendides sur le village en contrebas et l'entrée du fjord.
Village de Gjógv
C'est l'un des villages les plus septentrionaux de l’île. Son nom signifie « ravin », en référence au petit canyon rocheux qui sert de port naturel.
Au bas du village, la côte battue par l'océan a été creusée par les vagues, formant un étroit passage encaissé où les barques étaient autrefois hissées à l'abri.
Garez-vous sur le terre-plein en haut du village : le canyon se trouve juste à côté.
Village de Funningur
On raconte que le premier Viking à s'installer aux îles Féroé aurait élu domicile ici. Il s'agissait de Grímur Kamban, arrivé vers l'an 800.
Environ 70 personnes vivent aujourd'hui dans ce petit village au bord d'une jolie baie, traversé par un ruisseau en cascade.
L'église en bois, coiffée dd'un toit de gazon, date de 1847 et se dresse au bord de l'eau.
À l'ouest du village s'élève Slættaratindur (880 m), la plus haute montagne des îles Féroé, bien que son sommet ne soit pas visible depuis le village.
Village d’Elduvík
Ce petit village de 23 habitants est séparé en deux parties par une rivière.
Son église, construite en 1952, fait face à l’île de Kalsoy.
Calme et isolé, Elduvík offre une atmosphère paisible et des vues magnifiques sur la mer.
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Conte et légende...
La légende d’Elduvík
Il y a bien longtemps, un fermier d'Elduvík nommé Anfinnur fit la rencontre d'une créature étrange appelée Marmennil.
C'était un petit être à l'apparence humaine, avec un corps de poisson et de longs doigts, qui vivait au fond de l'océan.
Ce farceur taquinait les pêcheurs en mangeant leurs appâts, puis accrochait leurs hameçons au fond de la mer, les obligeant à tirer si fort pour remonter leur ligne qu'elle finissait par casser.
Un jour, l'hameçon d'Anfinnur se planta dans la main de Marmennil et, en tirant, il remonta la créature jusque sur son bateau.
En voyant cette étrange bête, ses compagnons de pêche firent immédiatement le signe de croix. Ils ramenèrent Marmennil au port et décidèrent de le garder avec eux.
Joan Llopis Doménech Illustrations
À chaque sortie en mer, la petite créature les accompagnait. Les pêcheurs faisaient toujours le signe de croix en embarquant avec lui, afin de l'honorer et de s'attirer ses faveurs.
Dès qu'il y avait du poisson sous le bateau, Marmennil se mettait à rire et à jouer. Les pêcheurs savaient alors qu'ils pouvaient lever leurs lignes et pêcher en abondance.
Anfinnur garda Marmennil pendant des années.
Mais un jour, la mer était si déchaînée que les pêcheurs oublièrent de faire le signe de croix avant de partir.
Fâché, arrivé en pleine mer, Marmennil se glissa par-dessus bord et disparut pour toujours dans les profondeurs.
Depuis ce jour, jamais personne ne l'a revu.
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Village d'Oyndarfjørður
Située au bord d'un fjord dans la commune de Runavík, le village compte environ 140 habitants. Le nom du village, un des plus vieux des Île Féroé, provient du prénom masculin Oyvindur. Les première sources écrites mentionnant la localité datent du début du XIVe siècle. Ces mêmes sources précisant que le village est encore beaucoup plus ancien, probablement de l'époque viking.
Le village n'a rien d'exceptionnel mais le lieu est connu dans la région pour la présence de deux Rinkusteinar (pierre branlante) situées au bord de l'océan près du village.
La légende raconte que la sorcière d'Oyndarfjørður aurait maudit et pétrifié deux navires de pirates vikings qui avaient pillé le village.
Ces deux grosses pierres bougeant aujourd'hui encore au gré du vent
et des marées.
Cela ne casse pas trois pattes à un canard, mais comme nous passions par là... autant aller les voir !
Ville de Runavík :
Important port de pêche, c'est la plus grande ville de l'île, elle compte plus de 3 700 habitants.
