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                                                                                                                                                   By Steph

BLOG POUR LES AMOUREUX DES VOYAGES

C’est un bel hôtel sur pilotis qui se trouve sur la rive Est du lac.
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BIRMANIE   -   MYANMAR

D'ocre et de lumière… 


Le Myanmar, ou Birmanie, est un pays fascinant, baigné d’ocre et de lumière.

Ici se mêlent culture millénaire, paysages sublimes, traditions ancestrales et rencontres inoubliables.

C’est un monde à part, suspendu entre passé et présent, où chaque regard, chaque sourire, semble raconter une histoire.


On se laisse envoûter par l’éclat des pagodes dorées, la grâce des stûpas finement sculptés, et surtout par la gentillesse lumineuse de ses habitants, toujours prêts à faire découvrir leur pays avec fierté et bienveillance.

La Birmanie est sans doute l’un des pays les plus mystérieux d’Asie, une terre de féérie et de silence, où le temps semble s’être arrêté.

Un véritable coup de cœur pour moi. 

Avant d’y voyager, je ne connaissais de la Birmanie que son image lointaine : un pays fermé, dirigé par un régime autoritaire.

Mais en 2011, lorsque le pays a commencé à s’ouvrir timidement au tourisme, ma curiosité a pris le dessus.

J’ai contacté une agence locale pour savoir s’il était possible de visiter le pays sans difficulté ni danger, et après quelques démarches — notamment une demande de visa en ligne via un site spécialisé comme Rapidevisa — l’aventure pouvait commencer.

En février 2012, nous sommes partis à deux pour un voyage de douze jours à la découverte de cette terre mythique.

Nous avions choisi une formule avec guide et chauffeur, ainsi que des vols intérieurs pour relier les grandes étapes, car les routes étaient encore en mauvais état à cette époque.


Lorsque nous avons atterri à Yangon, la capitale économique du pays, notre guide et notre chauffeur nous attendaient déjà à l’aéroport, souriants et accueillants.

Le voyage pouvait commencer… 😄


Yangonရန်ကုန် - signifie “fin de la discorde“


Située dans le sud du pays, Yangon — autrefois connue sous le nom de Rangoun — est la capitale économique et la plus grande ville de Birmanie.

Ancienne capitale de la Birmanie britannique, elle conserva longtemps ce rôle avant que la junte militaire ne décide, en novembre 2005, de transférer la capitale vers l’intérieur du pays, à Naypyidaw, dans la région de Mandalay. Cette dernière devint officiellement capitale le 26 mars 2007.

Située dans le Sud, c’est la capital économique et plus grande ville de la Birmanie. Rangoun ou Yangon fut la capitale de la Birmanie britannique, puis devint indépendante à partir de 1853. En novembre 2005, la junte militaire au pouvoir a commencé à déplacer sa capitale à l'intérieur du pays, à Naypyidaw dans la région de Mandalay. Naypyidaw est officiellement la nouvelle capitale depuis le 26 mars 2007.
Située dans le Sud, c’est la capital économique et plus grande ville de la Birmanie. Rangoun ou Yangon fut la capitale de la Birmanie britannique, puis devint indépendante à partir de 1853. En novembre 2005, la junte militaire au pouvoir a commencé à déplacer sa capitale à l'intérieur du pays, à Naypyidaw dans la région de Mandalay. Naypyidaw est officiellement la nouvelle capitale depuis le 26 mars 2007.
Située dans le Sud, c’est la capital économique et plus grande ville de la Birmanie. Rangoun ou Yangon fut la capitale de la Birmanie britannique, puis devint indépendante à partir de 1853. En novembre 2005, la junte militaire au pouvoir a commencé à déplacer sa capitale à l'intérieur du pays, à Naypyidaw dans la région de Mandalay. Naypyidaw est officiellement la nouvelle capitale depuis le 26 mars 2007.

Yangon demeure néanmoins le véritable cœur battant du Myanmar.

C’est une ville vibrante, empreinte de contrastes : entre modernité naissante et héritage colonial, entre ferveur bouddhiste et agitation urbaine.

Elle abrite le plus grand ensemble d’édifices coloniaux d’Asie du Sud-Est — d’élégants bâtiments de briques rouges abritant aujourd’hui la Cour suprême, la mairie ou encore le marché Bogyoke Aung San, lieu incontournable de vie et de couleurs.


La Pagode de Shwedagon


Dominant la ville du haut de la colline de Singuttara, la Pagode de Shwedagon est sans doute le site le plus sacré du pays, et l’un des plus splendides d’Asie.

Son stûpa en forme de cloche est recouvert de 8 688 plaques d’or, étincelant sous le soleil comme un phare spirituel visible de tous les quartiers de la ville.

Son sommet, orné de diamants, rubis, saphirs, topazes et d’une émeraude placée au centre, reflète les premiers et derniers rayons du jour, offrant un spectacle d’une beauté inoubliable.

Autour de sa base octogonale s’élèvent 64 petites pagodes, tandis qu’une vaste plateforme de marbre entoure le sanctuaire.

Chaque matin, les moines y balaient les dalles, dans un geste simple et apaisant, comme une offrande quotidienne à la lumière.

Selon la légende, le stûpa renfermerait huit cheveux de Siddhartha Gautama ainsi que les reliques de trois bouddhas antérieurs — une mémoire vivante de la foi bouddhiste.

Située en haut de la colline de Singuttara, c’est un haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes qui se classe parmi les merveilles de l’Asie. En forme de cloche, son stûpa principal est recouvert de 8 688 plaques d’or.
Située en haut de la colline de Singuttara, c’est un haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes qui se classe parmi les merveilles de l’Asie. En forme de cloche, son stûpa principal est recouvert de 8 688 plaques d’or.
Située en haut de la colline de Singuttara, c’est un haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes qui se classe parmi les merveilles de l’Asie. En forme de cloche, son stûpa principal est recouvert de 8 688 plaques d’or.

La Paya Chaukhtatgyi


Autre lieu incontournable de Yangon, la Paya Chaukhtatgyi abrite l’un des plus grands bouddhas couchés d’Asie.

Long de 66 mètres, le Bouddha repose paisiblement dans un vaste pavillon métallique, dont la simplicité contraste avec la grâce délicate du visage et le raffinement des détails.

Son regard empreint de sérénité semble veiller sur la ville, invitant les visiteurs au calme et à la contemplation.

Ce temple est un des plus connus de Birmanie. Il abrite un Bouddha couché long de 66m. Il est exposé dans une sorte de hangar en métal pas très beau mais sa grandeur est impressionnante.
Ce temple est un des plus connus de Birmanie. Il abrite un Bouddha couché long de 66m. Il est exposé dans une sorte de hangar en métal pas très beau mais sa grandeur est impressionnante.

Le lendemain matin, avant l’aube, nous avons pris l’avion de la compagnie ABZ en direction de Bagan.

L’excitation montait : nous allions découvrir l’un des sites les plus magiques du monde, la plaine aux mille pagodes, un lieu où le temps semble s’être arrêté…


Bagan : ပုဂံ   

Du IXᵉ au XIIIᵉ siècle, Bagan fut la capitale du royaume de Pagan, le premier grand empire birman.

C’est ici que s’est épanouie la civilisation birmane, à la croisée de la foi, de l’art et de la puissance.

Les temples, construits en brique rouge, étaient autrefois entièrement recouverts d’un enduit blanc de stuc, aujourd’hui souvent effacé par les siècles.

Les encadrements de portes et de fenêtres témoignent d’un raffinement extraordinaire : volutes sculptées, motifs floraux, animaux mythiques, et tympans polylobés inspirés des tours symboliques des bouddhas.    

 Site coup de cœur

Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie
Temples de Bagan - Birmanie

Deux grands types de monuments se distinguent dans cette plaine infinie :


    1.   Le stūpa — un monument plein, généralement circulaire (mais parfois carré ou pentagonal), autour duquel les 

          fidèles accomplissent le rituel de circumambulation.

          Le plan pentagonal, propre à Bagan, symbolise les quatre bouddhas du passé et le Bouddha du futur, Maitreya  

          (Metteya).

    2.   Le temple — un monument creux, souvent majestueux, destiné à abriter des statues de Bouddha.

          Certains, étirés en longueur, invitent à la méditation silencieuse ; d’autres, en forme de croix, s’ouvrent vers la 

          lumière, reflétant l’équilibre entre l’homme et le divin.


Sous le soleil doré du soir, la plaine de Bagan s’embrase : des centaines de pagodes s’illuminent, leurs silhouettes se découpent sur le ciel d’ambre.

