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                                                                                                                                                   By Steph

BLOG POUR LES AMOUREUX DES VOYAGES

Voyage Evasion Decouverte
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Amman  -  Jabal al-Qal’a  -  Ajlun  -  Jerash  -  Châteaux du Désert  -  Mont Nebo  -  Mer Morte    

Al-Karak  -  Pétra  -  Siq Al-Barid  -  Wadi Rum

JORDANIE








Terre de légendes…


Ce voyage est une extraordinaire plongée dans l’histoire des hommes. Située aux confins du moyen orient et du monde méditerranéen, la Jordanie a été le carrefour de nombreuses civilisations. 

C’est une terre de couleur, riche de l’héritage du monde antique et de ses trésors d’histoire. Pétra, l’une des sept nouvelles merveilles du monde moderne, suffit à elle seule pour impressionner les voyageurs les plus expérimentés. 


Cela faisait longtemps que j’avais envie d’aller visiter la Jordanie. Mais à l’époque, la région ne m’inspirait pas confiance. 

Avec un ami, nous avons décidé de combiner deux voyages en un et de partir, 15 jours fin janvier 2006, visiter la Jordanie et la Syrie. Et tout ça, pour nourrir nos âmes d'aventuriers gourmands d'histoire et voir enfin l’extraordinaire cité antique de Pétra en Jordanie et la mythique cité antique de Palmyre en Syrie. 

À l’époque ce n’était pas des pays très visités. Donc une destination parfaite pour nous. 

En Jordanie nous avons découvert un vrai havre de paix au cœur du Moyen-Orient. Un pays 

vraiment merveilleux où nous avons eu un accueil exceptionnel.

Le pays regorge de sites historiques et de paysages naturels incroyables qui invitent à la découverte. 

La Jordanie a vu se succéder au fil des siècles de nombreuses civilisations, dont on retrouve 

aujourd’hui les traces et l’héritage aux quatre coins du territoire.  


Nous avons opté pour un voyage avec un guide et un chauffeur qui sont restés avec nous pendant tout le voyage. Nous avons eu la grande chance d’avoir un guide agrégé d’histoire et d’archéologie, rien que ça ! Il était passionné par l’histoire de son pays et nous l’a transmis tout le long du voyage. 


Nous sommes arrivés à Amman où nous y avons passé trois nuits.


Amman : عمان


Capital de la Jordanie, Amman à l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparaît dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. C’est la plus grande ville de Jordanie.  









Jabal al-Qal'a ou citadelle d'Amman

Située au sommet d'une colline en forme de L, elle est l'une des sept jabal qui formaient la ville antique. Il est aujourd'hui un musée archéologique en plein-air. De là-haut, il y a une jolie vue de Amman.









Le lendemain nous avons pris la route vers le nord pour Ajlun, à 1h30 de Amman.  

 

Ajlun : عجلون


C’est une petite ville à 793 m d’altitude qui possède un imposant château de XIIe siècle partiellement détruit lors d’une incursion mongole.


Le Château fort de Ajlun

Il est connu sous le nom de Qal'at Ar-Rabada. C’est une forteresse musulmane qui a été construite sur la colline appartenant au mont Ajlun. 

De ses hauteurs, le château gardait trois oueds qui descendent vers la vallée du Jourdain.












Après la visite, nous avons rebroussé chemin en direction de Jerash à une trentaine de minutes de voiture du château où se trouve la cité antique de Gérasa.


Jerash : جرش


Gérasa

Cette cité a été fondée à la fin du IVe siècle av. J.C.. On y découvre un grand nombre de monuments qui ont été dégagés et, souvent, même reconstitués. Ce qui donne un aspect exceptionnel au site. Nous étions les seuls touristes sur le lieu et nous avions l’impression d’avoir fait un voyage dans le temps.  








C’est vraiment une vraie merveille ! 

Deuxième nuit à Amman.


Après un bon petit déjeuner, notre chauffeur nous attendait patiemment pour nous emmener sur la route des châteaux du désert à 120 km. 

