Voyage Evasion Decouverte

     Voyage  Evasion  Découverte 

                                                                                                                         By Steph

CARNET DE VOYAGE

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BOLIVIE

Au cœur des sommets…


La Bolivie est un pays de superlatifs : Cette nation enclavée, la plus haute, la plus isolée et la plus accidentée de l’hémisphère Sud, connait des conditions climatiques extrêmes : froid glacial, vents violents et chaleur étouffante. Elle comprend des régions parmi les plus désertiques, les plus salées et les plus marécageuses du globe. 

C’est aussi un pays de paradoxes : Pays le plus pauvre d’Amérique du Sud, la Bolivie est l’un des plus riches du continent en ressources naturelles.  

Cette terre traversée par des montagnes vertigineuses nous dévoile un pays incroyable par la diversité de ses contrées. Avec son Altiplano, ses lagunes colorées, ses plaines et son lac Titicaca, c’est un panel de paysages qui vous attendent pour un voyage mémorable. Il offre à ceux qui le visitent l’opportunité d’admirer des panoramas spectaculaires et de vivre une expérience inoubliable entre découvertes, traditions et culture

Partir pour la Bolivie c’est découvrir une richesse exceptionnelle : d’une histoire façonnée par les civilisations anciennes, avec ses conquistadores et ses révolutionnaires, c’est aussi une culture et des traditions préservées… 

Venir en Bolivie, c’est s’offrir un voyage authentique. Alors n’hésitez plus et suivez-moi pour ce périple de 15 jours dans ce pays haut en couleurs ! 

C’est en fin avril 2013 que nous avons décidé de partir à 3 découvrir la Bolivie. Ce n’était pas mon premier voyage en Amérique de Sud mais étant donné que ce n’est pas une destination des plus “prisées“, je n’y avais pas trop pensé. 

Ce qui est dommage car c’est une vraie découverte à ne pas manquer. 

Nous avons corrigé cette erreur et nous ne l’avons pas regretté. 

Quelques mois plus tôt, nous avons contacté une agence locale par internet et avec elle, nous avons opté pour un voyage avec chauffeur et guide. Je m’étais, quand même, renseigné avant pour connaitre l’état des routes et savoir si je pouvais louer une voiture pour nous débrouiller par nous-même. 

Eh bien, c’était compliqué

Dès que l’on sort des grandes villes, les routes deviennent des chemins plus ou moins étroits et plus ou moins goudronnés avec de jolis trous par-ci, par-là. La signalisation dans ce pays est complètement inexistante en ville comme en montagne. Ici tout fonctionne avec le klaxon, pour passer, pour doubler, pour tourner ou pour ne pas écraser les piétons sur les passages cloutés. 

À la Paz, vous apercevrez même des gens déguisés en zèbre pour faire la circulation et aider les habitants à traverser. Pour couronner le tout, il y a peu de poste à essence dans le pays 

Un road trip en Bolivie, c’est de l’Aventure avec un grand A…


Nous sommes arrivés à l’aéroport de La Paz, après 16h de vol et une escale, assez fatigués. Le temps de faire notre visa directement à l’immigration et de récupérer nos bagages, nous voilà enfin en mode vacances. 


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Attention au mal de l’altitude

 

L’aéroport El Alto, de La Paz se trouve à 4 061 m d’altitude. Il est le plus haut aéroport international du monde. Même ayant fait une escale de plusieurs heures à Bogota en Colombie, qui se trouve à 2 640 m d’altitude, cela n’a pas empêché que deux d’entre nous aient le mal de l’altitude. Une migraine atroce nous a pris les tempes comme si deux étaux nous écrasaient la tête. Du coup, nous sommes allés directement à l’hôtel nous reposer une heure dans le noir pour que cela passe. 

Malheureusement, le mal d’altitude ou des montagnes touche environ 15% des personnes à partir de 2 500 m d'altitude et 60% à partir de 4 000 mètres.


Rien à voir avec votre condition physique, chaque corps va réagir différemment que vous soyez sportif ou pas. Certaines personnes ne ressentiront rien comme notre troisième acolyte ou seulement un peu de fatigue alors que d’autres le vivent très difficilement, comme moi. Au bout d’une heure nos corps se sont adaptés et nous étions presque frais comme des gardons. Par contre, ne croyez pas que vous allez faire un sprint en sortant de l’hôtel ! 

Les premiers jours vous évoluerez, légèrement essoufflé, comme si chaque ruelle devenait un sommet à gravir. 

Donc allez-y doucement mais surement ! Et buvez beaucoup d’eau

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La Paz : Nuestra Señora de La Paz

C’est pour les Boliviens la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Avec une altitude d'environ 3 650 m au-dessus du niveau de la mer, La Paz est la capitale la plus haute du monde

En raison de son altitude, La Paz a un climat subtropical, avec des étés pluvieux et des hivers secs. 


La Paz est également un centre culturel important de la Bolivie, elle accueille plusieurs monuments appartenant à l'époque coloniale, comme l'église de San Francisco, la cathédrale métropolitaine, la place Murillo et la rue Jaén

La ville est réputée pour ses marchés uniques, en particulier le marché des Sorcières, et pour sa vie nocturne animée. 


La Paz se trouve sur un canyon créé par le fleuve Choqueyapu. Il est situé dans une dépression en forme de bol entourée par les hautes montagnes de l'Altiplano

Surplombant la ville se trouve l'Illimani avec ses 6 462 mètres d’altitude. Ses pics sont toujours couverts de neige et ils peuvent être vue dans de nombreuses parties de la ville. 

C’est pour les Boliviens la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Avec une altitude d'environ 3 650 m au-dessus du niveau de la mer, La Paz est la capitale la plus haute du monde. En raison de son altitude, La Paz a un climat subtropical, avec des étés pluvieux et des hivers secs.
C’est pour les Boliviens la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Avec une altitude d'environ 3 650 m au-dessus du niveau de la mer, La Paz est la capitale la plus haute du monde. En raison de son altitude, La Paz a un climat subtropical, avec des étés pluvieux et des hivers secs.
C’est pour les Boliviens la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Avec une altitude d'environ 3 650 m au-dessus du niveau de la mer, La Paz est la capitale la plus haute du monde. En raison de son altitude, La Paz a un climat subtropical, avec des étés pluvieux et des hivers secs.

La Basilique San Francisco

Située en plein cœur de la ville, sur la Plaza San Francisco. La basilique et le couvent de San Francisco constituent l'un des ensembles religieux les plus anciens et les plus emblématiques du pays. Les Franciscains en posèrent les premières pierres entre 1548 et 1549, peu après la fondation de la ville. 

Avec ses colonnes enroulées de vignes et de fruits tropicaux, le portail de San Francisco, de style baroque métis, est sans aucun doute le plus beau monument de La Paz. La basilique fut édifiée avec des pierre parfois provenant de pillage du site archéologique de Tiwanaku


L'édifice, remarquable par son architecture coloniale et son imposante façade baroque, domine la place et reste aujourd'hui un haut lieu de spiritualité et de culture. 

Elle est située dans le centre de la ville de La Paz, sur la place Plaza San Francisco. Les Franciscains fondèrent le couvent de San Francisco, entre 1548 et 1549.
Elle est située dans le centre de la ville de La Paz, sur la place Plaza San Francisco. Les Franciscains fondèrent le couvent de San Francisco, entre 1548 et 1549.
Elle est située dans le centre de la ville de La Paz, sur la place Plaza San Francisco. Les Franciscains fondèrent le couvent de San Francisco, entre 1548 et 1549.
Elle est située dans le centre de la ville de La Paz, sur la place Plaza San Francisco. Les Franciscains fondèrent le couvent de San Francisco, entre 1548 et 1549.

Le Marché des Sorcières

C’est un lieu incontournable pour qui souhaite découvrir l'univers mystérieux des rites magiques et des croyances ancestrales de la culture aymara. Les Aymaras, peuple des hauts plateaux, conservent encore aujourd'hui leurs traditions spirituelles : Ils vénèrent la déesse de la terre, la Pachamama, mais aussi le Soleil et de nombreuses autres divinités protectrices. 

Sur les étales du marché des Sorcières, on trouve tout ce qu'il faut pour honorer les dieux, attirer la chance ou encore repousser les mauvais esprits.  

Les vendeuses proposent une incroyable diversité d'objets et d'ingrédients : remèdes maison, herbes séchées, poudres "magiques“, amu­lettes, crapauds séchés, grenouilles porte-bonheur, tortues pour la longévité ou encore becs de toucan censés guérir maladies et blessures. 

Mais l'objet le plus symbolique et recherché reste le fœtus de lama séché, que les Indiens Aymaras enterrent sous leur maison ou sur leur terrain afin d'attirer protection et prospérité sous la bienveillance de la Pachamama.

C’est un lieu incontournable de vente d'objets rituels et de pratique de rites magiques de la culture aymarane. Les Aymaras conservent des croyances ancestrales et vénèrent la déesse de la terre, la Pachamama, et aussi le Soleil et de nombreuses autres divinités.
C’est un lieu incontournable de vente d'objets rituels et de pratique de rites magiques de la culture aymarane. Les Aymaras conservent des croyances ancestrales et vénèrent la déesse de la terre, la Pachamama, et aussi le Soleil et de nombreuses autres divinités.

On croise également sur le marché des Yatiris, prêtres traditionnels de la religion aymara, reconnaissables à leurs chapeaux et à leurs petits sacs remplis de feuilles de coca, symboles de leur pouvoir spirituel. Ces sages pratiquent l'art divinatoire et, en plus de vendre les produits de leur récolte ou de leur artisanat, proposent souvent aux visiteurs de lire leur avenir à travers les feuilles sacrées.


Le marché se tient tous les jours jusqu'à la tombée de la nuit, dans une atmosphère à la fois mystique et vibrante, où se mêlent odeurs d'encens, murmures de prières et couleurs éclatantes des étals.