Un vent léger soulève la poussière, les moines rentrent au monastère, et la lumière décline lentement sur ce paysage intemporel.

C’est un moment suspendu, entre terre et ciel, où l’on sent battre le cœur spirituel de la Birmanie.


Bagan — Les temples de la plaine sacrée


Notre première visite fut celle de la pagode Shwezigon, située à Nyaung U, tout près de Bagan.


La Pagode Shwezigon


Majestueuse et éclatante, la Shwezigon serait l’une des plus anciennes pagodes du Myanmar.

Sa construction débuta vers 1059 sous le règne du roi Anawrahta, fondateur du royaume de Pagan, afin d’abriter des reliques sacrées du Bouddha — un os de la mâchoire et une dent — rapportées du royaume de Dali, dans l’actuel Yunnan chinois.

Le monument fut achevé par son fils Kyanzittha en 1102.

Son stûpa en forme de cloche dorée, inspiré du Lawkananda, servit de modèle à d’innombrables pagodes birmanes.

Il repose sur trois terrasses de briques décorées de plaques de terre cuite représentant les jātaka, ces récits illustrant les vies antérieures du Bouddha.

Sous le soleil, l’or de la pagode scintille d’une lumière presque irréelle, et les pèlerins, vêtus de longyi colorés, déposent des fleurs de jasmin aux pieds des autels.

L’atmosphère y est sereine, empreinte de dévotion et de paix.

Cette impressionnante pagode aurait été construite à partir de 1059 par le roi Anawrahta pour abriter un os de la mâchoire et une dent du Bouddha qu'il avait obtenus à l'issue de sa campagne contre le Royaume de Dali, dans l'actuel Yunnan. Il fut achevé sous le règne de son fils Kyanzittha, en 1102.
Cette impressionnante pagode aurait été construite à partir de 1059 par le roi Anawrahta pour abriter un os de la mâchoire et une dent du Bouddha qu'il avait obtenus à l'issue de sa campagne contre le Royaume de Dali, dans l'actuel Yunnan. Il fut achevé sous le règne de son fils Kyanzittha, en 1102.
Cette impressionnante pagode aurait été construite à partir de 1059 par le roi Anawrahta pour abriter un os de la mâchoire et une dent du Bouddha qu'il avait obtenus à l'issue de sa campagne contre le Royaume de Dali, dans l'actuel Yunnan. Il fut achevé sous le règne de son fils Kyanzittha, en 1102.

Le Temple d’Htilominlo


Un peu plus loin, se dresse le superbe temple d’Htilominlo, le dernier des “grands temples” bouddhiques de Bagan.

Construit entre 1211 et 1218 par le roi Htilominlo (ou Nantaungmya), il commémore l’épisode de son intronisation : selon la légende, un parasol royal, symbole de pouvoir, se serait incliné devant lui pour désigner le futur souverain.


Édifié sur le modèle du Sulamani, le temple s’élève sur 46 mètres, avec deux étages de briques finement décorées 

de stucs ciselés.

À l’intérieur, quatre statues de Bouddha se font face, orientées vers les quatre points cardinaux, veillant sur la plaine.

J’ai été immédiatement séduit par la beauté de ce temple de briques rouges, la délicatesse de sa façade et les fresques qui ornent son rez-de-chaussée.

Sous la lumière dorée du matin, chaque détail semblait respirer encore la ferveur des artisans d’autrefois.

Ce superbe Temple d'Htilominlo est chronologiquement le dernier des "grands temples" bouddhiques de Bagan. Il a été édifié entre 1211 et 1218 par le roi Htilominlo (ou Nantaungmya) pour commémorer le fait qu'un parasol, symbole de pouvoir, se serait incliné devant lui au cours de son intronisation.
Ce superbe Temple d'Htilominlo est chronologiquement le dernier des "grands temples" bouddhiques de Bagan. Il a été édifié entre 1211 et 1218 par le roi Htilominlo (ou Nantaungmya) pour commémorer le fait qu'un parasol, symbole de pouvoir, se serait incliné devant lui au cours de son intronisation.
Ce superbe Temple d'Htilominlo est chronologiquement le dernier des "grands temples" bouddhiques de Bagan. Il a été édifié entre 1211 et 1218 par le roi Htilominlo (ou Nantaungmya) pour commémorer le fait qu'un parasol, symbole de pouvoir, se serait incliné devant lui au cours de son intronisation.

Le Temple d’Ananda


Parmi les trésors de Bagan, le temple d’Ananda occupe une place à part.

Édifié en 1091 par le roi Kyanzittha, il est dédié à la “sagesse infinie” du Bouddha (ananta pinya), bien que le nom ait souvent été confondu avec celui du moine Ananda, cousin et disciple du Bouddha.


Selon la tradition, Kyanzittha aurait été inspiré par le récit de moines venus d’Inde, décrivant un temple de leur pays.

C’est ce qui expliquerait le style architectural indien de l’édifice, à la fois gracieux et harmonieux.

De plan carré, il s’ouvre par quatre portails orientés selon les points cardinaux, autour d’un pilier central abritant quatre statues monumentales du Bouddha, hautes de dix mètres.

Deux d’entre elles sont d’origine, les deux autres datent du XVIIIᵉ ou XIXᵉ siècle.

L’intérieur, baigné d’une lumière douce filtrant par les hautes ouvertures, dégage une paix presque mystique.


Son toit, composé de six terrasses superposées, est surmonté d’une tour-sanctuaire de type indien (shikhara), coiffée d’un stûpa doré et d’une ombrelle scintillante culminant à 55 mètres.

L’ensemble, d’une élégance rare, incarne la perfection spirituelle et artistique de Bagan à son apogée.

Ce temple est l’un des plus beaux de la région de Bagan. Édifié par le roi Kyanzittha en 1091, il était originellement dédié à la "sagesse infinie" du bouddha (ananta pinya). Cependant ce terme a été confondu avec le nom d'Ananda, cousin du Bouddha.
Ce temple est l’un des plus beaux de la région de Bagan. Édifié par le roi Kyanzittha en 1091, il était originellement dédié à la "sagesse infinie" du bouddha (ananta pinya). Cependant ce terme a été confondu avec le nom d'Ananda, cousin du Bouddha.
Ce temple est l’un des plus beaux de la région de Bagan. Édifié par le roi Kyanzittha en 1091, il était originellement dédié à la "sagesse infinie" du bouddha (ananta pinya). Cependant ce terme a été confondu avec le nom d'Ananda, cousin du Bouddha.

La Pagode de Dhammayazika


En se dirigeant vers l’est, dans le village de Pwasaw, on découvre la pagode de Dhammayazika, un impressionnant stûpa de briques érigé en 1196 par le roi Narapatisithu.

Dédiée au Bouddha Roi de la Justice et du Devoir, elle rappelle, par sa silhouette, la Shwezigon, mais s’en distingue par la forme pentagonale de sa base.


Celle-ci repose sur trois terrasses ornées de panneaux de terre cuite relatant les jātaka, et entourées de cinq petits temples coiffés de tours-sanctuaires (shikhara).

L’ensemble est ceint d’une enceinte à quinze côtés, percée de portails parfaitement symétriques.


Sous le soleil couchant, la brique s’embrase d’une teinte cuivrée, et l’on ressent une profonde sérénité face à cette architecture équilibrée, à la fois géométrique et spirituelle.

C’est un grand stûpa de briques situé dans le village de Pwasaw, à l'Est de Bagan. Il fut construit en 1196 sous le règne du roi Narapatisithu, et dédié au Bouddha comme roi de la Justice et du Devoir.
C’est un grand stûpa de briques situé dans le village de Pwasaw, à l'Est de Bagan. Il fut construit en 1196 sous le règne du roi Narapatisithu, et dédié au Bouddha comme roi de la Justice et du Devoir.
C’est un grand stûpa de briques situé dans le village de Pwasaw, à l'Est de Bagan. Il fut construit en 1196 sous le règne du roi Narapatisithu, et dédié au Bouddha comme roi de la Justice et du Devoir.

Sur la route, nous croisons des centaines de temples, plus ou moins grands, disséminés dans la plaine.

Certains se dressent fièrement au-dessus des arbres, d’autres dorment à demi ensevelis sous la végétation.

Nous n’avons malheureusement pas le temps de tous les visiter, mais chacun, même aperçu fugacement, semble contenir une part de mystère et d’éternité.