Il en existe environ entre 660 et 750. C’est beaucoup, nous en avons visité que trois ! 


Les Châteaux du désert


Le premier a été le château Qasr Kharana, un des plus connus. Magnifique au milieu de nulle part, il a probablement été construit au début du VIIIe siècle comme en témoigne une inscription de l'une des chambres subsistant malgré l'influence du courant sassanide. Qasr Kharana a certainement remplacé une maison grecque ou byzantine antérieure. C'est un des premiers exemples d'architecture islamique dans la région.

La fonction du bâtiment est, de nos jours, encore floue. Le terme de “château“ semble inapproprié au vu de l'agencement et des décorations intérieures qui ne laissent pas croire à une fonction militaire. 








Si les châteaux du désert tirent leur origine de l’architecture romano-byzantine, fortifiée ou rurale, telle qu’elle existait en Syrie avant l’Islam, Qasr Kharana se singularise par ses traits hérités de l’Iran Sassanide. 


Le deuxième, très célèbre aussi, le château Qusair Amra est plus un petit palais. C’est l'un des exemples les plus remarquables du premier art omeyyade et de l'architecture islamique. Le château, qui aurait été utilisé comme lieu de villégiature par le calife ou par ses princes pour le sport et le plaisir, est couvert de fresques décrivant des scènes de chasse.  








Il contient également un système thermal divisé en trois pièces, témoignant d'une influence romaine. 


Le troisième était le superbe château Qasr Azraq - Forteresse Bleue. Le château est construit en basalte noir trouvé localement. Les 

portes en pierre sont très lourdes, 1 tonne pour chacune des parties de la porte principale et 3 tonnes pour les simples portes. Elles peuvent assez facilement se déplacer, grâce à l'huile de palmier.

Le choix inhabituel de la pierre s'explique en partie par l'absence de tout bois à proximité, à part le bois de palmier, impropre à ce genre de construction. 








L'importance stratégique du château vient de ce qu'il se trouve au milieu de l'oasis d'Azraq, la seule source permanente d'eau douce du désert environnant, sur près de 12 000 km².

Plusieurs civilisations ont occupé le site pour sa valeur stratégique dans cette région désertique éloignée et aride. La région a été habitée par les Nabatéens, vers 200, puis est passée sous contrôle de l'Empire romain. Les Romains ont construit une structure en basalte, qui a été réutilisée par les Byzantins et l'empire des Omeyyades. 

Troisième nuit à Amman


Direction le Mont Nebo à une trentaine de kilomètres d’Amman. 


Mont Nebo :  جبل نيبو


Situé à l’Ouest de Amman, à une quarantaine de kilomètres, c’est un sommet de 817 mètres d’altitude. Le site actuel qui se visite est le ras Siyagha, qui se traduit de l'araméen d'origine par  “colline du monastère“. 

Au IVe siècle, un sanctuaire chrétien primitif, église quadrangulaire triconque, est construit sur le sommet occidental du mont Nébo. Réputé abriter le mausolée de Moïse mais dont on ne connaît pas l'endroit exact de la sépulture. Si elle existe car l'historicité de ce personnage biblique est inaccessible. Une chapelle baptismale est ajoutée en 530. Le sanctuaire est modifié et restructuré en plan basilical à la fin du VIe siècle jusqu'au début du VIIe siècle. Ce sanctuaire suscite des pèlerinages dès le IVe siècle comme le mentionne le Peregrinatio Aetheriae d'Égérie qui évoque le sanctuaire tenu par des moines égyptiens. 










La basilique du mausolée de Moïse est constituée d'un ensemble de constructions et restructurations, entre le IVe siècle et le début du VIIe siècle, dont :                                                                                                                                              

    -    Monument du Serpent d'airain

    -    Le sanctuaire primitif, 

    -    L’ancien diakonikon-baptistère : la mosaïque principale représente sur quatre 

          registres des scènes de chasse et pastorale. Les mosaïques du baptistère sont l’œuvre 

          des mosaïstes Soel, Kaium et Elijah et datées de 530.