La ville est idéalement située pour partir à la découverte de toute l'île.
Nous avons séjourné deux nuits à l'Hôtel Runavík.
En plein centre-ville, dans la rue principale, cet hôtel est très bien situé.
Les chambres sont confortables et spacieuses. Les salles de bain auraient besoin d'être rafraîchies, mais le point positif est que l'eau chaude coule à flot.
Le restaurant de l'hôtel offre une vue sur le port et propose de délicieux plats faits maison.
Le parking et le Wi-Fi sont gratuits.
Après deux journées de visite de cette superbe île, nous sommes partis en direction de l’île de Borðoy. Nous avons rejoint la petite ville de Leirvík pour emprunter le tunnel sous-marin Norðoyatunnilin, reliant Leirvík à Klaksvík. Long de 6 300 m, il descend à une profondeur de 150 mètres sous le niveau de la mer. (Tunnel payant)
Île de Borðoy
Située dans le nord-est de l'archipel, elle couvre une superficie de 95 km² et compte environ 5 000 habitants.
Elle possède sept villes et villages, dont Klaksvík, la deuxième plus grande ville des Féroé, ainsi que trois villages abandonnés au nord.
Ville de Klaksvík
Cette jolie ville, coincée sur l'isthme séparant deux baies opposées et entourée de montagnes, est particulièrement photogénique.
Les premières implantations humaines à Klaksvík datent de l'époque viking, mais ce n'est qu'au XXᵉ siècle que plusieurs petites agglomérations se sont regroupées pour former une ville moderne.
Aujourd'hui, Klaksvík est le centre culturel et commercial des îles du Nord et l'un des pôles les plus importants de l'archipel. Elle dispose d'installations portuaires majeures, d'une importante industrie de la pêche et d'une flotte moderne.
La majorité des habitants de l'île réside dans cette ville dynamique.
Nous avons dormi deux nuits à l'Hôtel Klaksvík, le seul hôtel de la ville.
L'établissement est simple, confortable et propre. Il n'y a pas de restauration sur place, sauf pour le petit déjeuner. Et comme dans beaucoup d'hôtels des îles Féroé, il n'y a pas d'ascenseur.
Comme il n'y a pas grand-chose à voir sur l'île, mis à part de superbes paysages, nous avons décidé de la traverser pour rejoindre l'île de Viðoy.
Île de Viðoy
Cette île de 41 km² est la plus septentrionale de l'archipel. Elle se situe à l'est de Borðoy, d'où elle nn'est séparée que de quelques dizaines de mètres. Les deux îles sont reliées depuis 1975 par une route construite sur une levée de terre.
Il n'existe qu'une seule route, la n°70, formant une boucle qui part du village de Hvannasund et vous mène jusqu'au petit village de Viðareiði.
Ce sont les deux seuls villages de l’île.
Au nord, le mont Villingdalsfjall culmine à 844 mètres d'altitude : c'est le plus haut sommet du nord des Féroé et le troisième de tout l'archipel. La côte nord est dominée par le cap Enniberg, deuxième falaise la plus haute d'Europe, avec ses 754 mètres.
Village de Viðareiði
Ce village est le plus septentrional des îles Féroé. Perché sur une falaise ouverte sur un océan d'un calme impérial, sa petite église blanche semble veiller sur le fjord et attendre le retour des marins.
Viðareiði est également un point de départ idéal pour de nombreuses randonnées dans les montagnes environnantes.
Nous sommes ensuite rentrés à Klaksvík pour y passer la nuit, mais avant cela, nous avons bifurqué pour emprunter la route n°71 en direction de l’île de Kunoy.
Île de Kunoy
Cette île de 35,5 km² ne compte qu’un seul village habité : le village de Kunoy, où vivent une centaine d’habitants.
Situé sur le versant ouest de l’île, il est accessible grâce à un tunnel qui le relie, depuis 1988, au village d’Haraldssund sur l’île de Viðoy.
Il existe également un village abandonné, Skarð, situé sur la côte est.
