Voyage Evasion Decouverte

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                                                                                                                          By Steph

CARNET DE VOYAGE

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LAOS

Entre sérénité et douceur de vivre…


Visiter ce petit pays, c'est choisir un art de vivre empreint de douceur, de respect et de sérénité.

Un endroit où la tranquillité règne, où la population, souvent modeste, préserve avec soin ses traditions et ses ressources naturelles.

L'atmosphère y est authentique et imprègne le visiteur de sa culture et de sa paix intérieure.


Connu jadis sous le nom de Royaume du Million d'Éléphants, le Laos est un pays où le temps s'écoule avec une nonchalance heureuse.

Pourtant, ce petit territoire a été très convoité au fil des siècles : d'abord par les Mongols, lors de leur conquête de la vallée du Mékong, ce qui favorisa l'éclatement du grand empire khmer en plusieurs royaumes.

Puis, entre le XVIIᵉ et le XVIIIᵉ siècle, le Siam, la Chine et la Birmanie se disputèrent le territoire, entraînant un siècle de guerres. Le royaume se morcela alors, et plusieurs provinces passèrent sous domination birmane, chinoise ou siamoise.

Puis en 1893, la Laos devint sous protectorat de la France et est finalement intégré à l’Union Indochinoise Française.

Pendant la seconde guerre mondiale, l'Empire du Japon impose sa domination sur l'Indochine française, y compris le Laos. Après la défaite japonaise, les Français récupèrent le pays.

En 1946, la France donne au Laos sont autonomie, puis après la guerre d'Indochine, en 1953, la France accorde au Laos son indépendance.

Très vite, il est envahi par les troupes Viêt Minh et sera en état de guerre civile jusqu’en 1962. Après l'assassinat de Kennedy fin 1963 et un coup d'état en avril 1964, les États Unis déclenchent “Rolling Thunder“, une opération de bombardements intensifs pendant 9 ans

Les bombardements prennent une ampleur grandissante provoquant un désastre. Il est avancé le nombre de 500 000 raids, soit une attaque toutes les 8 minutes pendant 9 ans, de 1964 à 1973.

En 1975 les communistes réalisent un coup de force et prennent le pouvoir pour devenir la République populaire du Laos

Et en 1990, le Laos s’ouvre enfin au tourisme

Après avoir pris contact avec une agence locale et validé le programme du voyage, nous avons décidé de partir début décembre 2013 pour quinze jours à la découverte du Laos.

Ce n'était pas mon premier voyage en Asie, mais comme beaucoup de voyageurs, j'avais jusque-là privilégié d'autres destinations du continent. Ce fut une erreur, car le Laos est une véritable révélation, une découverte à ne surtout pas manquer.


Le pays reste encore un peu à l'écart des grands circuits touristiques. C'est une destination nature, empreinte d'une ambiance zen attitude et d'une incroyable sérénité.


Après une escale de deux jours à Hong Kong, nous voilà enfin arrivés à Luang Prabang.

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Visa


Nous avons obtenu notre visa directement à l'arrivée (c'est moins cher).

⚠️ Attention : il faut prévoir deux photos d'identité et remplir au préalable un formulaire de demande de visa, disponible dans l'avion ou au poste frontière.

Les frais de visa sont à régler en dollars américains (USD) ou en bahts thaïlandais (THB) — ce sont les seules devises acceptées.

Le montant du visa varie selon la nationalité du voyageur. 😄


Location de voiture — Très déconseillée


Le permis de conduire international en cours de validité est obligatoire.

Il faut savoir que les accidents de la route sont très fréquents, en raison du non-respect du code de la route et du manque de formation des conducteurs. Le parc automobile connaît une croissance rapide, notamment dans les grandes villes, mais les infrastructures routières ne suivent pas ce développement.


De plus, la conduite de nuit est vivement déconseillée en dehors des centres urbains.


La législation locale n'oblige pas les sociétés de location à souscrire une assurance. En cas d'absence de couverture, le conducteur reste responsable et est tenu de payer personnellement les réparations des dommages causés au véhicule ou à des tiers. La police peut même placer le conducteur en détention et confisquer son passeport jusqu'à ce qu'un accord financier soit trouvé.