    -    La chapelle du baptistère sud.

    -    La chapelle de la Théotokos “Mère de Dieu“.

 

Après cette visite très instructive, nous sommes partis vers Kerak.

De la route nous avions une superbe vue de la région. 








                         Route des rois                                                                  Le Wadi Mujib                                                                 Région de Kerak

La route de rois est la route que les hébreux empruntèrent avec Moïse.


Avant d’arriver à Al-Karak, nous nous sommes arrêtés sur les rives de la mer Morte. 


La Mer Morte : البحر الميت


C’est un lac salé partagé entre Israël, la Cisjordanie et la Jordanie. Sa surface située à plus de 400 m en dessous du niveau de la mer en fait le point le plus bas de la terre. Elle est réputée pour sa salinité extrêmement élevée, qui permet de flotter facilement, et pour sa boue noire riche en minéraux, utilisée à des fins cosmétiques et thérapeutiques dans les spas de la région. 








Arrivés à Al-Karak écrite aussi Karak ou Kerak. C’est une ville située à quelques kilomètres à l’Est de la Mer Morte et sur le territoire de laquelle a été édité un célèbre château fort croisé au XIIe siècle, le Kerak de Moab. 


Al-Karak : الكرك


Le Kerak de Moab

Le site d'Al-Karak est habité depuis l'âge du fer, et devient une ville importante à l'époque des Moabites qui appellent l'endroit Qir of Moab. Dans la Bible, il est appelé Qer Harreseth et semble avoir été soumis à l'empire assyrien. Le lieu tombe sous la coupe des Nabatéens, puis l'empire romain le conquiert en 105.








Après la visite nous sommes descendus plus au sud en direction de la ville de Wadi Musa. Après 2h30 de route nous sommes arrivés à notre hôtel The Old Village Resort. Idéal car il n’est pas loin du site de Pétra. 


Pétra : البتراء                                                                                         Site coup de cœur 


Le lendemain matin, très tôt et avec beaucoup d’excitation, nous sommes partis pour le Sîq “ le fossé “. Le fameux sentier au fond d’un canyon de 1,5 km de long et jusqu’à 200m de profondeur qui vous emmène jusqu’à la ville antique nabatéenne de Pétra. Un des deux seuls sentiers pour atteindre la cité. 

Nous allions enfin découvrir le joyau de la Jordanie ! 

Notre guide était le vraiment le meilleur… Nous étions les premiers à arpenter ce sentier. Personne devant nous, nous étions comme dans Indiana Jones dans la Dernière Croisade recherchant le Saint Graal. De vrais explorateurs avides de trésors. Il nous manquait plus que le chapeau et le fouet…


 

  











Plus on avançait, plus mon cœur battait. Jusqu’au moment où nous avons commencé à apercevoir le Khazneh à travers le goulet du canyon. Une image qui me restera ancrée dans ma mémoire toute ma vie. 

Pétra veut dire “rocher“ en grec ancien et “la bariolée“ en sémitique. Elle a été créée vers la fin du VIIIe siècle av J.C., et a été occupée par les Nabatéens qui l’ont fait prospérer. Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et des séismes entraîneront l'abandon progressif de la ville. Pétra a abrité à son apogée jusqu'à 25 000 habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert en 1812 par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt. 


Lorsque vous arrivez devant le Khazneh, vous arrivez dans un autre canyon plus large et 

partant en perpendiculaire du Sîq, le wadi Mousa, de là vous descendez vers la cité. 

Toujours avec beaucoup d’excitations, nous commencions à découvrir de nombreux 

tombeaux ainsi que le théâtre romain taillé dans la roche qui pouvait accueillir de 3 000 à 

8 500 personnes. De là vous arrivez dans le centre de la cité avec ses principaux ensembles 

monumentaux comme le temple Qasr el-Bint, l’une des rares structures construites de la cité, 

le temple aux Lions et une superbe allée de colonnade.