Sur la route, nous croisons des centaines de temples plus ou moins grands que nous n’avons malheureusement pas le temps de visiter.
Sur la route, nous croisons des centaines de temples plus ou moins grands que nous n’avons malheureusement pas le temps de visiter.
Sur la route, nous croisons des centaines de temples plus ou moins grands que nous n’avons malheureusement pas le temps de visiter.

Les deux jours passés à Bagan furent absolument extraordinaires.

Chaque temple, chaque sentier, chaque lever de soleil nous donnait l’impression d’être des explorateurs à la recherche de trésors oubliés.

Mais notre périple ne s’arrêtait pas là : le lendemain, nous avons pris la route en direction du Mont Popa, une montagne sacrée surgissant de la plaine, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Bagan.


Le Mont Popa : ပုပ္ပားတောင် 

Aussi appelé Taung Kalat, le Mont Popa est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats, les esprits protecteurs de la Birmanie.

Chaque année, des milliers de pèlerins gravissent ses pentes pour leur rendre hommage, notamment lors des pleines lunes de Nayon (mai-juin) et de Nadaw (novembre-décembre).


Avant que le roi Anawrahta ne “bouddhise” ces croyances en 1077, d’innombrables sacrifices d’animaux étaient offerts aux Nats.

Aujourd’hui encore, les superstitions birmanes sont respectées : il est interdit de porter du noir ou du rouge, de jurer, ou d’apporter de la viande de porc sur le mont, sous peine d’offenser les esprits.

Le site se trouve à une cinquantaine de kilomètres au Sud-Est de Bagan. Appelé aussi Taung Kalat, il est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats (esprits) de Birmanie. De nombreux pèlerins s'y rendent pour les vénérer, particulièrement au moment de la pleine lune de Nayon en mai-juin et de celle de Nadaw en novembre-décembre.
Le site se trouve à une cinquantaine de kilomètres au Sud-Est de Bagan. Appelé aussi Taung Kalat, il est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats (esprits) de Birmanie. De nombreux pèlerins s'y rendent pour les vénérer, particulièrement au moment de la pleine lune de Nayon en mai-juin et de celle de Nadaw en novembre-décembre.
Le site se trouve à une cinquantaine de kilomètres au Sud-Est de Bagan. Appelé aussi Taung Kalat, il est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats (esprits) de Birmanie. De nombreux pèlerins s'y rendent pour les vénérer, particulièrement au moment de la pleine lune de Nayon en mai-juin et de celle de Nadaw en novembre-décembre.

L’ascension du Taung Kalat


Allez, les courageux !

Il faut gravir les 777 marches, pieds nus, pour atteindre le sommet du rocher où s’élève le temple Taung Kalat.

Ici, pas d’ascenseur : seules vos jambes et votre curiosité vous mèneront au but.

L’ascension se fait sans difficulté majeure, à condition de prendre son temps.

Le parcours est ponctué de petits sanctuaires, d’autels et de lieux propices à la prière ou à la méditation.

Tout au long de la montée, des singes à tête rouge bondissent d’une rampe à l’autre, espiègles et curieux, comme pour encourager les visiteurs à poursuivre leur effort.


Arrivé au sommet, le spectacle est saisissant : le temple doré semble suspendu entre ciel et terre, et la vue sur la plaine de Myingyan est à couper le souffle.

Le vent caresse les bannières de prières, les clochettes tintent doucement…

Un moment suspendu, hors du temps.

Tout le long du trajet, des singes à tête rouge vous accueilleront et vous motiveront pour l'ascention du Mont Popa.
Tout le long du trajet, des singes à tête rouge vous accueilleront et vous motiveront pour l'ascention du Mont Popa.
Tout le long du trajet, des singes à tête rouge vous accueilleront et vous motiveront pour l'ascention du Mont Popa.

Le Popa Mountain Resort


Après cette belle découverte, nous avons pris la route vers le Popa Mountain Resort, situé à environ une heure de route du site.

Installés sur la terrasse du restaurant, nous avons déjeuné face à la montagne sacrée, dans un décor somptueux.

La vue sur le Mont Popa est spectaculaire, surtout sous la lumière de midi, et la cuisine, délicieuse, nous a offert un vrai moment de repos et de contemplation.


En fin d’après-midi, nous avons tranquillement repris la route vers Bagan pour y passer la nuit.

Sur le chemin, nous avons fait halte dans le petit village de Min-Nan-Thu, où le temps semblait s’être arrêté.

Le site se trouve à une cinquantaine de kilomètres au Sud-Est de Bagan. Appelé aussi Taung Kalat, il est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats


Le Village Min-Nan-Thu : မင်းနန်း-သူကျေးရွာ


C'est un petit hameau paisible niché au cœur de la campagne birmane.

À notre arrivée, une habitante nous accueille avec un grand sourire, simple et sincère, puis nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village.

Sa gentillesse et sa fierté de nous faire découvrir son monde sont touchantes.


Elle nous conduit à travers les sentiers de terre bordés de palmiers et de cases tressées, jusqu’à quelques maisons sur pilotis, bâties à environ un mètre du sol.

Ces habitations, faites de bambou finement assemblé — parfois tressé pour renforcer les parois — témoignent d’un savoir-faire ancestral.

À l’intérieur, la vie s’organise autour de gestes simples et d’une ingéniosité remarquable.

C’est une habitante qui nous accueille avec un grand sourire et nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village. Cette charmante dame nous emmène visiter quelques maisons construites sur pilotis avec une hauteur entre le sol et le plancher d’environ un mètre. Les maisons sont faites en bambou, parfois tressé pour donner plus de résistance aux murs.
C’est une habitante qui nous accueille avec un grand sourire et nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village. Cette charmante dame nous emmène visiter quelques maisons construites sur pilotis avec une hauteur entre le sol et le plancher d’environ un mètre. Les maisons sont faites en bambou, parfois tressé pour donner plus de résistance aux murs.
C’est une habitante qui nous accueille avec un grand sourire et nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village. Cette charmante dame nous emmène visiter quelques maisons construites sur pilotis avec une hauteur entre le sol et le plancher d’environ un mètre. Les maisons sont faites en bambou, parfois tressé pour donner plus de résistance aux murs.
C’est une habitante qui nous accueille avec un grand sourire et nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village. Cette charmante dame nous emmène visiter quelques maisons construites sur pilotis avec une hauteur entre le sol et le plancher d’environ un mètre. Les maisons sont faites en bambou, parfois tressé pour donner plus de résistance aux murs.
C’est une habitante qui nous accueille avec un grand sourire et nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village. Cette charmante dame nous emmène visiter quelques maisons construites sur pilotis avec une hauteur entre le sol et le plancher d’environ un mètre. Les maisons sont faites en bambou, parfois tressé pour donner plus de résistance aux murs.
C’est une habitante qui nous accueille avec un grand sourire et nous invite à pénétrer dans l’enceinte du village. Cette charmante dame nous emmène visiter quelques maisons construites sur pilotis avec une hauteur entre le sol et le plancher d’environ un mètre. Les maisons sont faites en bambou, parfois tressé pour donner plus de résistance aux murs.

Nous assistons au travail des métiers à tisser, où les femmes, concentrées et patientes, transforment les fils colorés en étoffes éclatantes.

Un peu plus loin, des moulins à pression servent à extraire l’huile de cacahuète, que l’on sent dans l’air, mêlée aux odeurs de terre et de bois brûlé.

Tout ici respire la simplicité, la dignité et la paix.

C’était fascinant de découvrir comment les habitants vivent et travaillent au quotidien, en harmonie avec la nature, loin de l’agitation du monde moderne.


Le lendemain matin, après un petit-déjeuner paisible à l’hôtel, nous avons pris la route vers l’aéroport de Nyaung U pour un vol à destination de Mandalay.

À notre arrivée, notre guide nous attendait pour nous conduire vers Amarapura, l’ancienne “Cité de l’Immortalité”, première étape de notre découverte du royaume du Nord.


Amarapura : အမရပူရ - La Ville des Immortels

À une dizaine de kilomètres au sud de Mandalay, sur la rive gauche de l’Irrawaddy, s’étend Amarapura, dont le nom signifie “Ville des Immortels”.

Ancienne capitale royale, elle fut fondée en 1783 et devint, à plusieurs reprises, le centre du troisième empire birman : d’abord jusqu’en 1823, puis de 1841 à 1860, avant que le trône ne soit transféré à Mandalay.

Aujourd’hui, Amarapura est presque rattachée à cette dernière, au point d’être souvent surnommée Taungmyo, “la ville du Sud”.