Malgré le côté parfois étrange ou macabre de certains produits exposés, ce lieu demeure fascinant : il offre une plongée unique au cœur de la spiritualité bolivienne et des traditions ancestrales des habitants des Andes.


La rue Jaén

Cette rue piétonne, l'une des plus célèbres et des plus pittoresques de La Paz, est aussi la plus chargée d'histoire. 

On a vraiment l'impréssion de se promener dans une ruelle d’Espagne, tant son atmosphère évoque le charme des vieilles cités coloniales. 

Étroitement pavée et bordée de maisons colorées à balcons saillants, la rue Jaén serpente doucement, éclairée par de jolies lanternes en fer forgé suspendues aux façades. Plusieurs de ces demeures abritent aujourd’hui de petits musées passionnants


La visite des musées se fait dans un ordre bien précis : il suffit d’acheter un seul billet au Museo Costumbrista, valable pour l’ensemble des musées — à ne surtout pas jeter !

Cette rue piétonne est la plus fameuse de La Paz et la plus chargée d'histoire. On se croirait se balader dans la ruelle d’une petite ville d’Espagne ! Cette ravissante petite rue historique, étroite et pavée, serpente entre de jolies maisons coloniales colorées avec ses superbes lanternes de façade et ses balcons saillants.
Cette rue piétonne est la plus fameuse de La Paz et la plus chargée d'histoire. On se croirait se balader dans la ruelle d’une petite ville d’Espagne ! Cette ravissante petite rue historique, étroite et pavée, serpente entre de jolies maisons coloniales colorées avec ses superbes lanternes de façade et ses balcons saillants.
Cette rue piétonne est la plus fameuse de La Paz et la plus chargée d'histoire. On se croirait se balader dans la ruelle d’une petite ville d’Espagne ! Cette ravissante petite rue historique, étroite et pavée, serpente entre de jolies maisons coloniales colorées avec ses superbes lanternes de façade et ses balcons saillants.

Au XVIᵉ siècle, cette rue, qui portait alors le nom de Cabra-Cancha, abritait un marché aux bestiaux où l'on venait acheter et vendre des lamas. Mais la rue Jaén est également célèbre pour ses histoires de fantômes, de lutins et d’âmes errantes...

Les habitants se transmettent depuis des générations d'innombrables contes à dormir debout, dont le plus célèbre reste celui de la Viuda Negrala Veuve Noire —, une femme condamnée qui, selon la légende, séduisait les ivrognes à l'aube avant de les abandonner pour morts.

Au XVIIIᵉ siècle, pour conjurer le mal, les habitants auraient érigé une croix verte à l’entrée de la rue afin de bénir les lieux et détourner les mauvais esprits.


Aujourd’hui, la rue Jaén est devenue un havre bohème où se mêlent musique, poésie et art de vivre. On y croise des artistes, des étudiants, des musiciens jouant de la guitare ou du charango, et l’on peut s'attarder sur une terrasse pour boire un verre sous la lumière dorée du soir, dans une atmosphère qui semble suspendue entre histoire et légende.


Le Palais Quemado

Ce palais du Gouvernement, de style néo-classique, fût construit au milieu du XIXe siècle. Longtemps, il a servi de résidence officielle des président Bolivien avant d'être reconverti en musée en 2018

Son nom “Palais Quemado“, signifie littéralement “palais brûlé“, Il lui fut attribué après le terrible incendie de 1875, survenu lors d'un soulèvement contre le président de l’époque, qui faillit réduire le bâtiment en cendres. 

Malgré les multiples reconstructions et réaménagements effectués depuis, le nom chargé d'huitoire et de symboles est resté ancré dans la mémoire collective.


Aujourd'hui, ses façades ocre et blanches, son grand balcon ouvragé et son emplacement stratégique face à la Plaza Murillo en font un lieu incontournable pour comprendre la vie politique et tumultueuse de la Bolivie.

Ce palais du Gouvernement de style néo-classique a été construit au milieu du XIXe siècle. Il a été la résidence officielle du président Bolivien jusqu’en 2018 puis reconverti en musée.
Ce palais du Gouvernement de style néo-classique a été construit au milieu du XIXe siècle. Il a été la résidence officielle du président Bolivien jusqu’en 2018 puis reconverti en musée.
Ce palais du Gouvernement de style néo-classique a été construit au milieu du XIXe siècle. Il a été la résidence officielle du président Bolivien jusqu’en 2018 puis reconverti en musée.

Nous avons séjourné lors de notre séjour à La Paz à l’hôtel Radisson Real Plaza Hotel

Pas très beau, un peu vétuste mais en plein cœur de La Paz. Des chambres, vous avez une vue magnifique sur la ville. Le restaurant panoramique au 15ème étage est exceptionnel (vue... et repas). 

Après deux jours de visite de La Paz nous avons pris un avion, tôt le matin, pour un vol de 40mn en direction d’Uyuni.
Après deux jours de visite de La Paz nous avons pris un avion, tôt le matin, pour un vol de 40mn en direction d’Uyuni.
Après deux jours de visite de La Paz nous avons pris un avion, tôt le matin, pour un vol de 40mn en direction d’Uyuni.

Après deux jours de visite à La Paz, nous avons pris un avion tôt le matin pour un vol de 40 minutes en direction d'Uyuni.


Uyuni :


Située à 3 670 mètres d’altitude, dans le département de Potosí, Uyuni se trouve à la jonction entre un vaste plateau andin à l’ouest et les territoires montagneux de la cordillère à l’est. Le climat y est extrêmement sec : il tombe à peine 190 millimètres de pluie par an, dont 85 % entre décembre et mars, pendant l'été austral.

Uyuni est une ville du département de Potosí, située à proximité du salar d'Uyuni, à une altitude de 3 670 m et se trouve à la jonction d'un plateau étendu à l’Ouest et de territoires montagneux de la Cordillère plus à l’Est.
Uyuni est une ville du département de Potosí, située à proximité du salar d'Uyuni, à une altitude de 3 670 m et se trouve à la jonction d'un plateau étendu à l’Ouest et de territoires montagneux de la Cordillère plus à l’Est.
Uyuni est une ville du département de Potosí, située à proximité du salar d'Uyuni, à une altitude de 3 670 m et se trouve à la jonction d'un plateau étendu à l’Ouest et de territoires montagneux de la Cordillère plus à l’Est.

Aujourd'hui, Uyuni est surtout connue comme point de départ pour les aventuriers en route vers le salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, et les sublimes paysages du Sud Lípez, avec les lagunes Colorada, Verde et Blanca. Ces circuits, effectués en 4×4, durent plusieurs jours sur des pistes de terre serpentant à travers des décors lunaires.

À notre arrivée, notre véhicule nous attendait à l’aéroport, avec à son bord notre chauffeur et notre guide. Première halte sur la route : le cimetière de trains à vapeur, un site fascinant situé à seulement 3 km d'Uyuni, au bord de l’ancienne voie ferrée.


Autrefois, Uyuni servait de plaque tournante ferroviaire pour l'exportation de minerais vers les ports du Pacifique. Les lignes furent construites par des ingénieurs britanniques à la fin du XIXᵉ siècle, dans le cadre d’un projet financé par la Bolivia Railway Company et la ville d'Antofagasta. Le chantier, lancé en 1888, s’acheva en 1892 sousl'impulsion du président Aniceto Arce, convaincu que le développement du rail assurerait la prospérité du pays.

Nous partons en direction de la ville de San Cristobal avec un petit arrêt sur la route dans un cimetière de trains à vapeur. Il est situé à 3 km d'Uyuni et est relié à l'ancienne voie ferrée. La ville servait jadis de plaque tournante pour les trains transportant des minerais en direction des ports de l'océan Pacifique.
Nous partons en direction de la ville de San Cristobal avec un petit arrêt sur la route dans un cimetière de trains à vapeur. Il est situé à 3 km d'Uyuni et est relié à l'ancienne voie ferrée. La ville servait jadis de plaque tournante pour les trains transportant des minerais en direction des ports de l'océan Pacifique.
Nous partons en direction de la ville de San Cristobal avec un petit arrêt sur la route dans un cimetière de trains à vapeur. Il est situé à 3 km d'Uyuni et est relié à l'ancienne voie ferrée. La ville servait jadis de plaque tournante pour les trains transportant des minerais en direction des ports de l'océan Pacifique.

Mais ce projet rencontra une forte résistance des populations autochtones, qui y voyaient une intrusion dans leur mode de vie. Lorsque l'industrie minière s'effondra dans les années 1940, les trains furent abandonnés, laissant derrière eux ce spectaculaire cimetière de locomotives rongées par le vent et le sel.


Nous avons passé un bon moment à grimper comme des enfants sur ces vestiges d’un autre temps, avant de reprendre la route vers San Cristóbal.


San Cristobal :


À environ 90 km au sud-est d'Uyuni, se trouve San Cristóbal, un village minier au destin singulier.

Son histoire est assez atypique, presque incroyable. À l'origine, le village se situait 17 kilomètres plus loin, à proximité d’une immense mine à ciel ouvert. Mais à la fin des années 1990, la société minière souhaitant agrandir son exploitation décida d'expulser les habitants pour raser l’ancien site.


Après de longues négociations, en 1999, les villageois obtinrent la reconstruction complète de leur cité, ainsi que celle de leur église historique, à un nouvel emplacement. L'entreprise Apex Silver put ensuite reprendre ses activités minières une fois le nouveau San Cristóbal achevé.

C’est un village minier situé à 90 km au Sud-Est d’Uyuni. L’histoire de ce village est assez atypique. Il se trouvait en fait à 17 km de sa position actuel pas loin d’une énorme mine à ciel ouvert. Jusqu’au jour où la société minière qui voulait agrandir son exploitation prit la décision de vouloir expulser ses habitants afin de démolir le village.
C’est un village minier situé à 90 km au Sud-Est d’Uyuni. L’histoire de ce village est assez atypique. Il se trouvait en fait à 17 km de sa position actuel pas loin d’une énorme mine à ciel ouvert. Jusqu’au jour où la société minière qui voulait agrandir son exploitation prit la décision de vouloir expulser ses habitants afin de démolir le village.
C’est un village minier situé à 90 km au Sud-Est d’Uyuni. L’histoire de ce village est assez atypique. Il se trouvait en fait à 17 km de sa position actuel pas loin d’une énorme mine à ciel ouvert. Jusqu’au jour où la société minière qui voulait agrandir son exploitation prit la décision de vouloir expulser ses habitants afin de démolir le village.