Tout autour, creusée dans la roche, il y a plus 700 monuments. On ne savait plus où regarder et quoi photographier. 








En continuant par un sentier puis en montant 800 marches taillées dans la roche, nous sommes tombés sur le Deir “le monastère“. C’est l'un des bâtiments les plus connus et le plus grand de la cité antique de Pétra. Il ressemble fortement au Khazneh, bien que sa façade soit moins ornée, il reste aussi beau. Sa façade mesure 45 m de large sur 42 m de haut. C'est un tombeau ou un édifice qui semble lié à un rite funéraire, probablement celui du roi nabatéen Obodas Ier divinisé. Une imposante urne funéraire de 9 m de haut se trouve à son sommet et est accessible par un escalier. 

Par la suite, le bâtiment sera réutilisé par les Chrétiens comme monastère, ce qui lui vaut son nom actuel. 










On se sentait tout petit devant ce Deir. 

Nous sommes redescendus en direction des 4 tombeaux Royaux. Creusés dans la paroi rocheuse située à l’est de la ville, 4 tombeaux qualifiés de royaux alignent leurs façades. Bien que, jusqu’à ce jour, aucun élément ne permette d’identifier un quelconque monarque, on imagine, au vu de l’importance des tombes, qu’elles devaient appartenir à de hauts dignitaires du royaume.











Le premier tombeau à gauche est la tombe Palais, le deuxième est la tombe corinthienne, le troisième est la tombe de la Soie et le dernier la tombe de l’Urne. 

Le tombeau-palais s’élève à la hauteur d’un immeuble d’une douzaine d’étages. C’est l’édifice le plus haut de Pétra.


Pétra est une ville troglodyte, elle est composée de grés, roche détritique issue de grains de sable. Il s’agit d’une roche très dure. Elle est organisée en strates qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes allant du jaune au violet en passant par le rose ou le rouge, renforcées par l’intensité de la lumière du soleil.  










Avoir pu visiter ce site exceptionnel presque seul à été une expérience fabuleuse. Je sais que malheureusement de nos jours les touristes ont envahi le site. Je suis vraiment heureux de l’avoir visité il y a maintenant 14 ans. 

En fin de journée nous sommes rentrés tranquillement par le même Sîq pour retourner à la voiture, le cœur gros de laisser cette merveille derrière nous. 

Nuit à l’hôtel. 


Le lendemain nous sommes partis à Siq al-Barid “la Petite Pétra“ à 9 km de notre hôtel. 


Siq al-Barid : السيقﺁلبرئد


La Petite Pétra se situe dans un étroit canyon appelé Siq al-Barid. Avec ses citernes à eau, ses maisons sculptées et ses escaliers découpés dans le roc, le site reste incontournable.











C’était un relais pour les caravanes allant à Petra, un caravansérail. Les marchands pouvaient s'y restaurer, faire boire les dromadaires et stocker des marchandises destinées aux marchés avoisinants.  









                          Paysages montagneux d’edom autour de Pétra                                                Paysages autour de Siq al-Barid


Sixième jour, nous partons encore plus dans le sud du pays en direction du Wadi Rum. 

Après 2h30 de voiture nous changeons de véhicule et nous prenons possession d’un 4x4 

plutôt pourri. 

Tout de suite, ça nous met dans l’ambiance… 

En voiture Simone pour de nouvelles aventures !

Et nous voilà partis à la découverte de ce paysage désertique comportant des canyons, des 

arches naturelles, des falaises , des grottes .

Une vraie invitation à partir sur les traces de Lawrence d’Arabie.


Wadi Rum : وادي رم


C’est un paysage désertique comportant des canyons, des arches naturelles, des falaises de grès brun, des grottes et des dunes de couleurs orange. Situé au Sud de l'Arabah, il a été inscrit au Patrimoine mondial en 2011 en tant que bien mixte naturel et culturel. Le site est aussi appelé Iram dans les textes nabatéens.