Il fut déserté en 1913 après un drame : sept hommes – c’est-à-dire toute la population masculine du village, à l’exception d’un homme de plus de soixante-dix ans et d’un adolescent de quatorze ans – périrent en mer. Après cette tragédie, les familles quittèrent définitivement Skarð.
Le lendemain, nous sommes partis découvrir l'île de Kalsoy.
Île de Kalsoy : Littéralement “l’île des hommes”
D'une superficie de 31 km², Kalsoy ne possède que quatre villages, tous situés sur la côte Est. Ils sont reliés entre eux par une succession de tunnels, dont le dernier fut achevé en 1986. Un peu plus de 150 personnes vivent à l'année sur cette île singulière.
Elle est surnommée la flûte en raison de sa forme allongée et de ses nombreux tunnels. À L'extrémité nord de l'île, au lieu-dit Kallur, se trouve un phare célèbre pour ses vues spectaculaires.
Pour accéder à l'île, nous avons pris le ferry de 10h au départ de Klaksvík, sur l'île de
Borðoy.
Après une vingtaine de minutes de navigation, nous sommes arrivés au port de Syðradalur, sur l'île de Kalsoy.
Nous voilà partis à la découverte de cette île qui ne possède qu'une seule route, ponctuée de quatre tunnels étroits, à une seule voie et sans éclairage intérieur. Ce n'étaient pas nos premiers tunnels, mais c'est toujours impressionnant…
C'est une expérience à vivre ! Mettez vos phares, engagez-vous, roulez calmement, et tout se passera bien. 😄
Village de Mikladalur
C'est le plus grand des quatre villages de l'île. Son nom signifie « grande vallée ».
Mikladalur est connu pour sa magnifique statue de la Selkie, créée pour honorer la légende de Kópakonan.
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Conte et légende... et malédiction
La légende de Kópakonan
La population croyait autrefois que les phoques étaient d'anciens humains qui s'étaient volontairement donnés la mort dansl'océan. Une fois par an, lors de la treizième nuit, ils étaient autorisés à sortir de l'eau et à marcher sur la terre ferme. Ils retiraient alors leur peau de phoque et, nus, ils s'amusaient à danser toute la nuit comme de véritables êtres humains.
Un jeune agriculteur du village, curieux de savoir si cette histoire était vraie, décida un soir d'aller guetter sur la plage. Il observa les phoques arriver en grand nombre et se diriger vers le rivage. Ils grimpèrent sur la plage, déposèrent leurs peaux soigneusement sur les rochers et, dépouillés de leur enveloppe animale, prirent l'apparence de personnes tout à fait humaines.
Le jeune homme fut fasciné par une magnifique femme-phoque qui laissa sa peau près de l'endroit où il se cachait. Il s'approcha discrètement et la déroba.
Une statue en bronze et en acier inoxydable de 2,70 m, créée par Hans Pauli Olsen, a été installée dans le port de Mikladalur le 1er août 2014. Elle pèse 450 kg et est posée sur un rocher au bord de l'eau.
Les danses et les jeux durèrent toute la nuit, mais lorsque le soleil commença à poindre, tous les phoques se précipitèrent pour récupérer leur peau et retourner dans l'océan.
La jeune femme-phoque, ne trouvant pas la sienne, supplia le jeune homme de la lui rendre, mais il refusa. Sans sa peau, elle ne pouvait plus retourner à la mer. Elle fut donc contrainte de le suivre jusqu'à sa ferme.
Elle vécut de nombreuses années avec lui et lui donna plusieurs beaux enfants. Pour être sûr qu'elle ne s'enfuirait pas, il gardait la peau enfermée dans un coffre dont lui seul possédait la clé, attachée à sa ceinture en permanence.
Un jour pourtant, alors qu'il pêchait en mer avec ses compagnons, il réalisa soudain qu'il avait oublié la clé à la maison. Il leur annonça alors :
« Aujourd’hui, je vais perdre ma femme ! »
Ils regagnèrent le rivage aussi vite qu'ils le purent, mais en arrivant à la ferme, ils ne trouvèrent que les enfants, seuls. Le père savait qu'elle ne reviendrait jamais.