Malgré le passage du temps, Amarapura conserve une atmosphère particulière, à la fois solennelle et paisible.

Ses anciens monastères et ses villages d’artisans témoignent encore de son importance passée.

Mais c’est surtout un monument qui attire les voyageurs du monde entier : le pont d’U Bein.


Le Pont d’U Bein


Chef-d’œuvre d’ingéniosité et de simplicité, le pont d’U Bein est le symbole d’Amarapura.

Il fut construit au milieu du XIXᵉ siècle par le maire U Bein, qui fit ériger l’ouvrage à partir des colonnes de teck récupérées lors du déménagement de la capitale vers Mandalay.


Long de 1,2 kilomètre et soutenu par 1 060 piliers, il traverse le lac Taungthaman d’un bord à l’autre, reliant le village d’Amarapura au Kyautawgyi Paya.

C’est le plus long pont en teck du monde, et sans doute l’un des plus photogéniques.

Monument le plus célèbre d'Amarapura, ce pont a été construit par le maire U Bein avec des colonnes de teck abandonnées lors du transfert de la capitale à Mandalay. Il traverse le lac Taungthaman sur 1,2 km pour aboutir près du Kyautawgyi Paya, ce qui en fait le plus long pont de teck du monde avec ses  1 060 piliers.
Monument le plus célèbre d'Amarapura, ce pont a été construit par le maire U Bein avec des colonnes de teck abandonnées lors du transfert de la capitale à Mandalay. Il traverse le lac Taungthaman sur 1,2 km pour aboutir près du Kyautawgyi Paya, ce qui en fait le plus long pont de teck du monde avec ses  1 060 piliers.
Monument le plus célèbre d'Amarapura, ce pont a été construit par le maire U Bein avec des colonnes de teck abandonnées lors du transfert de la capitale à Mandalay. Il traverse le lac Taungthaman sur 1,2 km pour aboutir près du Kyautawgyi Paya, ce qui en fait le plus long pont de teck du monde avec ses  1 060 piliers.

Après cette visite empreinte de sérénité, nous avons repris la route vers Mandalay, où nous allions passer deux jours à explorer la dernière capitale royale de Birmanie, berceau des traditions artistiques et spirituelles du pays.


Mandalay : မန္တလေး

Cituée sur les rives du fleuve Irrawaddy, Mandalay est la deuxième plus grande ville de Birmanie et fut sa dernière capitale royale, entre 1860 et 1885, sous la dynastie Konbaung.

Surnommée autrefois la Cité des Joyaux en raison de son jade réputé, elle est aujourd’hui la capitale administrative de la région du même nom.

C’est une ville vibrante, spirituelle et intense, où le passé royal se mêle au quotidien des moines, des artisans et des marchés animés.


La Pagode du Bouddha Mahamuni


Véritable centre spirituel de Mandalay, la pagode Mahamuni abrite l’une des statues du Bouddha les plus vénérées du Myanmar.

Selon la tradition, elle aurait été rapportée en 1784 par les armées du roi Bodawpaya, lors d’une expédition 

victorieuse dans le royaume d’Arakan.

La statue, haute de quatre mètres et constituée de 6,5 tonnes de bronze, fut d’abord abritée à Amarapura, avant d’être transférée à Mandalay lors du déplacement de la capitale en 1860.

Chaque jour, les moines lavent le visage du Bouddha, un rituel sacré suivi par les fidèles dans un silence solennel.

Les pèlerins viennent y apposer de fines feuilles d’or, si bien que le corps de la statue s’épaissit imperceptiblement, millimètre après millimètre, au fil des ans.

Cette statue du Bouddha aurait été rapportée par les armées du roi Bodawpaya du royaume d'Arakan comme prise de guerre en 1784, et d'abord abritée à Amarapura, avant de suivre le déplacement de la capitale en 1860.
Cette statue du Bouddha aurait été rapportée par les armées du roi Bodawpaya du royaume d'Arakan comme prise de guerre en 1784, et d'abord abritée à Amarapura, avant de suivre le déplacement de la capitale en 1860.
Cette statue du Bouddha aurait été rapportée par les armées du roi Bodawpaya du royaume d'Arakan comme prise de guerre en 1784, et d'abord abritée à Amarapura, avant de suivre le déplacement de la capitale en 1860.

Ce jour-là, le temple était en effervescence : des femmes vêtues de soie portaient des offrandes fleuries, des familles venaient prier, des moines en procession avançaient lentement vers le sanctuaire, drapés dans leurs robes safran.

L’air vibrait d’encens et de ferveur — un moment d’intense émotion.

C’est l’un des temples les plus vénérés au Myanmar. Ce jour là, il y avait vraiment une effervescence dans ce temple. Des cortèges de femmes joliment vêtues portaient des bouquets de fleurs pour faire des offrandes, des familles avec leurs enfants venaient prier et sentir la présence compatissante de Bouddha. Des moines en procession se dirigeaient aussi vers ce lieu sacré pour venir se recueillir et méditer.
C’est l’un des temples les plus vénérés au Myanmar. Ce jour là, il y avait vraiment une effervescence dans ce temple. Des cortèges de femmes joliment vêtues portaient des bouquets de fleurs pour faire des offrandes, des familles avec leurs enfants venaient prier et sentir la présence compatissante de Bouddha. Des moines en procession se dirigeaient aussi vers ce lieu sacré pour venir se recueillir et méditer.
C’est l’un des temples les plus vénérés au Myanmar. Ce jour là, il y avait vraiment une effervescence dans ce temple. Des cortèges de femmes joliment vêtues portaient des bouquets de fleurs pour faire des offrandes, des familles avec leurs enfants venaient prier et sentir la présence compatissante de Bouddha. Des moines en procession se dirigeaient aussi vers ce lieu sacré pour venir se recueillir et méditer.
C’est l’un des temples les plus vénérés au Myanmar. Ce jour là, il y avait vraiment une effervescence dans ce temple. Des cortèges de femmes joliment vêtues portaient des bouquets de fleurs pour faire des offrandes, des familles avec leurs enfants venaient prier et sentir la présence compatissante de Bouddha. Des moines en procession se dirigeaient aussi vers ce lieu sacré pour venir se recueillir et méditer.
C’est l’un des temples les plus vénérés au Myanmar. Ce jour là, il y avait vraiment une effervescence dans ce temple. Des cortèges de femmes joliment vêtues portaient des bouquets de fleurs pour faire des offrandes, des familles avec leurs enfants venaient prier et sentir la présence compatissante de Bouddha. Des moines en procession se dirigeaient aussi vers ce lieu sacré pour venir se recueillir et méditer.

En quittant le temple, nous avons flâné dans les rues animées du marché de Mandalay, observant l’énergie joyeuse de la ville : les cris des marchands, les couleurs éclatantes des fruits, les odeurs d’épices et de friture.

En ressortant de ce sanctuaire, nous sommes allés au marché de rue de Mandalay faire un petit tour. Lieu idéal pour observer l’agitation de la ville.
En ressortant de ce sanctuaire, nous sommes allés au marché de rue de Mandalay faire un petit tour. Lieu idéal pour observer l’agitation de la ville.
En ressortant de ce sanctuaire, nous sommes allés au marché de rue de Mandalay faire un petit tour. Lieu idéal pour observer l’agitation de la ville.

Le Monastère de Shwe Inn Bin


Fondé en 1895 par des marchands chinois, le monastère de Shwe Inn Bin est une merveille d’architecture en teck sculpté.

Construit sur pilotis, il repose sur une forêt de colonnes massives et s’orne de décorations finement ciselées.

Ses toitures superposées, ses dragons et serpents sculptés, et son porche orné de symboles bouddhiques lui donnent un charme unique.

À l’intérieur, un autel doré abrite un Bouddha paisible.

Le lieu, empreint de silence et d’harmonie, invite naturellement à la méditation.

Situé à Mandalay, le monastère a été fondé en 1895 par des marchands chinois. Construit sur pilotis, il repose sur une imposante forêt de colonnes en rondins de teck. Sa toiture et sa devanture sont finement décorés de superbes sculptures en teck. Le hall principal a un toit de pagode à trois niveaux, le pavillon attenant est couronné d'une pagode à cinq niveaux avec un Hti.
Situé à Mandalay, le monastère a été fondé en 1895 par des marchands chinois. Construit sur pilotis, il repose sur une imposante forêt de colonnes en rondins de teck. Sa toiture et sa devanture sont finement décorés de superbes sculptures en teck. Le hall principal a un toit de pagode à trois niveaux, le pavillon attenant est couronné d'une pagode à cinq niveaux avec un Hti.
Situé à Mandalay, le monastère a été fondé en 1895 par des marchands chinois. Construit sur pilotis, il repose sur une imposante forêt de colonnes en rondins de teck. Sa toiture et sa devanture sont finement décorés de superbes sculptures en teck. Le hall principal a un toit de pagode à trois niveaux, le pavillon attenant est couronné d'une pagode à cinq niveaux avec un Hti.