L’église San Cristóbal Lípez, l’une des plus anciennes des hauts plateaux boliviens, fut démontée pierre par pierre, transportée, puis reconstruite à l’identique au cœur du nouveau village. Un exploit architectural et un symbole fort de la persévérance de ses habitants.


Nous reprenons ensuite la route en direction du Sud Lípez, sur une piste de sable traversant des paysages grandioses et arides jusqu’à la vallée des Roches, en plein désert de Siloli.

Direction, le Sud Lípez sur une belle route de sable traversant de superbes paysages jusqu’à la vallée des roches en plein dessert de Siloli.
Direction, le Sud Lípez sur une belle route de sable traversant de superbes paysages jusqu’à la vallée des roches en plein dessert de Siloli.
Petit arrêt au milieu de nulle part pour cause de panne. Heureusement l’endroit était magnifique ce qui m’a permis de faire quelques photos.

Petit contretemps : panne mécanique au milieu de nulle part. Mais ici, même les imprévus ont du charme. Le décor était si superbe et irréel que j’en ai profité pour sortir mon appareil et immortaliser cet instant suspendu.


Direction, le Sud Lípez sur une belle route de sable traversant de superbes paysages jusqu’à la vallée des roches en plein dessert de Siloli.
Direction, le Sud Lípez sur une belle route de sable traversant de superbes paysages jusqu’à la vallée des roches en plein dessert de Siloli.
Direction, le Sud Lípez sur une belle route de sable traversant de superbes paysages jusqu’à la vallée des roches en plein dessert de Siloli.

El Valle De Rocas : La Vallée des Roches


Au cœur du désert de Siloli, s'étend la vallée des roches, un lieu à la beauté brute et saisissante. Ici, la nature 

semble s'être transformée en sculpteur : le vent, le sable et le temps ont façonné d'immenses blocs de pierre en formes extravagantes et fantastiques.

Certains évoquent des silhouettes humaines, d'autres des animaux, des tours ou des arches improbables. Ce paysage minéral, silencieux et figé, offre un véritable musée géologique à ciel ouvert, unique au monde.

Au cœur du désert de Siloli, la vallée des roches vous offre une collection unique de créations géomorphologiques naturelles.
Au cœur du désert de Siloli, la vallée des roches vous offre une collection unique de créations géomorphologiques naturelles.
Au cœur du désert de Siloli, la vallée des roches vous offre une collection unique de créations géomorphologiques naturelles.

Dans cette région hostile mais fascinante pousse une plante étonnante : l'Azorella compacta, plus connue sous le nom de Llareta.


La Llareta (Azorella compacta) :

Cette plante de la famille des Apiacées, cousine lointaine du persil, ressemble à une mousse verte compacte qui tapisse les rochers. Elle pousse uniquement dans la puna andine, entre 3 200 et 5 000 mètres d'altitude, sur les hauts plateaux du Pérou, de Bolivie, du nord du Chili et de l'ouest de l’Argentine.

Adaptée aux conditions extrêmes, elle supporte un ensoleillement intense, des températures glaciales et un sol pauvre et sablonneux.

Sa croissance est d'une lenteur incroyable : à peine un millimètre par an. Certains spécimens sont âgés de plus de 

3 000 ans — de véritables reliques vivantes des Andes !

Elle pousse en Amérique du Sud dans la puna des Andes, au Pérou, en Bolivie, au Nord du Chili, à l’Ouest de l'Argentine entre 3 200 et 5 000 m d'altitude.
Elle pousse en Amérique du Sud dans la puna des Andes, au Pérou, en Bolivie, au Nord du Chili, à l’Ouest de l'Argentine entre 3 200 et 5 000 m d'altitude.
Elle pousse en Amérique du Sud dans la puna des Andes, au Pérou, en Bolivie, au Nord du Chili, à l’Ouest de l'Argentine entre 3 200 et 5 000 m d'altitude.

Utilisée autrefois par la médecine traditionnelle contre la fièvre, l'asthme ou la bronchite, la Llareta servait aussi de combustible : son fort pouvoir calorifique en faisait une ressource précieuse dans ces terres dépourvues de bois.

Mais cette pratique a entraîné une forte diminution de la plante, aujourd'hui protégée, même si elle continue de régresser sous l'effet de la pollution et du changement climatique.

La journée s'achève dans un décor irréel, et nous passons la nuit à l'hôtel Tayka del Desierto, en plein cœur du désert de Siloli. Un havre de paix isolé du monde, perdu dans l’immensité minérale.

Le silence y est total, seulement troublé par le vent qui siffle entre les rochers et les étoiles qui semblent si proches qu'un croirait pouvoir les toucher.                                                                                                   --->

Le lendemain matin, nous reprenons la route vers la Réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa, un sanctuaire naturel d’une beauté et d’une sérénité à couper le souffle.


Reserva National de Fauna Andina Eduardo Avaroa

Site coup de cœur

Située à l'extrême sud-ouest de la Bolivie, aux confins du Chili et de l’Argentine, la Réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa s'étend sur près de 7 000 km² de paysages parmi les plus saisissants de la planète.

C'est un territoire rude et magnifique, fait de hautes plaines andines, de volcans fumants et de déserts multicolores, où le silence n’est troublé que par le souffle du vent et le cri lointain des flamants.


La réserve est traversée par la Cordillère Occidentale, dominée par les silhouettes parfaites des volcans Licancabur et Uturuncu. Entre ces montagnes s'étendent des lagunes aux couleurs irréellesla Laguna Verde et la Laguna Colorada, vestiges d’anciens paléolacs, alimentés par la fonte des glaciers.

La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie
La Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa en Bolivie

Sur cette piste infinie, nous roulons seuls au monde, sans croiser âme qui vive. 

Peu à peu, l'altitude grimpe : 5 000 mètres, presque sans nous en apercevoir. Le souffle se fait plus court, l’air plus sec, mais le spectacle, lui, devient grandiose.


Sol de Mañana : Soleil du matin

Nous atteignons la zone du Sol de Mañana, littéralement le Soleil du matin.

C'est un champ géothermique hallucinant, situé au sud de la Laguna Colorada, où la Terre semble encore en gestation.

Des fumerolles s'élèvent à plusieurs dizaines de mètres de haut, d'énormes mares de boue bouillonnent, et le sol gronde, fissuré, brûlant.

L’air est saturé d’une odeur de soufre, et la lumière diffuse donne au site un aspect quasi surnaturel, comme un 

voyage dans le temps vers les premiers âges de la planète.

C’est un champ de geysers qui se situe au Sud de la Laguna Colorada. La zone est caractérisée par une importante activité géothermique avec de nombreux geysers, fumerolles et mares de boue.
C’est un champ de geysers qui se situe au Sud de la Laguna Colorada. La zone est caractérisée par une importante activité géothermique avec de nombreux geysers, fumerolles et mares de boue.
C’est un champ de geysers qui se situe au Sud de la Laguna Colorada. La zone est caractérisée par une importante activité géothermique avec de nombreux geysers, fumerolles et mares de boue.

Nous redescendons ensuite vers la Laguna Verde, à 4 325 mètres d’altitude, dominée par le majestueux volcan Licancabur.

Laguna Verde : Lagon Vert

Ce lac salé de 7,5 km², d'un vert éclatant, doit sa couleur à la forte concentration de cuivre et de minéraux (magnésium, arsenic…) contenus dans ses sédiments.

Selon le vent et la lumière, ses eaux passent du turquoise limpide au vert émeraude profond, et se parent parfois d’éclats argentés.

Le fond du lac, tapissé de stromatolites blancs, témoigne d’un monde presque primitif.

Ce lac salé est dominé par la haute silhouette du volcan Licancabú, un stratovolcan andin de Bolivie.
Ce lac salé est dominé par la haute silhouette du volcan Licancabúr, un stratovolcan andin de Bolivie

Laguna Colorada : Lagon Rouge


Un peu plus au nord, la Laguna Colorada nous offre un spectacle tout aussi fascinant.

Située à 4 278 mètres d’altitude, elle s’étend sur près de 60 km², avec à peine 35 centimètres de profondeur moyenne.

Ses eaux oscillent du rose pâle au rouge vif, selon la concentration d’algues microscopiques et de sédiments riches en minéraux.

Au milieu de cette palette flamboyante, se dressent des îlots de borax d’un blanc éclatant.


Des milliers de flamants roses, gracieux et élégants, y trouvent refuge. Leurs reflets glissent sur les eaux rouges du lac, créant une scène d’une beauté presque irréelle.

On se croirait plongé dans un tableau surréaliste, un rêve éveillé aux frontières du monde connu.

C'est un lac salé de type alto-andine en Bolivie, qui contient des îles de borax dans les secteurs Nord-Est et Sud-Est. Situé à une altitude de 4 278 m, il possède une superficie de 60 km² et une profondeur moyenne de 35 centimètres.
C'est un lac salé de type alto-andine en Bolivie, qui contient des îles de borax dans les secteurs Nord-Est et Sud-Est. Situé à une altitude de 4 278 m, il possède une superficie de 60 km² et une profondeur moyenne de 35 centimètres.
C'est un lac salé de type alto-andine en Bolivie, qui contient des îles de borax dans les secteurs Nord-Est et Sud-Est. Situé à une altitude de 4 278 m, il possède une superficie de 60 km² et une profondeur moyenne de 35 centimètres.

Sur la route du retour, impossible de ne pas s'arrêter devant une curiosité naturelle emblématique du désert de Siloli : l'Arbre de pierre (Árbol de Piedra).