Il est donc essentiel de ne louer que des véhicules assurés et en bon état. Pour éviter tout litige, souvent défavorable au voyageur, il est recommandé d'établir un constat précis de l'état du véhicule avant le départ.


Si les axes principaux sont pour la plupart goudronnés, les routes secondaires demeurent en mauvais état, particulièrement dans le nord du pays, où certaines deviennent impraticables pendant la saison des pluies.


À bon entendeur, salut ! 😄

C'est pourquoi, nous avons opté pour un chauffeur accompagné d'un guide. 

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Après avoir changé un peu d’argent à l’aéroport, nous avons rejoint notre chauffeur et notre guide qui nous attendaient à l’extérieur.

Luang Prabang : ຫລວງພຣະບາງ                                                               Ville coup de cœur


Située au nord du Laos, Luang Prabang fut la capitale royale du Lan Xang (le royaume du million d’éléphants) du XIVᵉ siècle jusqu’en 1946.

La ville est célèbre pour ses nombreux temples bouddhistes et monastères. Chaque matin, des centaines de moines issus des différents monastères parcourent les rues pour recevoir l'aumône des habitants — et parfois des touristes.


L'un des principaux sites de la ville est une grande colline dominée par le temple Wat Chom Si. Luang Prabang est également un port fluvial situé sur le Mékong, à environ 210 kilomètres en amont de Vientiane, la capitale.

Enchâssée dans un environnement montagneux, elle bénéficie d'unn climat plus frais. Sa situation isolée lui a permis de conserver son authenticité et son charme d'origine.

Située au Nord du Laos, elle fut la capitale royale du Lan Xang (royaume du million d'éléphants) du XIVe siècle à 1946. Luang Prabang est connu pour ses nombreux temples bouddhistes et monastères. Chaque matin, des centaines de moines provenant des différents monastères marchent à travers les rues pour récolter l'aumône des habitants et parfois des touristes. L'un des principaux sites de la ville est une grande colline dominée au sommet par le temple Wat Chom Si.
Située au Nord du Laos, elle fut la capitale royale du Lan Xang (royaume du million d'éléphants) du XIVe siècle à 1946. Luang Prabang est connu pour ses nombreux temples bouddhistes et monastères. Chaque matin, des centaines de moines provenant des différents monastères marchent à travers les rues pour récolter l'aumône des habitants et parfois des touristes. L'un des principaux sites de la ville est une grande colline dominée au sommet par le temple Wat Chom Si.
Située au Nord du Laos, elle fut la capitale royale du Lan Xang (royaume du million d'éléphants) du XIVe siècle à 1946. Luang Prabang est connu pour ses nombreux temples bouddhistes et monastères. Chaque matin, des centaines de moines provenant des différents monastères marchent à travers les rues pour récolter l'aumône des habitants et parfois des touristes. L'un des principaux sites de la ville est une grande colline dominée au sommet par le temple Wat Chom Si.

Considérée comme la capitale culturelle du Laos, Luang Prabang séduit par son atmosphère paisible. On y trouve des boulangeries à la française, de vieilles maisons coloniales, des restaurants conviviaux, des tuk-tuks, et surtout une impressionnante profusion de pagodes et de temples bouddhistes.


Haw Kham — Le Palais royal


Construit entre 1904 et 1909, à l’époque du Protectorat français, le Palais royal (ou Haw Kham) fut la résidence du roi Sisavang Vong.

Il abrite aujourd’hui le Musée du Palais royal.

L’ancien Palais royal construit entre 1904 et 1909, à l’époque du Protectorat français du Laos, était la résidence du roi Sisavang Vong.

Haw Pha Bang


Dans l’enceinte du Palais se trouve le Haw Pha Bang, un superbe temple royal édifié pour accueillir la statue sacrée du Bouddha Phra Bang.

Haute de 83 cm, façonnée en alliage d’or, de bronze et d’argent, cette statue est l’une des plus vénérées du Laos.