Le Palais Royal de Mandalay


Autrefois cœur du royaume, le Palais Royal de Mandalay — aussi appelé Fort Dufferin — impressionne par son ampleur majestueuse.

Entouré de murailles hautes de 9 mètres et de douves larges de 75 mètres, il forme un carré parfait de 2 km².

Malheureusement, l’ancien palais en teck fut détruit en 1945, lors des bombardements britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que les Japonais y avaient établi leur quartier général.

Aujourd’hui, la zone est militaire et ne se visite pas, mais son périmètre impose encore le respect.

Véritable cité interdite, l'ancien palais royal de Mandalay, devenu le Fort Dufferin, est spectaculaire par ses dimensions

L’histoire raconte qu’en 1857, le palais d’Amarapura fut démonté et transporté à dos d’éléphants jusqu’au pied de Mandalay Hill.

Deux ans plus tard, le nouveau palais était achevé.

Heureusement, une partie du bâtiment fut déplacée à l’extérieur des remparts pour devenir le monastère de Shwe Nan Daw, échappant ainsi miraculeusement à la destruction.

En juin 1857, le palais royal d'Amarapura, ancienne capitale du royaume birman située près de l'actuel pont U Bein, fut démonté et transporté à dos d'éléphants au pied de Mandalay Hill. Le palais fut achevé deux ans plus tard en 1859.
En juin 1857, le palais royal d'Amarapura, ancienne capitale du royaume birman située près de l'actuel pont U Bein, fut démonté et transporté à dos d'éléphants au pied de Mandalay Hill. Le palais fut achevé deux ans plus tard en 1859.
En juin 1857, le palais royal d'Amarapura, ancienne capitale du royaume birman située près de l'actuel pont U Bein, fut démonté et transporté à dos d'éléphants au pied de Mandalay Hill. Le palais fut achevé deux ans plus tard en 1859.

Le Monastère de Shwe Nan Daw


Le Shwe Nan Daw — ou Monastère d’Or — est un joyau du XIXᵉ siècle.

Entièrement construit en teck ciselé, il reproduit les codes architecturaux du palais royal disparu.

Ses quatre niveaux de toitures se superposent avec élégance, et ses panneaux sculptés racontent un univers de danseurs, nâgas, fleurs et animaux mythiques.

La lumière joue sur le bois sombre, révélant la finesse du travail artisanal.

Marcher pieds nus sur sa plateforme en teck, c’est avoir le sentiment d’entrer dans un sanctuaire vivant, empreint de l’âme des anciens rois.

Le monastère Shwe Nan Daw est une structure en teck sculpté et ciselé à la perfection selon les principes de l’architecture birmane du XIXe siècle. C’est un large Shen-yang avec quatre niveaux de toitures séparés. Les décorations et ornements, les sculptures raffinées des parapets et des portes donnent une indication de la richesse du palais royal disparu.
Le monastère Shwe Nan Daw est une structure en teck sculpté et ciselé à la perfection selon les principes de l’architecture birmane du XIXe siècle. C’est un large Shen-yang avec quatre niveaux de toitures séparés. Les décorations et ornements, les sculptures raffinées des parapets et des portes donnent une indication de la richesse du palais royal disparu.
Le monastère Shwe Nan Daw est une structure en teck sculpté et ciselé à la perfection selon les principes de l’architecture birmane du XIXe siècle. C’est un large Shen-yang avec quatre niveaux de toitures séparés. Les décorations et ornements, les sculptures raffinées des parapets et des portes donnent une indication de la richesse du palais royal disparu.

La Pagode Kuthodaw


Au pied de Mandalay Hill, la pagode Kuthodaw fut érigée à partir de 1857 par le roi Mindon Min.

Elle abrite ce que les Birmans appellent “le plus grand livre du monde” :

729 stèles de marbre gravées des textes du canon bouddhique, chacune protégée dans une petite kyauksa gu (chapelle blanche) surmontée d’un stûpa chaulé.

Au centre, un stûpa doré de 57 mètres s’élève, inspiré de la Shwezigon de Bagan.

L’ensemble forme un lieu d’une sérénité saisissante, symbole de la sagesse et de la dévotion du royaume birman.

C’est un ensemble de stûpas bouddhistes construit à partir de 1857 par le roi Mindon Min au pied de Mandalay Hill. Cette pagode abrite le plus grand livre du monde par la taille. Il est gravé sur 729 stèles de marbre protégées chacune dans une kyauksa gu, ou grotte à inscription, sous un petit stûpa chaulé.
C’est un ensemble de stûpas bouddhistes construit à partir de 1857 par le roi Mindon Min au pied de Mandalay Hill. Cette pagode abrite le plus grand livre du monde par la taille. Il est gravé sur 729 stèles de marbre protégées chacune dans une kyauksa gu, ou grotte à inscription, sous un petit stûpa chaulé.
C’est un ensemble de stûpas bouddhistes construit à partir de 1857 par le roi Mindon Min au pied de Mandalay Hill. Cette pagode abrite le plus grand livre du monde par la taille. Il est gravé sur 729 stèles de marbre protégées chacune dans une kyauksa gu, ou grotte à inscription, sous un petit stûpa chaulé.

Après deux jours magiques passés à Mandalay, nous avons pris la route, au matin du troisième jour, vers le port de Mayan Gyan.

Une petite embarcation, frêle mais vaillante, nous attendait parmi des centaines de bateaux amarrés dans un désordre pittoresque.

Beaucoup servaient de logement à des familles modestes, vivant ici dans une étonnante promiscuité : des enfants jouaient sur les ponts, des femmes faisaient la lessive ou la vaisselle, d’autres puisaient l’eau du fleuve — verte, épaisse, vivante.

C’était un bidonville flottant, à la fois chaotique et plein d’humanité.


Nous avons embarqué pour une heure de navigation paisible sur l’Ayeyarwady, glissant entre les reflets du ciel et les barques de pêcheurs.

Au fil de la rivière, la vie défilait : des buffles s’abreuvaient, des moines marchaient en silence le long des berges, des enfants nous saluaient en riant.

nous sommes partis au matin du troisième en direction du “port“ de Mayan Gyan de Mandalay pour une petite croisière vers la ville de Mingun à 11 km en amont de la rivière Ayeyarwady sur la rive Ouest de Mandalay.
nous sommes partis au matin du troisième en direction du “port“ de Mayan Gyan de Mandalay pour une petite croisière vers la ville de Mingun à 11 km en amont de la rivière Ayeyarwady sur la rive Ouest de Mandalay.
nous sommes partis au matin du troisième en direction du “port“ de Mayan Gyan de Mandalay pour une petite croisière vers la ville de Mingun à 11 km en amont de la rivière Ayeyarwady sur la rive Ouest de Mandalay.

Bientôt, au loin, la silhouette massive du grand stûpa inachevé de Mingun Pathodawgyi apparut, dominant la rive ouest comme une promesse de mystère.


Mingun : မင်းကွန်း


Situé sur la rive ouest de l’Ayeyarwady, à une dizaine de kilomètres au nord de Mandalay, Mingun est un lieu fascinant, à la fois empreint de grandeur et de mystère.

Autrefois, cette petite cité royale fut le théâtre d’un rêve démesuré — celui d’un roi qui voulut bâtir la plus haute pagode du monde.


Le Stûpa royal de Mingun Pathodawgyi


Les immenses ruines du Mingun Pathodawgyi sont tout ce qu’il reste d’un projet colossal entrepris par le roi Bodawpaya en 1790.

Des milliers de prisonniers de guerre et d’esclaves furent réquisitionnés pour édifier ce stûpa monumental.

Mais l’ampleur du chantier épuisait le royaume et son peuple, et bientôt, le mécontentement gagna jusqu’à la cour.


Pour freiner la folie du souverain, on raconte qu’une prophétie fut inventée :


Le jour où la pagode sera achevée, le royaume s’effondrera.”


Profondément superstitieux, Bodawpaya ordonna alors de ralentir les travaux, puis, à sa mort, le projet fut définitivement abandonné.