Árbol de Piedra : Arbre de pierre

Sculpté par des siècles d’érosion, ce rocher de grès, isolé au milieu du désert, semble défier les lois de la gravité.

Sa base fine soutient une large cime de pierre, dessinant la silhouette d'un arbre pétrifié, témoin du passage du 

temps et du vent andin.

Ce monument naturel haut d’environ 5 mètres est tout à fait surprenant. Ce rocher tient comme par miracle comme s’il avait été sorti d’un tableau de Salvator Daly.
Ce monument naturel haut d’environ 5 mètres est tout à fait surprenant. Ce rocher tient comme par miracle comme s’il avait été sorti d’un tableau de Salvator Daly.

Après une nuit paisible à l’hôtel Tayka del Desierto, nous reprenons la route au petit matin.

Devant nous, le Sud Lípez déploie encore ses paysages démesurés avec ses montagnes aux teintes ocre et rouge, 

ses plaines arides battues par le vent, et ses lagunes scintillant sous le ciel pur de l’Altiplano.

On ne s’en lasse pas : chaque virage semble ouvrir une nouvelle fenêtre sur un autre monde.

Après le petit déjeuner, nous reprenons la route en direction du Salar alors que défilent sous nos yeux les époustouflants paysages du Sud Lípez. Nous ne nous lassons pas du spectacle que l’on nous offre.
Après le petit déjeuner, nous reprenons la route en direction du Salar alors que défilent sous nos yeux les époustouflants paysages du Sud Lípez. Nous ne nous lassons pas du spectacle que l’on nous offre.
Après le petit déjeuner, nous reprenons la route en direction du Salar alors que défilent sous nos yeux les époustouflants paysages du Sud Lípez. Nous ne nous lassons pas du spectacle que l’on nous offre.

Laguna Ramaditas : Lagune de Ramaditas

Premier arrêt à la laguna Ramaditas, une petite lagune d'altitude à l'eau laiteuse, blottie entre les collines.

Les contrastes de couleurs sont saisissants : le turquoise de la lagune, les tons bruns et rouges des montagnes, et ce ciel d'un bleu d'une profondeur presque irréelle.

Ici, la nature compose sans effort des paysages que nulle main humaine ne saurait imaginer.

Laguna Hedionda : Lagune malodorante


Nous reprenons la piste vers le nord et atteignons bientôt la laguna Hedionda, à 4 120 mètres d’altitude.

Malgré son nom peu engageant, hedionda signifiant “malodorante“ en espagnol, ce lac salé est d’une beauté 

sauvage et envoûtante.

Entouré de montagnes aux flancs nus, il offre l'image parfaite de l'isolement absolu, comme un mirage au milieu de nulle part.


Ses eaux peu profondes changent de teinte au fil du jour, oscillant du vert pâle au bleu laiteux selon la lumière.

Sur ses rives, un petit hôtel solitaire semble perdu dans l'immensité, tel un refuge improbable aux confins du monde.

Un hôtel se trouve au bord du lac comme posé au milieu de nulle part. Seuls des flamants roses ont élu domicile dans cette lagune d’altitude, un vrai garde-manger riche en mollusques et en crustacés. Dressés sur leurs pattes toutes frêles, ils dansent avec une grâce qui parachève ce décor somptueux et irréel.
Un hôtel se trouve au bord du lac comme posé au milieu de nulle part. Seuls des flamants roses ont élu domicile dans cette lagune d’altitude, un vrai garde-manger riche en mollusques et en crustacés. Dressés sur leurs pattes toutes frêles, ils dansent avec une grâce qui parachève ce décor somptueux et irréel.
Un hôtel se trouve au bord du lac comme posé au milieu de nulle part. Seuls des flamants roses ont élu domicile dans cette lagune d’altitude, un vrai garde-manger riche en mollusques et en crustacés. Dressés sur leurs pattes toutes frêles, ils dansent avec une grâce qui parachève ce décor somptueux et irréel.

Mais les véritables maîtres des lieux, ce sont les flamants roses.

Des centaines d’entre eux peuplent la lagune, se nourrissant de micro-organismes, de mollusques et de crustacés.

Dressés sur leurs longues pattes frêles, ils avancent lentement dans l’eau glaciale, la tête penchée vers la surface, 

dans un ballet d'une grâce silencieuse et irréelle.

Leurs reflets roses sur l'eau argentée donnent au paysage une touche de poésie fragile, comme si le temps s'était arrêté.


Nous quittons la lagune à regret et reprenons la route vers le Salar d’Uyuni, impatients de découvrir le plus grand désert de sel du monde, promesse d’un spectacle encore plus grandiose.

Nous reprenons la route en direction du Salar.
Nous reprenons la route en direction du Salar.
Nous reprenons la route en direction du Salar.

Salar d’Uyuni :                                                                                                Site coup de cœur

Le mythique Salar d’Uyuni, le plus vaste désert de sel au monde, s'étend à 3 658 mètres d’altitude sur plus de 

10 500 km².

C’est une mer blanche à perte de vue, un paysage d'une platitude absolue, d'une lumière éblouissante, et d'un silence presque sacré.


Il est né de la disparition d'un immense lac préhistorique, il y a environ 15 000 ans.

En s'asséchant, celui-ci a laissé derrière lui une croûte de sel épaisse et scintillante, composée de sels de bore, de chlorures, de carbonates, de sulfates de sodium, de potassium, de magnésium et de lithium.

D'après l'United States Geological Survey, le Salar d'Uyuni renfermerait près de 5,5 millions de tonnes de lithium exploitables, soit près de la moitié des réserves mondiales connues.

Le Salar d’Uyuni en Bolivie
Le Salar d’Uyuni en Bolivie
Le Salar d’Uyuni en Bolivie
Le Salar d’Uyuni en Bolivie
Le Salar d’Uyuni en Bolivie
Le Salar d’Uyuni en Bolivie

Ce désert de sel, grand comme deux départements français, offre un spectacle d’une pureté irréelle.

Sa blancheur éclatante reflète le ciel au point de brouiller l’horizon. On ne sait plus vraiment où s'arrête la terre et où commence le firmament.

C’est un lieu où la lumière semble avoir englouti toutes les couleurs.


Par endroits, surgissent des îlots rocheux couverts de cactus géants, véritables oasis minérales.

Ces reliefs sont les vestiges d'anciens volcans, aujourd'hui figés dans cette étendue immaculée. Pendant la saison des pluies, de décembre à mars, une fine pellicule d'eau recouvre parfois le salar, le transformant en un miroir infini, reflétant le ciel, les nuages et les montagnes comme dans un rêve.

On a alors la sensation de marcher entre le ciel et la terre, suspendu dans une autre dimension.


Dans ce décor d'une beauté singulière, chaque pas résonne doucement sur le sel dur et craquant.

Le vent est rare, les sons s’évanouissent, et la lumière aveuglante donne au monde un aspect surréel, presque cosmique.

Nous restons longtemps immobiles, fascinés par cette immensité blanche, hypnotisés par ce silence absolu.

C’est un voyage intérieur autant que géographique, un moment suspendu que l'on n'oublie jamais.


Isla Incahuasi : L'île de Incahuasi


En plein cœur du Salar d'Uyuni émerge l'île d’Incahuasi, une surprenante oasis minérale posée au milieu de cet océan de sel.

Cette île désertique, d’origine corallienne, est entièrement recouverte de cactus géants dont certains atteignent 

plus de quatre mètres de haut.

Le plus imposant culmine à douze mètres, un véritable patriarche végétal, sachant que la croissance de cette espèce n'est que d'un centimètre par an.

Cette île désertique de corail est recouverte de centaines de cactus dont certains atteignent quatre mètres de haut. Le plus grand atteint 12 m ; la croissance de cette espèce de cactus est d'environ un centimètre par an.
Cette île désertique de corail est recouverte de centaines de cactus dont certains atteignent quatre mètres de haut. Le plus grand atteint 12 m ; la croissance de cette espèce de cactus est d'environ un centimètre par an.
Cette île désertique de corail est recouverte de centaines de cactus dont certains atteignent quatre mètres de haut. Le plus grand atteint 12 m ; la croissance de cette espèce de cactus est d'environ un centimètre par an.

Des sentiers aménagés serpentent entre les cactus et mènent jusqu’au sommet de l'île.

De là-haut, la vue est tout simplement vertigineuse : à perte de regard, une étendue blanche et lumineuse, un horizon sans fin, un silence presque céleste.

On a l’impression de se tenir sur une île flottante dans le ciel.


Parmi les cactus vivent des viscaches, adorables rongeurs andins de la famille des chinchillidés, que l’on peut apercevoir se prélassant au soleil sur les roches chauffées par la lumière du jour.


Le sel du Salar est exploité de manière artisanale.

Sa production annuelle, d’environ 25 000 tonnes, ne représente qu'une infime part des 60 à 65 milliards de tonnes estimées du gisement.

Sous nos pieds, l'épaisseur de la croûte de sel varie entre 2 et 120 mètres selon les endroits — un chiffre vertigineux !

Le sel est exploité, mais la production annuelle d'environ 25 000 tonnes ne risque pas d'épuiser les 60 à 65 milliards de tonnes estimées du gisement. Dans ce Salar, l'épaisseur du sel varie de 2 à 120 mètres de profondeur, selon les endroits.
Le sel est exploité, mais la production annuelle d'environ 25 000 tonnes ne risque pas d'épuiser les 60 à 65 milliards de tonnes estimées du gisement. Dans ce Salar, l'épaisseur du sel varie de 2 à 120 mètres de profondeur, selon les endroits.

Nuit à l’hôtel de sel - Hotel De Sal Luna Salada


C’est un hôtel vraiment atypique et presque unique dans son genre

Les habitants ont su faire preuve d'une créativité remarquable, en utilisant les ressources de leur environnement pour construire un établissement entièrement fait de sel. 

Ici, tout — des murs aux sols, des lits aux tables — est taillé dans des blocs de sel extraits du salar.