Sur le plan géologique, le Wadi Rum est une vallée creusée par l'érosion d'un cours d'eau endoréique dans les rochers de grès et de granit. L’homme aussi y a laissé sa signature, sous forme de gravures rupestres bien antérieures au Christ.









Plus de 25 000 pétrographes et de 20 000 inscriptions gravés témoignent de 120 siècles d’occupation humaine permettant de retracer les débuts de l’écriture alphabétique et l’évolution de la pensée de l’homme. 


Après cette randonnée en 4x4 dans ce paysage féerique, nous sommes rentrés à Amman pour notre dernière nuit.  Le lendemain le chauffeur et notre super guide nous ont accompagné dans le nord, à la frontière Syrienne pour la continuation de notre périple. 





                                                                                                                                                                       Destination coup de cœur



Conclusion : Un voyage extraordinaire et dans des conditions exceptionnelles. Si on aime l’aventure, la nature et les ruines archéologiques, c’est une destination parfaite. Visiter Petra a été pour moi la cerise sur le gâteau. Les jordaniens sont adorables et la nourriture de style libanaise est excellente. La Jordanie est un pays sûr, et le sens de l’accueil des Jordaniens met tout de suite à l’aise. Vous pourrez voyager en toute sécurité. 

Nous avons adoré… 

Vraiment, je conseille vivement cette destination incontournable.  