Les ruines sont les restes d'un projet de construction massif commencé par le roi Bodawpaya en 1790 qui a été intentionnellement laissé inachevé. Bodawpaya a utilisé des milliers de prisonniers de guerre de ses campagnes expansionnistes et des esclaves travaillant à la construction du stupa. L’édification de ce monumental stûpa a également été considéré comme ayant un trop lourd tribut sur la population et l'État. Une prophétie aurait été créée pour arrêter le projet.
Les ruines sont les restes d'un projet de construction massif commencé par le roi Bodawpaya en 1790 qui a été intentionnellement laissé inachevé. Bodawpaya a utilisé des milliers de prisonniers de guerre de ses campagnes expansionnistes et des esclaves travaillant à la construction du stupa. L’édification de ce monumental stûpa a également été considéré comme ayant un trop lourd tribut sur la population et l'État. Une prophétie aurait été créée pour arrêter le projet.
Les ruines sont les restes d'un projet de construction massif commencé par le roi Bodawpaya en 1790 qui a été intentionnellement laissé inachevé. Bodawpaya a utilisé des milliers de prisonniers de guerre de ses campagnes expansionnistes et des esclaves travaillant à la construction du stupa. L’édification de ce monumental stûpa a également été considéré comme ayant un trop lourd tribut sur la population et l'État. Une prophétie aurait été créée pour arrêter le projet.

Le stûpa, s’il avait été achevé, aurait atteint 150 mètres de haut.

Aujourd’hui, il ne mesure qu’une cinquantaine de mètres, mais demeure le plus grand amas de briques du monde, avec plus de 100 millions de blocs assemblés.

Un tremblement de terre, en 1839, fendit la façade en plusieurs endroits, laissant d’immenses crevasses qui accentuent encore sa beauté mélancolique.


Le site est davantage un monument historique qu’un lieu de culte, mais à l’intérieur subsiste un petit sanctuaire, abritant une image du Bouddha devant laquelle les habitants viennent encore prier.

Sous le soleil brûlant, la masse ocre du stûpa semble vibrer, figée entre la folie des hommes et la patience du temps.


La Cloche de Mingun


Non loin de là, le roi Bodawpaya fit également fondre une cloche gigantesque entre 1808 et 1810, destinée à accompagner son immense stûpa.

Pesant 90 tonnes, la cloche de Mingun est aujourd’hui la deuxième plus grande cloche sonnante au monde.

Suspendue sous un simple abri de bois, elle résonne d’un son profond et métallique, presque sacré, qui semble faire écho à l’âme du fleuve et des collines alentour.

Le roi Bodawpaya a également fait couler une cloche gigantesque pour accompagner son énorme stupa. La cloche de Mingun, pesant 90 tonnes, est aujourd'hui la deuxième plus grande cloche qui sonne au monde.
Le roi Bodawpaya a également fait couler une cloche gigantesque pour accompagner son énorme stupa. La cloche de Mingun, pesant 90 tonnes, est aujourd'hui la deuxième plus grande cloche qui sonne au monde.

Après avoir admiré la cloche, nous montons dans un taxi local bringuebalant, cahotant sur les pistes poussiéreuses.

Pas très rapide, assez tapecul comme on dit, mais tellement fun !

Le trajet, à lui seul, est déjà une aventure.


Bientôt, une forme immaculée apparaît à l’horizon : la pagode blanche de Myatheindan, aussi appelée pagode Hsinbyume.

Nous prenons un taxi local pour aller jusqu’à la pagode blanche de Myatheindan.  Pas très rapide et assez tapecul mais tellement Fun…

La Pagode blanche de Myatheindan :


Édifiée en 1816 par le roi Bagyidaw, elle fut construite en mémoire de son épouse bien-aimée, la princesse Hsinbyume, morte en couches.


Entièrement recouverte de chaux blanche, la pagode évoque la mythique montagne Meru, centre de l’univers bouddhique.

Ses sept terrasses ondulantes symbolisent les sept chaînes de montagnes qui, selon la cosmologie bouddhiste, mènent vers le sommet du mont sacré.

On y grimpe pieds nus, entre les vagues de plâtre éclatant, dans un silence baigné de lumière.

De là-haut, la vue sur le fleuve et sur le stûpa de Mingun est tout simplement magnifique.

La pagode a été construite en 1816 par le roi Bagyidaw. Elle est dédiée à la mémoire de sa première épouse et cousine, la princesse Hsinbyume. Recouverte de peinture blanche, la pagode est calquée sur des descriptions de la mythique pagode Sulamani sur le Mont Meru, et les parties inférieures de la pagode représentent la montagne.
La pagode a été construite en 1816 par le roi Bagyidaw. Elle est dédiée à la mémoire de sa première épouse et cousine, la princesse Hsinbyume. Recouverte de peinture blanche, la pagode est calquée sur des descriptions de la mythique pagode Sulamani sur le Mont Meru, et les parties inférieures de la pagode représentent la montagne.
La pagode a été construite en 1816 par le roi Bagyidaw. Elle est dédiée à la mémoire de sa première épouse et cousine, la princesse Hsinbyume. Recouverte de peinture blanche, la pagode est calquée sur des descriptions de la mythique pagode Sulamani sur le Mont Meru, et les parties inférieures de la pagode représentent la montagne.

Sous le soleil déclinant, la blancheur de la pagode se teinte d’or pâle. 

Le fleuve Irrawaddy quand à lui, s’étire, paisible, jusqu’à l’horizon.

C’est un lieu de pureté et de paix, une dernière halte pleine de douceur avant de reprendre la route du retour vers Mandalay.


Après le petit-déjeuner, nous quittons l’hôtel pour prendre un vol à destination de Heho, sur le plateau Shan.

À l’arrivée, notre chauffeur nous attend pour nous conduire vers Pindaya, à une soixantaine de kilomètres — environ une heure et demie de route à travers des paysages vallonnés et verdoyants.


Pindaya : ပင်းတယ


Nichée à 1 500 mètres d’altitude, Pindaya est une petite ville tranquille, connue dans tout le pays pour ses grottes sacrées qui surplombent un lac paisible.

Elles abritent plus de neuf mille statues de Bouddha, offertes au fil des siècles par les pèlerins depuis le XVIIᵉ siècle.

L’endroit dégage une atmosphère à la fois mystique et apaisante : on y chemine entre les stûpas dorés et les niches sculptées, dans une lumière tamisée d’encens et de poussière dorée.

Nichée à 1 500 m d’altitude dans la région de Shan, Pindaya est surtout connue pour les cavernes surplombant un lac et qui contiennent plus de neuf mille offrandes représentant Bouddha offertes depuis le XVIIe siècle. Un sanctuaire créé pour honorer la légende d’un prince héroïque qui secouru sept princesses tombées dans le piège d’une monstrueuse araignée. Le nom Pindaya vient d’ailleurs de la déformation de “Pinku Ya Pyi“, qui signifie “j’ai tué l’araignée“.
Nichée à 1 500 m d’altitude dans la région de Shan, Pindaya est surtout connue pour les cavernes surplombant un lac et qui contiennent plus de neuf mille offrandes représentant Bouddha offertes depuis le XVIIe siècle. Un sanctuaire créé pour honorer la légende d’un prince héroïque qui secouru sept princesses tombées dans le piège d’une monstrueuse araignée. Le nom Pindaya vient d’ailleurs de la déformation de “Pinku Ya Pyi“, qui signifie “j’ai tué l’araignée“.
Nichée à 1 500 m d’altitude dans la région de Shan, Pindaya est surtout connue pour les cavernes surplombant un lac et qui contiennent plus de neuf mille offrandes représentant Bouddha offertes depuis le XVIIe siècle. Un sanctuaire créé pour honorer la légende d’un prince héroïque qui secouru sept princesses tombées dans le piège d’une monstrueuse araignée. Le nom Pindaya vient d’ailleurs de la déformation de “Pinku Ya Pyi“, qui signifie “j’ai tué l’araignée“.

La légende raconte qu’un prince héroïque aurait un jour délivré sept princesses retenues prisonnières dans la grotte 

par une araignée géante.

C’est de ce mythe qu’est né le nom de Pindaya, dérivé de “Pinku Ya Pyi”, qui signifie “J’ai tué l’araignée”.

Aujourd’hui, la grotte se visite par un ascenseur métallique peu esthétique, mais dès l’entrée, la magie du lieu efface vite ce détail moderne.

Des milliers de Bouddhas scintillent dans la pénombre — certains dorés, d’autres anciens et sombres, témoins silencieux de siècles de dévotion.


Nous reprenons ensuite la route vers la ville de Nyaung Shwe, porte d’entrée du lac Inle.