L'atmosphère y est paisible et envoûtante.

L'hôtel, perché au bord des salines d'Uyuni, offre une vue imprenable sur l'immensité blanche, surtout au coucher du soleil, quand la lumière se reflète sur les cristaux de sel et teinte l'horizon de rose et d'or.

Un lieu à la fois magique et apaisant, où l’on se sent loin du monde, suspendu entre terre et ciel.


Je recommande vivement cet endroit exceptionnel : un vrai plaisir pour les sens et l’âme.

C’est vraiment un hôtel atypique où les habitants ont capitalisé de manière créative les éléments environnant en créant un hôtel alternatifs dans lesquels tout, des lits aux murs et aux sols, est construit à partir de blocs de sel. L’atmosphère y est exceptionnelle, l’hôtel fait face aux salines d’Uyuni et offre une vue magnifique, calme et apaisante.
C’est vraiment un hôtel atypique où les habitants ont capitalisé de manière créative les éléments environnant en créant un hôtel alternatifs dans lesquels tout, des lits aux murs et aux sols, est construit à partir de blocs de sel. L’atmosphère y est exceptionnelle, l’hôtel fait face aux salines d’Uyuni et offre une vue magnifique, calme et apaisante.
C’est vraiment un hôtel atypique où les habitants ont capitalisé de manière créative les éléments environnant en créant un hôtel alternatifs dans lesquels tout, des lits aux murs et aux sols, est construit à partir de blocs de sel. L’atmosphère y est exceptionnelle, l’hôtel fait face aux salines d’Uyuni et offre une vue magnifique, calme et apaisante.

Après une excellente nuit et un bon petit déjeuner, nous sommes partis en direction de la ville minière de Potosí à 

226 km

Arrivée au milieu de l’après-midi à Potosí. 


Potosí


Son nom vient du quechua Potojsi, qui signifie « tonnerre ».

Située à 4 070 mètres d'altitude, Potosí est l'une des villes les plus hautes du monde.

Elle s'étend au pied du Cerro Rico, littéralement la Montagne riche, un géant de 4 782 mètres dont les entrailles renfermaient autrefois des quantités fabuleuses d’argent.


Fondée en 1545, la ville doit toute son histoire à cette montagne mythique.

Pendant près de soixante ans, elle a fait la fortune du royaume d'Espagne : l'argent extrait en quantités colossales était expédié vers l'Europe via la Flotte des Indes.

On disait alors que Potosí « faisait briller le monde ».

Mais cette richesse s'est bâtie sur la souffrance de milliers d'Indiens et d'esclaves venus travailler dans des conditions effroyables à l'intérieur du Cerro Rico, surnommé depuis « la montagne qui mange les hommes ».

Son nom vient du quechua Potojsi qui signifie “tonnerre“. Elle se trouve à une altitude de 4 070 m, et c’est une des villes les plus hautes du monde. Elle est construite au pied du Cerro Rico “Montagne riche“, une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4 782 m.  Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche.
Son nom vient du quechua Potojsi qui signifie “tonnerre“. Elle se trouve à une altitude de 4 070 m, et c’est une des villes les plus hautes du monde. Elle est construite au pied du Cerro Rico “Montagne riche“, une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4 782 m.  Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche.
Son nom vient du quechua Potojsi qui signifie “tonnerre“. Elle se trouve à une altitude de 4 070 m, et c’est une des villes les plus hautes du monde. Elle est construite au pied du Cerro Rico “Montagne riche“, une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4 782 m.  Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche.

Aujourd'hui encore, la ville garde les traces de cette grandeur passée.

Ses rues pavées et étroites, bordées de maisons coloniales colorées et de balcons en bois ouvragés, respirent une atmosphère d'un autre temps.

La cathédrale, sur la place principale, domine un centre historique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

C'est un lieu vibrant, où le passé colonial se mêle à la vie locale animée et au sourire des habitants.

Nous avons passé la nuit à l’hôtel Hostal Colonial Potosí, un charmant hôtel de style colonial situé à quelques pas de la cathédrale et de la place centrale.

L’endroit est chaleureux, avec de belles chambres et un service attentionné — parfait pour se reposer après les routes andines.

Le Cerro Rico : la montagne qui mange les hommes


Le lendemain matin, nous partons pour la visite des mines du Cerro Rico.

Cette excursion est fortement déconseillée aux personnes claustrophobes ou sujettes au mal des hauteurs. À l’intérieur, la température grimpe facilement à 30 °C, et l’air, chargé de poussière et de soufre, devient vite étouffant.


La visite dure environ deux heures. Les touristes descendent dans les galeries et croisent quelques mineurs au travail.

Pour être honnête, nous n'étions pas très enthousiastes à l'idée d'y aller. Ces visites sont controversées

les conditions de travail sont si dures qu'on peut se demander si ce genre d'excursion ne relève pas plus du voyeurisme que d’une découverte éducative.

Ce qui a fini par nous convaincre, c'est que les agences reversent une part du prix d'entrée à la coopérative des mineurs.

Avant la descente, nous enfilons une combinaison, un casque et une lampe frontale, puis passons à la boutique où l’on nous explique qu'il est de coutume d'offrir des présents aux mineurs : gants, pelles, jus de fruits, feuilles de coca, alcool pur… ou même bâtons de dynamite.


Chargés de nos “cadeaux”, nous avançons lentement vers l'entrée sombre de la mine.

Les faisceaux de nos lampes éclairent les parois suintantes et la poussière en suspension. Le plafond se fait de plus en plus bas, les passages se rétrécissent au point qu'à certains endroits, seul un chariot pourrait passer.


Nous croisons quelques mineurs, torse nu, couverts de poussière, travaillant dans une chaleur suffocante. Nous essayons de discuter un peu avec eux, mais nous sentons bien que notre présence les dérange — chaque minute perdue, c’est un peu de salaire en moins.


Au détour d'une galerie, nous découvrons El Tío, le dieu de la mine.

Une étrange statue à la fois vénérée et crainte, symbole d'un pacte entre les hommes et la montagne. Les mineurs lui déposent des offrandes : feuilles de coca, cigarettes, fioles d’alcool. Une manière d'optenir sa protection dans cet enfer souterrain.


Au bout de trente minutes, l'air devient presque irrespirable. Nous n'avons qu’une envie : remonter à la surface.

Une fois dehors, nous nous redressons, couverts de poussière, et respirons à pleins poumons cet oxygène pur et glacial.

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Conclusion : Nous n'avons pas du tout apprécié cette incursion dans les entrailles du Cerro Rico.

Ce que nous avons vu nous a laissés un profond malaise.

Plus qu'une visite, c'est devenu un business, un spectacle dérangeant qui donne le sentiment d’humilier ces hommes courageux qui risquent leur vie pour quelques bolivianos par jour.

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Après le déjeuner, nous reprenons la route vers Sucre.

Jusqu'ici, tout s'était déroulé sans encombre, mais cette année-là, le pays était en proie à d’importants mouvements sociaux : grèves, manifestations et barrages routiers paralysaient la Bolivie.

Notre chauffeur nous avertit : la route principale est bloquée, et pour passer, il faudrait payer un bakchich à chaque barrage… parfois plusieurs d’affilée.


Heureusement, il connaît une route secondaire, une piste de montagne étroite et peu praticable, mais sans contrôle.

Nous voilà donc partis à l'assaut des hauteurs andines, à bord de notre 4x4, secoués, mais libres… vers une nouvelle aventure.

Après avoir déjeuné, nous avons pris la route pour Sucre. Jusqu’à maintenant nous avions eu beaucoup de chance sur la route.
Après avoir déjeuné, nous avons pris la route pour Sucre. Jusqu’à maintenant nous avions eu beaucoup de chance sur la route.
Après avoir déjeuné, nous avons pris la route pour Sucre. Jusqu’à maintenant nous avions eu beaucoup de chance sur la route.

Après quatre heures de route sur des pistes cahoteuses et poussiéreuses, nous voilà bloqués dans un virage, face à un camion embourbé chargé à bloc de terre, en plein milieu de la piste.

Pas de chance ! Impossible de faire demi-tour, et la montagne d’un côté, le vide de l’autre, ne nous laissaient aucune marge de manœuvre.

Il a fallu plus de deux heures de palabres, d’efforts et de débrouille pour dégager la voie.

Après avoir déjeuné, nous avons pris la route pour Sucre. Jusqu’à maintenant nous avions eu beaucoup de chance sur la route.

Tout le monde s'y est mis : chauffeurs, passagers, même quelques habitants venus prêter main-forte.

On a déplacé des rochers, aplani la piste à la pelle, et guidé les véhicules au millimètre pour se glisser entre le camion immobilisé et le précipice.

Un vrai moment de solidarité… et de frisson !


Finalement, après cette épreuve collective, nous avons pu repartir, poussiéreux mais soulagés, avec encore une bonne heure de route avant d’atteindre Sucre, la ville blanche.

Sucre : La ville blanche, joyau des Andes                                                      Ville coup de cœur

Située à 2 780 mètres d’altitude, Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie.

Fondée en 1538 par les Espagnols sous le nom de Charcas, elle changera plusieurs fois de nom : La Plata, puis Chuquisaca, avant de devenir Sucre en 1825, en hommage à Antonio José de Sucre, héros de l’indépendance.


Cette ville est le berceau des luttes révolutionnaires qui ont mené à la libération du sous-continent américain. Le 25 

mai 1809 y résonna le premier cri de liberté, prélude à la création de la République bolivienne.

Située à 2 780 m d’altitude, c’est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Elle a été fondée en 1538 par les espagnols sous le nom de Charcas, puis elle changea 3 fois d’appellation. Passant de La Plata, puis en Chuquisaca et devient en 1825, la capitale du pays et est rebaptisée Sucre.
Située à 2 780 m d’altitude, c’est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Elle a été fondée en 1538 par les espagnols sous le nom de Charcas, puis elle changea 3 fois d’appellation. Passant de La Plata, puis en Chuquisaca et devient en 1825, la capitale du pays et est rebaptisée Sucre.
Située à 2 780 m d’altitude, c’est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Elle a été fondée en 1538 par les espagnols sous le nom de Charcas, puis elle changea 3 fois d’appellation. Passant de La Plata, puis en Chuquisaca et devient en 1825, la capitale du pays et est rebaptisée Sucre.