La femme-phoque avait retrouvé sa peau, l'avait enfilée et avait plongé dans la mer, où un grand phoque — celui qui l'aimait depuis des années et l'attendait toujours — surgit à ses côtés.
Elle disparut pour toujours dans les eaux profondes.
Des années plus tard, les hommes de Mikladalur projetèrent d'explorer une grande caverne de la côte pour y
chasser les phoques.
La veille de leur départ, la femme-phoque apparut en rêve à l'agriculteur. Elle le supplia :
« Si tu pars chasser dans la caverne, assure-toi que personne ne tue le grand phoque : c’est mon mari.
Et qu'aucun homme ne touche aux deux bébés phoques au fond de la grotte : ce sont nos deux fils. »
Elle décrivit leurs marques pour qu'il puisse les reconnaître.
Mais, au réveil, l'homme n'accorda aucun crédit à ce rêve. Il rejoignit les autres chasseurs et ils tuèrent tous les phoques qu'ils trouvèrent, sans exception.
Les prises furent ensuite réparties équitablement entre les chasseurs.
Le soir venu, alors que la tête du grand phoque et les membres des deux petits étaient en train de cuire pour le dîner, un grand fracas secoua le fumoir.
La femme-phoque apparut, métamorphosée en un troll terrifiant. Elle renifla les auges et lança sa malédiction :
« Voici la tête de mon mari, avec ses larges narines, la main de Hárek et le pied de Fredrik !
Désormais il y aura vengeance, vengeance contre les hommes de Mikladalur !
Certains périront en mer, d'autres tomberont des montagnes, jusqu'à ce qu'il y ait assez de morts pour que leurs mains puissent se rejoindre tout autour de l'île de Kalsoy ! »
Lorsque sa terrible tirade s'acheva, elle disparut dans un grondement de tonnerre et ne fut plus jamais revue.
Mais encore aujourd'hui, dit-on, des hommes de Mikladalur se noient ou chutent des falaises.
Il faut croire que le nombre de morts n'est pas encore suffisant pour entourer l'île et apaiser la malédiction de Kópakonan…
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Après avoir admiré la statue de la femme-phoque, nous avons repris la route en direction du dernier village tout au nord de l’île : le village de Trøllanes.
Village de Trøllanes
Ce village est le point de départ d'une superbe randonnée qui mène jusqu'au phare de Kalsoy. Il faut environ 45 minutes pour atteindre le sommet et le phare. La randonnée est plutôt facile, mais peut parfois se révéler très
glissante par endroits selon la météo.
Malheureusement pour nous, ce jour-là, il ne faisait pas beau du tout et, lorsque nous sommes arrivés au village, il a commencé à pluvioter. Nous avons donc renoncé à la balade.
Nous sommes ensuite rentrés tranquillement jusqu'au port pour reprendre le ferry.
Le lendemain, c'était notre dernière journée sur l'archipel des îles Féroé. Nous sommes retournés vadrouiller sur l'île d'Eysturoy pour revoir les sites que nous avions préférés.
Nos vacances touchaient à leur fin. Nous sommes rentrés en France avec des images plein les yeux et des souvenirs de paysages inoubliables.
Conclusion :
Si vous cherchez une destination originale et loin des sentiers battus, c'est l'endroit rêvé.
Faciles à parcourir et idéales pour un road trip, les îles Féroé nous ont offert d'excellentes vacances au pays des légendes nordiques. Une véritable évasion, un voyage unique au cœur d'une nature intacte et sauvage.
Les îles Féroé sont aussi un véritable paradis pour les randonneurs et les photographes.
N'oubliez pas que le climat y est de type océanique : le ciel est très capricieux et le temps change vite, alternant averses et belles éclaircies au cours d'une même journée. Même en été, les températures dépassent rarement les
12 °C. Pensez donc toujours à emporter une polaire et un K-way. 😄
Carte de notre périple
© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved.
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