 Carte de notre périple















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Capital de la Jordanie, Amman à l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparaît dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. C’est la plus grande ville de Jordanie.
Capital de la Jordanie, Amman à l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparaît dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. C’est la plus grande ville de Jordanie.
Capital de la Jordanie, Amman à l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparaît dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. C’est la plus grande ville de Jordanie.
Située au sommet d'une colline en forme de L, elle est l'une des sept jabal qui formaient la ville antique. Il est aujourd'hui un musée archéologique en plein-air. De là-haut, il y a une jolie vue de Amman.
Capital de la Jordanie, Amman à l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparaît dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. C’est la plus grande ville de Jordanie.
Capital de la Jordanie, Amman à l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparaît dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. C’est la plus grande ville de Jordanie.
Il est connu sous le nom de Qal'at Ar-Rabada. C’est une forteresse musulmane qui a été construite sur la colline appartenant au mont Ajlun.
Il est connu sous le nom de Qal'at Ar-Rabada. C’est une forteresse musulmane qui a été construite sur la colline appartenant au mont Ajlun.
Il est connu sous le nom de Qal'at Ar-Rabada. C’est une forteresse musulmane qui a été construite sur la colline appartenant au mont Ajlun.
Le château Qasr Kharana, un des plus connus. Magnifique au milieu de nulle part. Il a probablement été construit au début du VIIIe siècle comme en témoigne une inscription de l'une des chambres subsistant malgré l'influence du courant sassanide.
Le château Qasr Kharana, un des plus connus. Magnifique au milieu de nulle part. Il a probablement été construit au début du VIIIe siècle comme en témoigne une inscription de l'une des chambres subsistant malgré l'influence du courant sassanide.
Le château Qasr Kharana, un des plus connus. Magnifique au milieu de nulle part. Il a probablement été construit au début du VIIIe siècle comme en témoigne une inscription de l'une des chambres subsistant malgré l'influence du courant sassanide.
Le deuxième, très célèbre aussi, le château Qusair Amra est plus un petit palais. C’est l'un des exemples les plus remarquables du premier art omeyyade et de l'architecture islamique. Le château, qui aurait été utilisé comme lieu de villégiature par le calife ou par ses princes pour le sport et le plaisir, est couvert de fresques décrivant des scènes de chasse.
Le deuxième, très célèbre aussi, le château Qusair Amra est plus un petit palais. C’est l'un des exemples les plus remarquables du premier art omeyyade et de l'architecture islamique. Le château, qui aurait été utilisé comme lieu de villégiature par le calife ou par ses princes pour le sport et le plaisir, est couvert de fresques décrivant des scènes de chasse.
Le deuxième, très célèbre aussi, le château Qusair Amra est plus un petit palais. C’est l'un des exemples les plus remarquables du premier art omeyyade et de l'architecture islamique. Le château, qui aurait été utilisé comme lieu de villégiature par le calife ou par ses princes pour le sport et le plaisir, est couvert de fresques décrivant des scènes de chasse.
Le troisième était le superbe château Qasr Azraq - Forteresse Bleue. Le château est construit en basalte noir trouvé localement. Les portes en pierre sont très lourdes, 1 tonne pour chacune des parties de la porte principale et 3 tonnes pour les simples portes. Elles peuvent assez facilement se déplacer, grâce à l'huile de palmier. Le choix inhabituel de la pierre s'explique en partie par l'absence de tout bois à proximité, à part le bois de palmier, impropre à ce genre de construction.
Le troisième était le superbe château Qasr Azraq - Forteresse Bleue. Le château est construit en basalte noir trouvé localement. Les portes en pierre sont très lourdes, 1 tonne pour chacune des parties de la porte principale et 3 tonnes pour les simples portes. Elles peuvent assez facilement se déplacer, grâce à l'huile de palmier. Le choix inhabituel de la pierre s'explique en partie par l'absence de tout bois à proximité, à part le bois de palmier, impropre à ce genre de construction.
Le troisième était le superbe château Qasr Azraq - Forteresse Bleue. Le château est construit en basalte noir trouvé localement. Les portes en pierre sont très lourdes, 1 tonne pour chacune des parties de la porte principale et 3 tonnes pour les simples portes. Elles peuvent assez facilement se déplacer, grâce à l'huile de palmier. Le choix inhabituel de la pierre s'explique en partie par l'absence de tout bois à proximité, à part le bois de palmier, impropre à ce genre de construction.