Son architecture coloniale admirablement préservée mêle harmonieusement influences espagnoles et identité bolivienne.

Les maisons basses et blanches, les façades ornées de ferronneries, les cours intérieures fleuries et les dômes d’églises étincelants contrastent avec le bleu intense du ciel andin.

C’est une ville paisible et lumineuse — notre véritable coup de cœur.

Il est très agréable de flâner à Sucre, d'aller à la rencontre de ses habitants. À chaque détour, vous pourrez visiter un édifice grandiose. Il y a tant de merveilles à découvrir ! Architecturalement, la ville est parmi les plus belles du pays ! On y trouve des maisons coloniales basses et blanches aux façades bien conservées et des parcs arborés, qui constituent le charme de cette importante ville bolivienne.
Il est très agréable de flâner à Sucre, d'aller à la rencontre de ses habitants. À chaque détour, vous pourrez visiter un édifice grandiose. Il y a tant de merveilles à découvrir ! Architecturalement, la ville est parmi les plus belles du pays ! On y trouve des maisons coloniales basses et blanches aux façades bien conservées et des parcs arborés, qui constituent le charme de cette importante ville bolivienne.
Il est très agréable de flâner à Sucre, d'aller à la rencontre de ses habitants. À chaque détour, vous pourrez visiter un édifice grandiose. Il y a tant de merveilles à découvrir ! Architecturalement, la ville est parmi les plus belles du pays ! On y trouve des maisons coloniales basses et blanches aux façades bien conservées et des parcs arborés, qui constituent le charme de cette importante ville bolivienne.

Flâner dans Sucre est un bonheur : chaque rue dévoile un pan d’histoire, chaque place respire la douceur de vivre.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991, la cité est aussi la capitale de l'art baroque d'Amérique latine, avec ses nombreux édifices religieux et musées consacrés à l’art colonial.

Ici, tout invite à la promenade, à la contemplation et à la rencontre.


Le Couvent de San Felipe de Neri

Fondé en 1795, ce couvent témoigne du pouvoir de l'Église catholique à l'époque coloniale. De style néoclassique, il fut bâti avec les pierres extraites du mont Churuquella.

Fondé en 1795, il témoigne du pouvoir de l’église Catholique au sein de la société de l’époque. De style néoclassique, il a été en grande partie construit grâce à des pierres extraites des carrières du mont Churuquella.
Fondé en 1795, il témoigne du pouvoir de l’église Catholique au sein de la société de l’époque. De style néoclassique, il a été en grande partie construit grâce à des pierres extraites des carrières du mont Churuquella.
Fondé en 1795, il témoigne du pouvoir de l’église Catholique au sein de la société de l’époque. De style néoclassique, il a été en grande partie construit grâce à des pierres extraites des carrières du mont Churuquella.

Depuis sa terrasse, au milieu des coupoles et des tours décorées avec l'argent de Potosí, on jouit d'une vue splendide sur toute la ville et ses innombrables clochers.

Depuis sa terrasse, au milieu des coupoles recouvertes de tuiles coloniales et des tours décorées avec l’argent extrait des mines de Potosi, on peut apprécier un splendide panorama sur la ville et ses multiples églises.
Depuis sa terrasse, au milieu des coupoles recouvertes de tuiles coloniales et des tours décorées avec l’argent extrait des mines de Potosi, on peut apprécier un splendide panorama sur la ville et ses multiples églises.
Depuis sa terrasse, au milieu des coupoles recouvertes de tuiles coloniales et des tours décorées avec l’argent extrait des mines de Potosi, on peut apprécier un splendide panorama sur la ville et ses multiples églises.


La Basilique Menor de Nuestra Señora de Guadalupe

Située sur la place 25 de Mayo, cette cathédrale mêle styles Renaissance et baroque métis.

Sa construction s’étala de 1551 à 1712, suivant l'évolution des styles artistiques.

Juste à côté, la chapelle de la Vierge de Guadalupe abrite la patronne de la Bolivie, vénérée dans tout le pays.

La cathédrale de Sucre est située sur la place 25 de Mayo. C’est un superbe édifice mélangeant les styles renaissance et baroque métis. Sa construction débuta en 1551 et se termina en 1712 en suivant l’évolution des styles.
La cathédrale de Sucre est située sur la place 25 de Mayo. C’est un superbe édifice mélangeant les styles renaissance et baroque métis. Sa construction débuta en 1551 et se termina en 1712 en suivant l’évolution des styles.

Le Couvent de La Recoleta

Édifié en 1601 par les franciscains, ce monastère domine la ville depuis les hauteurs du Cerro Churuquella.

Il abrite une belle collection d'art religieux des XVIIe au XIXe siècles.

Dans sa cour trône un cèdre millénaire, ultime survivant d'une espèce autrefois répandue à Sucre — un symbole de paix et de persévérance.

Le monastère de La Recoleta ou Santa Ana de Montesión, est un monastère franciscain situé aux extrémités de la ville, sur les pentes du Cerro Churuquella.
Le monastère de La Recoleta ou Santa Ana de Montesión, est un monastère franciscain situé aux extrémités de la ville, sur les pentes du Cerro Churuquella.
Le monastère de La Recoleta ou Santa Ana de Montesión, est un monastère franciscain situé aux extrémités de la ville, sur les pentes du Cerro Churuquella.


Le Cimetière Général

Véritable havre de paix, le cimetière de Sucre est un lieu de recueillement étonnamment serein.

Ses allées bordées de pins, de fleurs et de monuments élégants en font un endroit apprécié des habitants… et même des étudiants, qui viennent y réviser au calme.

À l'entrée, des guides passionnés racontent les destins des personnalités qui y reposent.

Les habitants de la ville sont très fiers de ce cimetière. Et il est vrai qu’il est assez beau et agréable. Les ornements, les pins, les fleurs et les tombes elles-mêmes en font un endroit calme où les étudiants trouvent refuge pour travailler.
Les habitants de la ville sont très fiers de ce cimetière. Et il est vrai qu’il est assez beau et agréable. Les ornements, les pins, les fleurs et les tombes elles-mêmes en font un endroit calme où les étudiants trouvent refuge pour travailler.
Les habitants de la ville sont très fiers de ce cimetière. Et il est vrai qu’il est assez beau et agréable. Les ornements, les pins, les fleurs et les tombes elles-mêmes en font un endroit calme où les étudiants trouvent refuge pour travailler.

Les Marchés de Sucre

Le Mercado Central est un grand marché couvert animé et coloré, réparti sur trois niveaux. On y trouve absolument tout : fruits, légumes, viandes, épices, jus frais, friandises, produits ménagers… et même quelques petits restaurants où goûter les spécialités locales.

Le grand marché Central de Sucre est un marché couvert très animé sur trois niveaux. Populaire et familial vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin.
Le grand marché Central de Sucre est un marché couvert très animé sur trois niveaux. Populaire et familial vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin.
Le grand marché Central de Sucre est un marché couvert très animé sur trois niveaux. Populaire et familial vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin.

À quelques rues de là, le marché des fruits et légumes offre un spectacle sensoriel unique : une explosion de couleurs et de parfums tropicaux, un vrai délice pour les yeux et les papilles.

C’est un marché spécial de fruits et de légumes. C’est un vrai délice pour les yeux et les papilles. Un marché de rue authentique où l’on trouve toutes sortes de fruits classiques et exotiques.
C’est un marché spécial de fruits et de légumes. C’est un vrai délice pour les yeux et les papilles. Un marché de rue authentique où l’on trouve toutes sortes de fruits classiques et exotiques.
C’est un marché spécial de fruits et de légumes. C’est un vrai délice pour les yeux et les papilles. Un marché de rue authentique où l’on trouve toutes sortes de fruits classiques et exotiques.

Une ville élégante, accueillante et sereine…

Sucre, c’est la Bolivie dans ce qu’elle a de plus raffiné : blanche, lumineuse et profondément attachante.


Nous avons passé deux nuits à l’hôtel Mi Pueblo Samary Hotel Boutique, une véritable merveille.

Cet établissement de style colonial est un petit bijou : un cadre superbe, des chambres spacieuses et d’un calme absolu.

Nous avons particulièrement apprécié la gentillesse et le professionnalisme du personnel.

L’hôtel est idéalement situé, à seulement quelques centaines de mètres du centre-ville et de la place 25 de Mayo.

Une vraie merveille, c’est un très bel hôtel de style colonial. Nous avons très apprécié la gentillesse et le professionnalisme du personnel. Le cadre est superbe et les chambres grandes et très calmes. Il se situe à quelques centaines de mètres du centre ville et de la place 25 de Mayo.
Une vraie merveille, c’est un très bel hôtel de style colonial. Nous avons très apprécié la gentillesse et le professionnalisme du personnel. Le cadre est superbe et les chambres grandes et très calmes. Il se situe à quelques centaines de mètres du centre ville et de la place 25 de Mayo.

Mais, comme toujours, les bonnes choses ont une fin…

Nous quittons Sucre à regret pour retourner à La Paz, après un vol d’environ 1h50.

Nous aurions volontiers prolongé notre séjour dans cette ville si paisible et pleine de charme.


De retour à La Paz pour une soirée et une dernière nuit dans la capitale, nous reprenons la route le lendemain matin avec un nouveau chauffeur et un nouveau guide.

Cap vers une nouvelle étape mythique de notre voyage : le lac Titicaca, avec, en chemin, un arrêt sur le site archéologique pré-inca de Tiwanaku.


Tiwanaku

Situé à plus de 3 800 mètres d'altitude, Tiwanaku est sans conteste le site archéologique le plus emblématique de Bolivie.