Ce lac d’eau douce, perché à 884 mètres d’altitude, est l’un des joyaux du Myanmar et une destination incontournable pour les voyageurs.


Le Lac Inle : အင်းလေးကန်


Couvrant près de 12 000 hectares, il s’étend comme un miroir d’argent au cœur des montagnes Shan.

Peu profond — à peine deux mètres en saison sèche, quatre en saison des pluies —, il nourrit une population d’environ 70 000 habitants, répartis entre villages flottants et maisons sur pilotis.

Les habitants, les Intha, vivent ici en parfaite harmonie avec l’eau, à la fois pêcheurs, fermiers et artisans

Site coup de cœur

À notre arrivée, nous embarquons sur une pirogue à moteur.

À toute vitesse, nous glissons sur un canal étroit, longeant les premières maisons sur pilotis, pour rejoindre notre hôtel situé sur la rive est du lac.

Le vent, les éclaboussures, les rires d’enfants sur les passerelles de bambou : tout évoque la liberté et la simplicité.

Une fois arrivé, nous sommes montés sur une pirogue à moteur. Nous voilà partis à toute vitesse sur un canal, longeant les premières habitations sur pilotis, pour rejoindre notre hôtel en plein milieux du lac afin de déposer nos bagag

Les pêcheurs Intha


Sur le lac, la vie se déroule au rythme lent des embarcations.

Les pêcheurs Intha sont célèbres pour leur technique unique de rame : debout à la poupe, ils rament d’une jambe, l’autre enroulée autour de la godille, pour garder les mains libres et observer au-dessus des herbes flottantes.

Leur silhouette gracile, se découpant sur l’eau au lever du soleil, est l’un des symboles les plus emblématiques de la Birmanie.

Les femmes, elles, rament assises, jambes croisées, avec une élégance tranquille.

Les pêcheurs Intha rament d'une façon unique, debout sur une jambe à la poupe et l'autre enroulée autour de la godille.
Les pêcheurs Intha rament d'une façon unique, debout sur une jambe à la poupe et l'autre enroulée autour de la godille.
Les pêcheurs Intha rament d'une façon unique, debout sur une jambe à la poupe et l'autre enroulée autour de la godille.

La vie sur le lac


L’après-midi, nous partons pour une longue excursion à la découverte de la vie traditionnelle des habitants du lac.

Les fermiers Intha cultivent leurs légumes et leurs fruits sur de véritables jardins flottants.

Ces plates-formes sont constituées de racines et de plantes aquatiques arrachées aux profondeurs du lac, assemblées en longues nappes retenues par des pieux de bambou.

Elles montent et descendent avec le niveau de l’eau, résistant ainsi aux crues, et produisent des récoltes abondantes grâce à la richesse nutritive du lac.

Les rives, quant à elles, sont consacrées à la culture du riz.

En naviguant le long des berges, nous découvrons des villages entiers sur pilotis, entourés de jardins flottants.

Les habitants vaquent à leurs occupations, les enfants rient et font des signes, les femmes lavent le linge au bord des plateformes, tandis que des buffles paissent non loin, les pattes dans l’eau.

Tout semble suspendu, comme si le temps s’écoulait plus lentement ici, au rythme des flots.

Nous naviguons le long des berges en longeant de beaux villages avec leurs maisons sur pilotis entourées de jardins flottant. Les habitants s’activent à leurs occupations en nous faisant des signes de la main pour nous saluer.
Nous naviguons le long des berges en longeant de beaux villages avec leurs maisons sur pilotis entourées de jardins flottant. Les habitants s’activent à leurs occupations en nous faisant des signes de la main pour nous saluer.
Nous naviguons le long des berges en longeant de beaux villages avec leurs maisons sur pilotis entourées de jardins flottant. Les habitants s’activent à leurs occupations en nous faisant des signes de la main pour nous saluer.

Le lendemain matin, nous prenons la direction du sud-ouest du lac Inle pour visiter le marché de Phaung Daw Oo, situé au pied de la grande pagode Hpaung Daw U, l’un des lieux de pèlerinage les plus sacrés de l’État Shan.


Le Marché de Phaung Daw Oo


Le marché s’anime dès l’aube : un dédale d’étals improvisés, de paniers d’osier et de fruits étincelants posés à même le sol.

C’est un marché local typique très animé avec ses étales de produits locaux déposés à même le sol.
C’est un marché local typique très animé avec ses étales de produits locaux déposés à même le sol.
C’est un marché local typique très animé avec ses étales de produits locaux déposés à même le sol.

Les femmes, drapées dans leurs longyis colorés, portent sur la tête les coiffes rouges ou orange typiques de l’ethnie Shan.

Leurs visages, d’une beauté douce et digne, sont recouverts d’une fine couche de Thanaka, cette pâte végétale blanc-jaune utilisée en Birmanie depuis plus de deux millénaires.


Le Thanaka, fabriqué à partir de l’écorce ou des racines d’un arbre que l’on râpe avec un peu d’eau sur une pierre circulaire appelée kyauk pyin, protège la peau du soleil tout en la parfumant délicatement.

Les femmes l’appliquent sur les joues, le front ou le nez, parfois en motifs floraux, en signe à la fois de soin et de coquetterie.

Des femmes portent leur coiffe rouge ou orange traditionnelle de Shan et souvent leur visage arborent un masque en Thanaka. C’est une pâte cosmétique blanc-jaune d’origine végétale couramment utilisée en Birmanie. Celle-ci s’étale sur les joues, le front, le nez et parfois les bras.
Des femmes portent leur coiffe rouge ou orange traditionnelle de Shan et souvent leur visage arborent un masque en Thanaka. C’est une pâte cosmétique blanc-jaune d’origine végétale couramment utilisée en Birmanie. Celle-ci s’étale sur les joues, le front, le nez et parfois les bras.
C’est une pâte cosmétique blanc-jaune d’origine végétale  couramment utilisée en Birmanie.

Dans ce marché vibrant, le temps semble suspendu entre tradition et simplicité : les rires, les marchandages, les parfums d’épices et de fleurs composent une véritable scène de vie birmane.


La Tribu des PadaungLes Femmes au Long Cou


Dans l’après-midi, nous partons à la rencontre d’un peuple singulier : la tribu des Padaung, souvent appelée les femmes au long cou.

Leur beauté intrigante est marquée par ces colliers-spirales en laiton qu’elles portent autour du cou, parfois depuis l’enfance.

À l’âge de cinq ans environ, les fillettes reçoivent leur première spirale, remplacée au fil des ans par d’autres, plus longues, à mesure qu’elles grandissent.

Contrairement à la croyance populaire, ces colliers n’allongent pas les vertèbres cervicales : ils exercent une pression sur les côtes, qui s’inclinent vers le bas, donnant l’illusion d’un cou allongé.

Les femmes de cette tribu portent des ornements autour du cou que l’on peut qualifier de  collier-spirale.

Les spirales ne sont pas ajoutées les unes après les autres, mais entièrement remplacées, et peuvent être retirées sans danger, même si les muscles, affaiblis par des années de port, demandent du temps pour se réadapter.


Voir ces femmes, fières et gracieuses, dans leurs tenues traditionnelles aux couleurs éclatantes, est une expérience troublante et fascinante.

Derrière ce rituel ancestral se cache un héritage culturel complexe, transmis de génération en génération comme un symbole d’identité et de beauté.


En fin de journée, nous regagnons notre hôtel, le Paradise Inle Resort, situé sur la rive est du lac.

Le complexe, entièrement construit en matériaux locaux, semble flotter sur l’eau.

De longues passerelles de bois relient les bungalows au bâtiment principal, à la réception, au restaurant et à la jetée.

Les chambres, spacieuses et lumineuses, disposent d’un petit salon et d’une terrasse privée offrant une vue splendide sur le lac et les montagnes environnantes.

C’est un bel hôtel sur pilotis qui se trouve  sur la rive Est du lac. Des passerelles en bois relient tous les bungalows au bâtiment principal de la réception, au restaurant et à la jetée. Le complexe est entièrement fabriqué à partir de matériaux locaux. Les chambres bungalows ont un coin salon et une terrasse avec une vue superbe sur le lac. Le service est agréable et souriant, et on y mange très bien.
C’est un bel hôtel sur pilotis qui se trouve  sur la rive Est du lac. Des passerelles en bois relient tous les bungalows au bâtiment principal de la réception, au restaurant et à la jetée. Le complexe est entièrement fabriqué à partir de matériaux locaux. Les chambres bungalows ont un coin salon et une terrasse avec une vue superbe sur le lac. Le service est agréable et souriant, et on y mange très bien.
C’est un bel hôtel sur pilotis qui se trouve  sur la rive Est du lac. Des passerelles en bois relient tous les bungalows au bâtiment principal de la réception, au restaurant et à la jetée. Le complexe est entièrement fabriqué à partir de matériaux locaux. Les chambres bungalows ont un coin salon et une terrasse avec une vue superbe sur le lac. Le service est agréable et souriant, et on y mange très bien.