Situé à l’Ouest de Amman, à une quarantaine de kilomètres, c’est un sommet de 817 mètres d’altitude. Le site actuel qui se visite est le ras Siyagha, qui se traduit de l'araméen d'origine par  “colline du monastère“.
Situé à l’Ouest de Amman, à une quarantaine de kilomètres, c’est un sommet de 817 mètres d’altitude. Le site actuel qui se visite est le ras Siyagha, qui se traduit de l'araméen d'origine par  “colline du monastère“.
Situé à l’Ouest de Amman, à une quarantaine de kilomètres, c’est un sommet de 817 mètres d’altitude. Le site actuel qui se visite est le ras Siyagha, qui se traduit de l'araméen d'origine par  “colline du monastère“.
La route de rois est la route que les hébreux empruntèrent avec Moïse.
La route de rois est la route que les hébreux empruntèrent avec Moïse.
La route de rois est la route que les hébreux empruntèrent avec Moïse.
C’est un lac salé partagé entre Israël, la Cisjordanie et la Jordanie.
C’est un lac salé partagé entre Israël, la Cisjordanie et la Jordanie.
C’est un lac salé partagé entre Israël, la Cisjordanie et la Jordanie.
Le site d'Al-Karak est habité depuis l'âge du fer, et devient une ville importante à l'époque des Moabites qui appellent l'endroit Qir of Moab.
Le site d'Al-Karak est habité depuis l'âge du fer, et devient une ville importante à l'époque des Moabites qui appellent l'endroit Qir of Moab.
Le site d'Al-Karak est habité depuis l'âge du fer, et devient une ville importante à l'époque des Moabites qui appellent l'endroit Qir of Moab.
Pétra
Pétra
Pétra
Pétra
Pétra
Pétra
Toujours avec beaucoup d’excitations, nous commencions à découvrir de nombreux  tombeaux ainsi que le théâtre romain taillé dans la roche qui pouvait accueillir de 3 000 à  8 500 personnes. De là vous arrivez dans le centre de la cité avec ses principaux ensembles  monumentaux comme le temple Qasr el-Bint, l’une des rares structures construites de la cité,  le temple aux Lions et une superbe allée de colonnade. Tout autour, creusée dans la roche, il y a plus 700 monuments. On ne savait plus où regarder et quoi photographier.
Toujours avec beaucoup d’excitations, nous commencions à découvrir de nombreux  tombeaux ainsi que le théâtre romain taillé dans la roche qui pouvait accueillir de 3 000 à  8 500 personnes. De là vous arrivez dans le centre de la cité avec ses principaux ensembles  monumentaux comme le temple Qasr el-Bint, l’une des rares structures construites de la cité,  le temple aux Lions et une superbe allée de colonnade. Tout autour, creusée dans la roche, il y a plus 700 monuments. On ne savait plus où regarder et quoi photographier.
Toujours avec beaucoup d’excitations, nous commencions à découvrir de nombreux  tombeaux ainsi que le théâtre romain taillé dans la roche qui pouvait accueillir de 3 000 à  8 500 personnes. De là vous arrivez dans le centre de la cité avec ses principaux ensembles  monumentaux comme le temple Qasr el-Bint, l’une des rares structures construites de la cité,  le temple aux Lions et une superbe allée de colonnade. Tout autour, creusée dans la roche, il y a plus 700 monuments. On ne savait plus où regarder et quoi photographier.
En continuant par un sentier puis en montant 800 marches taillées dans la roche, nous sommes tombés sur le Deir “le monastère“. C’est l'un des bâtiments les plus connus et le plus grand de la cité antique de Pétra. Il ressemble fortement au Khazneh, bien que sa façade soit moins ornée, il reste aussi beau. Sa façade mesure 45 m de large sur 42 m de haut. C'est un tombeau ou un édifice qui semble lié à un rite funéraire, probablement celui du roi nabatéen Obodas Ier divinisé. Une imposante urne funéraire de 9 m de haut se trouve à son sommet et est accessible par un escalier.  Par la suite, le bâtiment sera réutilisé par les Chrétiens comme monastère, ce qui lui vaut son nom actuel.
En continuant par un sentier puis en montant 800 marches taillées dans la roche, nous sommes tombés sur le Deir “le monastère“. C’est l'un des bâtiments les plus connus et le plus grand de la cité antique de Pétra. Il ressemble fortement au Khazneh, bien que sa façade soit moins ornée, il reste aussi beau. Sa façade mesure 45 m de large sur 42 m de haut. C'est un tombeau ou un édifice qui semble lié à un rite funéraire, probablement celui du roi nabatéen Obodas Ier divinisé. Une imposante urne funéraire de 9 m de haut se trouve à son sommet et est accessible par un escalier.  Par la suite, le bâtiment sera réutilisé par les Chrétiens comme monastère, ce qui lui vaut son nom actuel.