Il fut le centre d’une grande civilisation pré-inca, qui domina la moitié sud des Andes centrales entre les Ve et XIe siècles.


Cette culture fascinante naquit sur la rive sud du lac Titicaca, autour du site aujourd’hui connu sous le nom de Cité du Soleil (Tiahuanaco).

Son extension exacte reste difficile à déterminer, mais les fouilles témoignent d'une expansion importante vers le sud 

et le sud-est du lac, jusqu’à l’actuel nord du Chili et l’ouest bolivien.

Certaines théories anciennes et controversées situaient la construction de Tiwanaku à plus de 10 000 ans avant J.-C., en se basant sur la position de vestiges aujourd’hui éloignés du lac.

Mais les datations modernes au carbone 14 fixent plutôt la fondation du site autour de l’an 110 de notre ère, ce qui en fait une civilisation très ancienne, mais postérieure aux premières grandes cultures andines.


Les Tiwanakus maîtrisaient l'art de la taille de la pierre avec une précision impressionnante, et leur architecture monumentale annonce déjà celle des Incas.


La Cité du Soleil

Cœur spirituel et cérémoniel de cette civilisation, la Cité du Soleil était dédiée au dieu créateur Kon Tici Viracocha.

On y trouve plusieurs édifices à vocation religieuse, dont le plus célèbre est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte de pierre monumentale.


Les deux autres monuments emblématiques du site sont la pyramide à sept degrés d’Akapana et la fameuse Porte du Soleil (Puerta del Sol), véritables chefs-d’œuvre de l’architecture précolombienne.

Un des principaux sites archéologiques actuels de la civilisation de Tiwanaku est la Cité du Soleil, lieu de célébration du dieu créateur Kon Tici Viracocha ; elle comporte de nombreux édifices à vocation cérémonielle dont le principal est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte close.
Un des principaux sites archéologiques actuels de la civilisation de Tiwanaku est la Cité du Soleil, lieu de célébration du dieu créateur Kon Tici Viracocha ; elle comporte de nombreux édifices à vocation cérémonielle dont le principal est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte close.
Un des principaux sites archéologiques actuels de la civilisation de Tiwanaku est la Cité du Soleil, lieu de célébration du dieu créateur Kon Tici Viracocha ; elle comporte de nombreux édifices à vocation cérémonielle dont le principal est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte close.

La Pyramide d’Akapana

Dominant le paysage, Akapana est une pyramide en gradins à sept niveaux, dont le plan rappelle la croix andine — un symbole sacré représentant, selon les interprétations, la croix du Sud ou les quatre parties de l'univers.

Ses architectes ont su allier spiritualité et prouesse technique :

les murs de base sont faits de blocs massifs de grès, ponctués de piliers rectangulaires de trois mètres de haut.


Chaque terrasse était autrefois décorée de statues monolithiques, tandis que le sommet, orné de petites pièces disposées autour d’une cour intérieure, servait probablement à des rituels dont le sens nous échappe encore.

Akapana symboliserait peut-être les montagnes de la Cordillère des Andes, comme une miniature sacrée de leur puissance.

La pyramide peut apparaître comme une mini-réplique du temple de Kalasasaya, chacune de ses terrasses étant ornée de statues monolithiques sur ses bords. Une autre thèse interprète le monticule comme une figuration des montagnes de la Cordillère des Andes.

La Porte du Soleil

Symbole universel de Tiwanaku, la Porte du Soleil est un monolithe d’andésite de près de 10 tonnes, taillé dans un seul bloc.

Large de 4 mètres et haute de 3, elle impressionne par sa perfection et la finesse de ses gravures.

Elle représentait probablement une entrée rituelle, peut-être liée au calendrier solaire ou à des cérémonies religieuses.


Lors de sa découverte au XIXe siècle, le portail gisait renversé et fendu en deux, sans doute à la suite d'un ancien tremblement de terre.

Aujourd’hui redressé, il se dresse fièrement sur le site, même si les archéologues pensent qu’il ne se trouve plus à son emplacement d’origine.

Ce portail d'une largeur de 4 mètres et d'une hauteur de 3 mètres a été construit dans un seul bloc d'andésite d'environ 10 tonnes.
Ce portail d'une largeur de 4 mètres et d'une hauteur de 3 mètres a été construit dans un seul bloc d'andésite d'environ 10 tonnes.

Direction la petite ville de Copacabana, nichée sur les rives du mythique lac Titicaca.


Copacabana

Située à plus de 3 800 mètres d’altitude, cette charmante bourgade jouit d’un cadre naturel enchanteur, entre collines verdoyantes et eaux d’un bleu profond.

Souvent considérée comme une oasis de tranquillité, Copacabana est aussi la porte d’entrée idéale pour explorer le lac et partir à la découverte des îles du Soleil et de la Lune.

Située sur les rives du lac Titicaca, cette petite ville jouit d'un cadre naturel enchanteur. Copacabana est souvent appréciée comme une oasis de tranquillité et de repos et aussi LA porte d'entrée pour un petite croisière sur le lac et la visite des îles du Soleil et de la Lune.
Située sur les rives du lac Titicaca, cette petite ville jouit d'un cadre naturel enchanteur. Copacabana est souvent appréciée comme une oasis de tranquillité et de repos et aussi LA porte d'entrée pour un petite croisière sur le lac et la visite des îles du Soleil et de la Lune.
Située sur les rives du lac Titicaca, cette petite ville jouit d'un cadre naturel enchanteur. Copacabana est souvent appréciée comme une oasis de tranquillité et de repos et aussi LA porte d'entrée pour un petite croisière sur le lac et la visite des îles du Soleil et de la Lune.

La Basilique Notre-Dame de Copacabana

Édifiée au XVIe siècle, la Basilique Notre-Dame de Copacabana est un superbe sanctuaire colonial espagnol, construit au pied d'une colline sacrée autrefois dédiée au dieu Soleil.

Elle abrite l’image vénérée de la Vierge de Copacabana, patronne de la Bolivie, et demeure un haut lieu de pèlerinage, aussi bien pour les catholiques que pour les peuples autochtones.

Son architecture blanche aux dômes bleu azur contraste magnifiquement avec le ciel limpide des Andes.

C’est un sanctuaire colonial espagnol du XVIe siècle qui abrite l'image de la Vierge de Copacabana. Notre-Dame de Copacabana est la patronne de la Bolivie.
C’est un sanctuaire colonial espagnol du XVIe siècle qui abrite l'image de la Vierge de Copacabana. Notre-Dame de Copacabana est la patronne de la Bolivie.
C’est un sanctuaire colonial espagnol du XVIe siècle qui abrite l'image de la Vierge de Copacabana. Notre-Dame de Copacabana est la patronne de la Bolivie.

Le Festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata


À notre arrivée, nous avons eu la chance d’assister aux préparatifs du festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata, célébré chaque année le 3 mai.

Les rues se remplissaient peu à peu d’une foule joyeuse, d’orchestres tonitruants et de danseurs en habits de fête.

Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie
Le festival du Seigneur de la Sainte Croix de Colquepata du 3 mai à Copacabana en Bolivie

Cette célébration, mélange de rites préhispaniques et de traditions catholiques, illustre parfaitement la fusion culturelle bolivienne.

Les participants, vêtus de costumes chatoyants et de masques colorés, se rassemblent pour un défilé haut en musique et en émotions.

Tambours, flûtes et trompettes résonnent à travers toute la ville — un véritable feu d’artifice sonore et visuel.

Nous étions littéralement captivés par cette explosion de couleurs et de joie, un moment unique et vibrant.

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La bénédiction des voitures


Copacabana est également célèbre pour une cérémonie insolite : la bénédiction des voitures.

Faute de moyens et d’assurance automobile obligatoire, de nombreux conducteurs viennent demander la protection 

de la Vierge pour leur véhicule.

Deux fois par jour, la place devant la basilique se transforme en un spectacle étonnant : les voitures sont décorées comme pour un mariage, fleuries et parées de rubans multicolores.

Le prêtre les bénit une à une, tandis que leurs propriétaires, reconnaissants, aspergent leur véhicule de bière et déposent des offrandes à la Vierge.


C’est à la fois drôle, touchant et profondément ancré dans la culture locale.

Ici, la foi, la fête et la joie de vivre ne font qu’un.

Copacabana est aussi un lieu obligé pour faire baptiser sa voiture. Faute d’assurance automobile obligatoire, les conducteurs des  alentours comptent sur la protection de la Vierge de Copacabana.
Copacabana est aussi un lieu obligé pour faire baptiser sa voiture. Faute d’assurance automobile obligatoire, les conducteurs des  alentours comptent sur la protection de la Vierge de Copacabana.
Copacabana est aussi un lieu obligé pour faire baptiser sa voiture. Faute d’assurance automobile obligatoire, les conducteurs des  alentours comptent sur la protection de la Vierge de Copacabana.

Nous avons passé la nuit à l’hôtel Rosario del Lago hotel, un charmant établissement aux toits de tuiles rouges, idéalement situé au bord du lac Titicaca, en plein cœur de la ville.

Depuis les chambres donnant sur le lac, on peut admirer de magnifiques couchers de soleil, lorsque le ciel s’embrase de nuances d’or et de pourpre au-dessus des eaux paisibles.

Nous avons séjourné pour la nuit au Rosario del Lago hotel. C’est un bel hôtel aux tuiles rouge qui se  trouve au bord du lac en pleine ville. Des chambres côté lac vous pourrez assister à de superbes coucher  de soleil. Les chambres sont propres et le service est parfait.

Les chambres sont confortables et impeccablement tenues, et le service irréprochable.

Une adresse que je recommande sans hésiter pour profiter pleinement de la quiétude de Copacabana.

Le lendemain matin, nous avons embarqué pour une croisière de deux jours sur le mythique lac Titicaca.


Le lac Titicaca


Situé dans la cordillère des Andes, à 3 812 mètres d’altitude, le lac Titicaca marque la frontière naturelle entre la Bolivie et le Pérou.