Au coucher du soleil, la lumière dore la surface de l’eau.

Depuis notre terrasse, nous observons les pêcheurs Intha regagner lentement leurs villages sur pilotis, tandis qu’un silence presque sacré enveloppe le lac.

Le service est chaleureux et souriant, et le dîner, composé de spécialités locales, fut un moment de pur bonheur.

Une soirée paisible, bercée par le clapotis de l’eau et les chants lointains des moines.


Tôt dans la matinée, nous quittons notre hôtel sur le lac Inle pour une nouvelle journée de découvertes.

Notre route serpente à travers les collines verdoyantes de l’État Shan, en direction des pagodes de Kakku, situées à environ une heure de Taunggyi.


Les Pagodes de Mwe Taw Kakku


Longtemps interdit aux étrangers — jusqu’en 2001 —, le site de Mwe Taw Kakku est un joyau caché au cœur du territoire du peuple Pa-O, une ethnie montagnarde du Myanmar.

Il s’agit d’un ensemble extraordinaire de plus de 2 000 pagodes, disposées sur une surface d’environ 300 mètres de large sur 150 de long.

Vue d’en haut, la forêt de stûpas dorés semble onduler comme une mer de prières figées dans le temps.


Selon la légende, les premières pagodes auraient été érigées vers 300 avant J.-C. par des missionnaires bouddhistes envoyés par l’empereur Ashoka, grand propagateur du bouddhisme en Asie.

Le stûpa central, appelé Asokar Stupa, daterait quant à lui du XVIᵉ siècle.

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Un océan de pagodes


Kakku est un lieu magique, à la fois majestueux et intime.

Les pagodes, construites en pierre ou en brique, sont richement ornées de sculptures délicates, de motifs floraux, de niches abritant des Bouddhas et de clochettes tintinnabulantes suspendues au vent.

Elles s’alignent avec une précision presque géométrique, formant des allées étroites où l’on se perd volontiers, guidé par la lumière dorée du matin.


Ce jour-là, nous avions la chance d’être seuls sur le site.

Le silence n’était troublé que par le bruissement du vent et le chant des oiseaux.

Flâner dans cet endroit unique, au milieu de ces milliers de pagodes dorées, fut un moment d’une grande intensité spirituelle.

Chaque pas semblait nous rapprocher d’un autre temps, d’une autre dimension.


Pour beaucoup, Kakku est la perle de la Birmanie — et je comprends pourquoi.

Ce lieu possède une beauté si pure qu’il en devient inoubliable.


En fin d’après-midi, nous reprenons la route vers le lac Inle, encore émerveillés par ce que nous venions de voir.

Sur le chemin du retour, nous faisons halte dans la petite ville de Nyaung Shwe, au bord du lac, pour visiter un dernier joyau : le monastère de Shwe Yan Pyay.


Nyaug Shwe : ညောင်ရွှေ


Le Monastère de Shwe Yan Pyay


Construit en 1907, le monastère de Shwe Yan Pyay est entièrement bâti en teck rouge sombre, reposant sur de solides pilotis.

Son architecture, à la fois sobre et raffinée, dégage une impression de sérénité.

L’intérieur, richement sculpté à la main, dévoile un plafond doré et des panneaux décorés de motifs floraux et religieux d’une finesse exquise.


C’est aussi un centre de formation pour jeunes moines, et il n’est pas rare d’y croiser de jeunes novices en robe safran, riant ou méditant à l’ombre des colonnes de bois.

Leurs silhouettes se découpent dans les fameuses fenêtres ovales du monastère, qui encadrent comme des tableaux vivants la vie monastique quotidienne.

Construit en 1907, il possède un intérieur magnifiquement sculpté, au plafond doré et repose sur de solide pilotis. C’est un centre de formation pour jeunes moines.
Construit en 1907, il possède un intérieur magnifiquement sculpté, au plafond doré et repose sur de solide pilotis. C’est un centre de formation pour jeunes moines.
Construit en 1907, il possède un intérieur magnifiquement sculpté, au plafond doré et repose sur de solide pilotis. C’est un centre de formation pour jeunes moines.

Non loin de là, une petite pagode abrite de splendides peintures murales retraçant la vie du Bouddha, ainsi qu’une centaine de niches où reposent de petites statues dorées.

L’ensemble forme un lieu d’une quiétude rare, empreint de lumière et de douceur.


C’était notre dernière nuit sur le lac Inle.

Le crépuscule enveloppait les montagnes d’une lueur rose et dorée.

Construit en 1907, il possède un intérieur magnifiquement sculpté, au plafond doré et repose sur de solide pilotis. C’est un centre de formation pour jeunes moines.

Le lendemain, nous devions reprendre la route vers Yangon, puis le vol du retour vers la France.

Mais une partie de nous resterait ici, sur ces eaux tranquilles, entre ciel et montagne.

Destination coup de cœur

Conclusion

La Birmanie est une destination magique, un pays extraordinaire qui m’a ouvert les portes d’un monde d’une beauté rare.

J’y ai découvert des lieux incroyables et incontournables, un patrimoine fabuleux, empreint d’une culture millénaire et d’une profonde spiritualité.


De la magie de Bagan à la sérénité du lac Inle, du mystère des milliers de pagodes à la richesse infinie des paysages, chaque étape fut une révélation.

Mais plus encore que les sites eux-mêmes, ce sont les regards, les sourires et la gentillesse légendaire du peuple birman qui m’ont touché au cœur.


Ce voyage m’a laissé un souvenir impérissable, une empreinte lumineuse que le temps n’effacera pas.

La Birmanie restera pour moi un véritable coup de cœur, un lieu où la beauté du monde semble se mêler à celle des âmes.

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Malheureusement, aujourd’hui, la Birmanie souffre.

Depuis le coup d’État militaire de 2021, le pays s’est refermé sur lui-même.

Les tensions politiques, les violences et les tremblements de terre récents, notamment celui qui a encore fragilisé les temples de Bagan, rendent désormais les voyages presque impossibles.

Les sentiers que j’ai parcourus, les marchés que j’ai traversés, les pagodes que j’ai admirées dorment à présent dans un silence inquiet.


Je garde l’espoir qu’un jour, la paix reviendra dans ce pays merveilleux, que ses habitants retrouveront la liberté et la sérénité qu’ils méritent tant.

Et alors, peut-être, les voyageurs pourront de nouveau s’émerveiller devant les trésors du Myanmar, comme j’ai eu la chance de le faire.

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C’est une destination magique. Un pays extraordinaire qui m’a fait découvrir des lieux incroyables et incontournables. La Birmanie a un patrimoine fabuleux, riche d’une culture millénaire. Elle offre de précieux trésors comme, la magie de Bagan, la beauté du Lac Inle, le mystère de milliers de pagodes, la richesse des paysages, et bien sûr la joie de vivre et la gentillesse légendaire des habitants. Ce voyage m’a laissé un souvenir impérissable. J’ai adoré, un vrai coup de cœur !
C’est une destination magique. Un pays extraordinaire qui m’a fait découvrir des lieux incroyables et incontournables. La Birmanie a un patrimoine fabuleux, riche d’une culture millénaire. Elle offre de précieux trésors comme, la magie de Bagan, la beauté du Lac Inle, le mystère de milliers de pagodes, la richesse des paysages, et bien sûr la joie de vivre et la gentillesse légendaire des habitants. Ce voyage m’a laissé un souvenir impérissable. J’ai adoré, un vrai coup de cœur !
C’est une destination magique. Un pays extraordinaire qui m’a fait découvrir des lieux incroyables et incontournables. La Birmanie a un patrimoine fabuleux, riche d’une culture millénaire. Elle offre de précieux trésors comme, la magie de Bagan, la beauté du Lac Inle, le mystère de milliers de pagodes, la richesse des paysages, et bien sûr la joie de vivre et la gentillesse légendaire des habitants. Ce voyage m’a laissé un souvenir impérissable. J’ai adoré, un vrai coup de cœur !

  Carte de notre périple

Exemple de périple en Birmanie

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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