En continuant par un sentier puis en montant 800 marches taillées dans la roche, nous sommes tombés sur le Deir “le monastère“. C’est l'un des bâtiments les plus connus et le plus grand de la cité antique de Pétra. Il ressemble fortement au Khazneh, bien que sa façade soit moins ornée, il reste aussi beau. Sa façade mesure 45 m de large sur 42 m de haut. C'est un tombeau ou un édifice qui semble lié à un rite funéraire, probablement celui du roi nabatéen Obodas Ier divinisé. Une imposante urne funéraire de 9 m de haut se trouve à son sommet et est accessible par un escalier.  Par la suite, le bâtiment sera réutilisé par les Chrétiens comme monastère, ce qui lui vaut son nom actuel.
Nous sommes redescendus en direction des 4 tombeaux Royaux. Creusés dans la paroi rocheuse située à l’est de la ville, 4 tombeaux qualifiés de royaux alignent leurs façades. Bien que, jusqu’à ce jour, aucun élément ne permette d’identifier un quelconque monarque, on imagine, au vu de l’importance des tombes, qu’elles devaient appartenir à de hauts dignitaires du royaume.
Nous sommes redescendus en direction des 4 tombeaux Royaux. Creusés dans la paroi rocheuse située à l’est de la ville, 4 tombeaux qualifiés de royaux alignent leurs façades. Bien que, jusqu’à ce jour, aucun élément ne permette d’identifier un quelconque monarque, on imagine, au vu de l’importance des tombes, qu’elles devaient appartenir à de hauts dignitaires du royaume.
Nous sommes redescendus en direction des 4 tombeaux Royaux. Creusés dans la paroi rocheuse située à l’est de la ville, 4 tombeaux qualifiés de royaux alignent leurs façades. Bien que, jusqu’à ce jour, aucun élément ne permette d’identifier un quelconque monarque, on imagine, au vu de l’importance des tombes, qu’elles devaient appartenir à de hauts dignitaires du royaume.
Pétra est une ville troglodyte, elle est composée de grés, roche détritique issue de grains de sable. Il s’agit d’une roche très dure. Elle est organisée en strates qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes allant du jaune au violet en passant par le rose ou le rouge, renforcées par l’intensité de la lumière du soleil.
Pétra est une ville troglodyte, elle est composée de grés, roche détritique issue de grains de sable. Il s’agit d’une roche très dure. Elle est organisée en strates qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes allant du jaune au violet en passant par le rose ou le rouge, renforcées par l’intensité de la lumière du soleil.
Pétra est une ville troglodyte, elle est composée de grés, roche détritique issue de grains de sable. Il s’agit d’une roche très dure. Elle est organisée en strates qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes allant du jaune au violet en passant par le rose ou le rouge, renforcées par l’intensité de la lumière du soleil.
La Petite Pétra se situe dans un étroit canyon appelé Siq al-Barid. Avec ses citernes à eau, ses maisons sculptées et ses escaliers découpés dans le roc, le site reste incontournable.
La Petite Pétra se situe dans un étroit canyon appelé Siq al-Barid. Avec ses citernes à eau, ses maisons sculptées et ses escaliers découpés dans le roc, le site reste incontournable.
La Petite Pétra se situe dans un étroit canyon appelé Siq al-Barid. Avec ses citernes à eau, ses maisons sculptées et ses escaliers découpés dans le roc, le site reste incontournable.
Après 2h30 de voiture nous changeons de véhicule et nous prenons possession d’un 4x4  plutôt pourri.  Tout de suite, ça nous met dans l’ambiance…  En voiture Simone pour de nouvelles aventures !
C’est un paysage désertique comportant des canyons, des arches naturelles, des falaises de grès brun, des grottes et des dunes de couleurs orange. Situé au Sud de l'Arabah, il a été inscrit au Patrimoine mondial en 2011 en tant que bien mixte naturel et culturel. Le site est aussi appelé Iram dans les textes nabatéens.
C’est un paysage désertique comportant des canyons, des arches naturelles, des falaises de grès brun, des grottes et des dunes de couleurs orange. Situé au Sud de l'Arabah, il a été inscrit au Patrimoine mondial en 2011 en tant que bien mixte naturel et culturel. Le site est aussi appelé Iram dans les textes nabatéens.
C’est un paysage désertique comportant des canyons, des arches naturelles, des falaises de grès brun, des grottes et des dunes de couleurs orange. Situé au Sud de l'Arabah, il a été inscrit au Patrimoine mondial en 2011 en tant que bien mixte naturel et culturel. Le site est aussi appelé Iram dans les textes nabatéens.
Plus de 25 000 pétrographes et de 20 000 inscriptions gravés témoignent de 120 siècles d’occupation humaine permettant de retracer les débuts de l’écriture alphabétique et l’évolution de la pensée de l’homme.
Plus de 25 000 pétrographes et de 20 000 inscriptions gravés témoignent de 120 siècles d’occupation humaine permettant de retracer les débuts de l’écriture alphabétique et l’évolution de la pensée de l’homme.
Carte de notre périple en Jordanie

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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