C'est le plus grand lac d'Amérique du Sud par son volume d’eau et sa longueur, mais pas par sa superficie.

Il s'étend sur environ 8 562 km², dont 56 % en territoire péruvien et 44 % en territoire bolivien.

Sa profondeur moyenne atteint 107 mètres, avec des zones plongeant jusqu’à 327 mètres.

Plus de 25 rivières s’y jettent, issues du ruissellement des pluies et de la fonte des neiges éternelles.


Bien avant la colonisation et la christianisation, le lac fut le berceau de la culture aymara.

La légende raconte que le dieu créateur Viracocha serait sorti de ses eaux pour donner naissance au Soleil, à la Lune, aux étoiles et aux premières civilisations andines.

Aujourd’hui encore, le lac conserve une aura mystique et sacrée, et abrite 41 îles, dont certaines sont toujours habitées.


Navigation vers l’Isla del Sol


Nous avons mis le cap vers la légendaire Isla del Sol, à bord d’un grand catamaran.

Les paysages étaient grandioses : selon la direction du regard, nous avions parfois l’impression de naviguer en pleine mer tant le lac semblait infini.

Les eaux bleu cobalt, les montagnes enneigées et les reflets du ciel andin composaient un décor d’une beauté à couper le souffle.

Difficile de croire que nous étions sur un lac, tant la lumière, le silence et l’horizon donnaient une sensation d’immensité.

Situé dans la cordillère des Andes, à 3 812 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou.
Situé dans la cordillère des Andes, à 3 812 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou.
Situé dans la cordillère des Andes, à 3 812 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou.

Isla del Sol : L'île du Soleil

Avec ses 14,3 km², l'île du Soleil est la plus grande et la plus peuplée du lac.

Son nom originel, Isla Titikaka, aurait d’ailleurs donné son nom au lac lui-même.

Elle offre un relief accidenté, couvert de terrasses agricoles millénaires construites par les peuples andins.

Son point culminant, le Cerro Chequesan, s'élève à 4 075 mètres, dominant de 265 mètres la surface du lac.


Les archéologues y ont recensé plus de 80 ruines, la plupart datant de la période inca (XVe siècle apr. J.-C.), mais certaines traces d’occupation remontent à plus de 3 000 ans av. J.-C.

À l’époque inca, l'île était considérée comme un haut lieu sacré, abritant un temple dédié au dieu Soleil, Inti, et des vierges consacrées à son culte.


La randonnée sur la Route Sacrée


Une fois débarqués, nous avons entamé une randonnée de 7 km sur le fameux sentier des crêtes, appelé aussi Ruta Sagrada de la Eternidad del Sol la Route Sacrée de l’Éternité du Soleil.

Ce chemin ancien traverse l’île du nord au sud, suivant les hauteurs, et offre à chaque pas un panorama exceptionnel sur les eaux étincelantes du lac et les cimes enneigées de la cordillère.

La marche, d’environ 3 heures, n’est pas difficile, mais l'altitude rend chaque montée plus intense.

Le silence, le vent et la lumière donnent à cette traversée une atmosphère presque mystique.

D’une superficie de 14,3 km². C'est la plus grande île du lac et la plus peuplée. Son nom originel était Isla Titikaka, et c'est elle qui a donné son nom au lac. Elle possède un relief accidenté avec beaucoup de terrasses aménagées pour l'agriculture par les anciens peuples amérindiens.
D’une superficie de 14,3 km². C'est la plus grande île du lac et la plus peuplée. Son nom originel était Isla Titikaka, et c'est elle qui a donné son nom au lac. Elle possède un relief accidenté avec beaucoup de terrasses aménagées pour l'agriculture par les anciens peuples amérindiens.
D’une superficie de 14,3 km². C'est la plus grande île du lac et la plus peuplée. Son nom originel était Isla Titikaka, et c'est elle qui a donné son nom au lac. Elle possède un relief accidenté avec beaucoup de terrasses aménagées pour l'agriculture par les anciens peuples amérindiens.

Ruinas del Palacio de Pilkokaina

Au détour du sentier se trouvent les ruines du Palais de Pilkokaina, ou Temple du Soleil.

Cet ancien édifice à deux étages, dont seul le premier subsiste, aurait accueilli l'empereur Inca Yupanqui lors de ses pèlerinages au rocher sacré de Chinkana.

Ses portes trapézoïdales typiques et ses murs de pierre parfaitement ajustés témoignent de l'habileté des bâtisseurs incas.

De là-haut, la vue sur le lac est magnifique, presque irréelle.

Le trek dure environ 4h en traversant les ruines du temple du Soleil “Pilkokaina“.
Le trek dure environ 4h en traversant les ruines du temple du Soleil “Pilkokaina“.
Le trek dure environ 4h en traversant les ruines du temple du Soleil “Pilkokaina“.

À savoir


    1️⃣ Ce sentier inca est un chemin à péage : les droits d’entrée sont reversés aux communautés locales. Pensez à 

          prévoir de la monnaie et à conserver les tickets, car ils peuvent être demandés à plusieurs points du parcours.

    2️⃣ Deux bateaux partent chaque jour de Copacabana, à 8h30 et 13h, pour rejoindre l’île.


Aucun véhicule motorisé ne circule sur Isla del Sol : tout se fait à pied, et les marchandises sont transportées à dos de mule.

Un mode de vie simple, respectueux et hors du temps.


Nous avons passé la nuit à bord du catamaran, bercés par les eaux paisibles du lac Titicaca.

Le silence n'était troublé que par le clapotis léger des vagues et le souffle du vent andin.

Un moment suspendu, magique, sous un ciel d’une pureté incroyable.


Les Titicaca Reed Boats : Les bateaux de roseaux du Titicaca

Ces embarcations étonnantes, fabriquées à partir de roseaux totora, sont l’un des plus anciens types de bateaux au monde.

Utilisées depuis plus de 7 000 ans, elles servaient autrefois à la pêche et au transport sur les eaux du lac.

Les artisans les assemblent toujours à la main, selon des techniques ancestrales, puis les imperméabilisent avec une sorte de goudron naturel.

Les artisans les assemblent toujours à la main, selon des techniques ancestrales, puis les imperméabilisent avec une sorte de goudron naturel.

Ce sont des bateaux, radeaux ou pirogues de roseaux. Ils sont parmi les plus anciens types de bateaux connus. Souvent utilisés comme bateaux de pêche traditionnels , ils sont encore utilisés dans quelques endroits du monde, comme le Pérou et la Bolivie.
Ce sont des bateaux, radeaux ou pirogues de roseaux. Ils sont parmi les plus anciens types de bateaux connus. Souvent utilisés comme bateaux de pêche traditionnels , ils sont encore utilisés dans quelques endroits du monde, comme le Pérou et la Bolivie.

Nous avons eu la chance de naviguer à bord de l’un de ces bateaux de roseaux… et d’essayer de le manœuvrer.

Autant dire que ce ne fut pas une grande réussite !

Mais l’expérience, entre fous rires et émerveillement, restera un moment inoubliable.

Il y a plus de 80 ruines sur l'île. La plupart d'entre elles datent de la période Inca vers le XVe siècle apr. J.-C. Les archéologues ont découvert des preuves que les gens vivaient sur l'île dès le troisième millénaire avant notre ère.
Il y a plus de 80 ruines sur l'île. La plupart d'entre elles datent de la période Inca vers le XVe siècle apr. J.-C. Les archéologues ont découvert des preuves que les gens vivaient sur l'île dès le troisième millénaire avant notre ère.
Il y a plus de 80 ruines sur l'île. La plupart d'entre elles datent de la période Inca vers le XVe siècle apr. J.-C. Les archéologues ont découvert des preuves que les gens vivaient sur l'île dès le troisième millénaire avant notre ère.

Après une nouvelle journée de découverte et de navigation, nous avons regagné Copacabana dans l'après-midi.

Notre chauffeur nous y attendait pour le retour vers La Paz, où nous passerions notre dernière nuit en Bolivie.


En quittant les rives du lac Titicaca, un sentiment de mélancolie nous a gagnés.

Ces paysages d’altitude, ces peuples souriants, cette lumière unique et cette culture fascinante nous avaient profondément touchés.

C’était la fin d'un voyage exceptionnel, une immersion totale dans le cœur spirituel et mythique des Andes.

   Destination coup de cœur

Conclusion


Même si ce n'est pas une destination très prisée, la Bolivie reste l'une des plus fascinantes et des plus dépaysantes d'Amérique du Sud.

Les traditions ancestrales y sont toujours profondément ancrées dans la vie quotidienne, et les rites et célébrations rythment encore le temps comme aux siècles passés.

Son histoire, riche d’un mélange de civilisations millénaires, a façonné un pays unique, à la culture vibrante et sincère.


Les paysages andins y sont d’une beauté à couper le souffle : montagnes sacrées, déserts de sel immaculés, lagunes colorées et villages suspendus dans le temps.

Mais ce qui rend la Bolivie si attachante, ce sont surtout ses habitants.

Les Boliviens sont adorables, drôles, serviables et d’une grande bienveillance. Leur gentillesse et leur sourire laissent un souvenir impérissable.


Et que dire de la gastronomie bolivienne ?

Variée et savoureuse, elle mêle saveurs, couleurs et traditions selon les régions et les saisons, pour le plus grand plaisir des voyageurs curieux.


Venir en Bolivie, c’est vivre une aventure humaine et culturelle exceptionnelle, un voyage authentique au cœur d'un pays encore préservé du tourisme de masse.

Nous avons tout simplement adoré.


Petit conseil : en Bolivie, les conflits sociaux sont fréquents — grèves, manifestations, blocages de routes ou de régions entières peuvent survenir à tout moment.

Avant de partir, renseignez-vous bien sur la situation locale. Ce serait dommage de voir votre périple contrarié et de manquer le magnifique voyage qui vous attend dans ce pays si riche et plein de surprises.


Carte de notre périple

Que visiter en Bolivie ?

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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