Dans l'enceinte du Palais se trouve le Haw Pha Bang, le temple royal construit pour accueillir la statue de Bouddha "Phra Bang". Haute de 83 cm en alliage d’or, de bronze et d’argent, c’est l’une des plus vénérées du Laos.
Dans l'enceinte du Palais se trouve le Haw Pha Bang, le temple royal construit pour accueillir la statue de Bouddha "Phra Bang". Haute de 83 cm en alliage d’or, de bronze et d’argent, c’est l’une des plus vénérées du Laos.
Dans l'enceinte du Palais se trouve le Haw Pha Bang, le temple royal construit pour accueillir la statue de Bouddha "Phra Bang". Haute de 83 cm en alliage d’or, de bronze et d’argent, c’est l’une des plus vénérées du Laos.

Les bâtiments alentour comprennent les anciennes écuries royales, un abri pour les barges royales, l’ancien théâtre royal, ainsi qu’un garage abritant les voitures de la famille royale.

Les jardins du Palais comportent un grand étang et une statue du roi Sisavang Phoulivong, qui régna jusqu’en 1959.


Wat Mai Suwannaphumaham


Plus connu sous le nom de Wat Mai, ce monastère — littéralement “le Nouveau Monastère” — est l'un des plus grands et des plus beaux temples de Luang Prabang.

Construit par le roi Anourout à la fin du XVIIIᵉ siècle, il fut agrandi au XIXᵉ. Sa restauration, sous le règne du roi Manthatourat (1817–1836), lui valut son nom actuel.

Ce monastère plus communément nommé le Wat Mai, littéralement le "Nouveau Monastère”, est l’un des plus grands et des plus beaux temples de Luang Prabang. Il a été construit par le roi Anourout à la fin du XVIIIe siècle et s’agrandit au XIXe. Sa restauration, durant le règne du roi Manthatourat (1817-1836) lui donna son nom définitif de "Nouveau Monastère".
Ce monastère plus communément nommé le Wat Mai, littéralement le "Nouveau Monastère”, est l’un des plus grands et des plus beaux temples de Luang Prabang. Il a été construit par le roi Anourout à la fin du XVIIIe siècle et s’agrandit au XIXe. Sa restauration, durant le règne du roi Manthatourat (1817-1836) lui donna son nom définitif de "Nouveau Monastère".
Ce monastère plus communément nommé le Wat Mai, littéralement le "Nouveau Monastère”, est l’un des plus grands et des plus beaux temples de Luang Prabang. Il a été construit par le roi Anourout à la fin du XVIIIe siècle et s’agrandit au XIXe. Sa restauration, durant le règne du roi Manthatourat (1817-1836) lui donna son nom définitif de "Nouveau Monastère".

Ce temple occupe une place importante dans la vie spirituelle locale. Il servit un temps de temple royal et abrita le Phra Bang, symbole mystique et palladium national du Laos, après la dévastation de la ville par les Chinois à la fin du XIXᵉ siècle.

Le Wat Mai fut également la résidence du plus haut dignitaire bouddhiste lao, le Pra Sangkharat.


Wat Sensoukharam


C'est une vraie merveille. Également appelé Wat Sen, ce temple fut construit en 1718 par le roi Kitsarath, avec 100 000 pierres provenant du Mékong —d'où son nom, qui signifie “le Temple aux 100 000 trésors”.

Il fut restauré en 1957, à l'occasion du 2 500ᵉ anniversaire de la naissance du Bouddha.

Également connu sous le nom de Wat Sen, il a été construit en 1718 par le roi Kitsarath avec 100 000 pierres du Mékong. Cela signifie littéralement "Temple aux 100 000 trésors". Il a été restauré en 1957 pour commémorer la naissance du Bouddha 2 500 ans plus tôt.
Également connu sous le nom de Wat Sen, il a été construit en 1718 par le roi Kitsarath avec 100 000 pierres du Mékong. Cela signifie littéralement "Temple aux 100 000 trésors". Il a été restauré en 1957 pour commémorer la naissance du Bouddha 2 500 ans plus tôt.
Également connu sous le nom de Wat Sen, il a été construit en 1718 par le roi Kitsarath avec 100 000 pierres du Mékong. Cela signifie littéralement "Temple aux 100 000 trésors". Il a été restauré en 1957 pour commémorer la naissance du Bouddha 2 500 ans plus tôt.

Wat Xieng Thong


Le Wat Xieng Thong, ou “monastère de la ville d'or”, est considéré comme l'emblème religieux de Luang Prabang et l'unn des symboles majeurs du bouddhisme lao.

Épargné par le pillage de 1887, il est célèbre pour son architecture raffinée, notamment son vihan à la toiture très inclinée, descendant presque jusqu'au sol.

Le Wat Xieng Thong, "monastère de la ville d'or", est l'emblème religieux de Luang Prabang et l'un des symboles les plus important du bouddhisme au Laos, raison pour laquelle il a été épargné par le pillage de 1887. Il était considéré comme la référence architecturale de la ville avec un vihan très pointu qui descend très bas.
Le Wat Xieng Thong, "monastère de la ville d'or", est l'emblème religieux de Luang Prabang et l'un des symboles les plus important du bouddhisme au Laos, raison pour laquelle il a été épargné par le pillage de 1887. Il était considéré comme la référence architecturale de la ville avec un vihan très pointu qui descend très bas.
Le Wat Xieng Thong, "monastère de la ville d'or", est l'emblème religieux de Luang Prabang et l'un des symboles les plus important du bouddhisme au Laos, raison pour laquelle il a été épargné par le pillage de 1887. Il était considéré comme la référence architecturale de la ville avec un vihan très pointu qui descend très bas.

Wat Visounnalath


Aussi appelé Vat Visoun, il fut construit sous le règne du roi Visounnarat (ou Vixoun) entre 1501 et 1520, plus précisément en 1513.

Il représente le premier modèle de l'architecture des temples lao, connu sous le nom de Luang Prabang style I.

C'est le plus ancien temple encore en activité de la ville, et il abrite une importante collection d'images anciennes du Bouddha.

Il a été construit sous le règne du roi Visounnarat, ou  “Vixoun“ (1501-1520) en 1513 et représente le premier modèle, parfois appelé Luang Prabang style I, d’architecture des temples Lao.
Il abrite aussi une importante collection d’images anciennes de Bouddha.
Dans l’anciente du Vat se trouve un That Pathoum, ou Stupa du Grand Lotus.

Dans l'enceinte du temple se trouve le That Pathoum, ou Stūpa du Grand Lotus, plus connu sous le nom populaire de That Makmo, le “stupa pastèque”, en raison de son dôme arrondi.

Haut de 35 mètres, il reflète une influence cinghalaise et constitue un exemplaire unique au Laos.

Construit entre 1514 et 1515, il fut détruit lors de l'incursion des Drapeaux Noirs chinois en 1887. À l'intérieur se trouvaient de nombreuses représentations anciennes du Bouddha.


Wat Chomphet


Situé de l'autre côté du Mékong, le Wat Chomphet se rejoint en petit bateau privé (environ 1 USD par personne l'aller, même tarif pour le retour).

Il est aussi possible de traverser en ferry pour environ 0,50 USD.

Il se trouve de l’autre côté du Mékong. Nous avons pris un petit bateau privé pour nous faire traverser (1$ par personne pour un aller et idem pour le retour). Possibilité de prendre le ferry pour 0,5$ par personne aller et idem pour le retour.
Il se trouve de l’autre côté du Mékong. Nous avons pris un petit bateau privé pour nous faire traverser (1$ par personne pour un aller et idem pour le retour). Possibilité de prendre le ferry pour 0,5$ par personne aller et idem pour le retour.
Il se trouve de l’autre côté du Mékong. Nous avons pris un petit bateau privé pour nous faire traverser (1$ par personne pour un aller et idem pour le retour). Possibilité de prendre le ferry pour 0,5$ par personne aller et idem pour le retour.

De l'autre côté du fleuve, le décor change : plus rural et pauvre, mais plein d'authenticité.

Une route en terre battue mène à un petit village, que l'on traverse avant d'arriver au pied d'un escalier escarpé montant jusqu'au temple.

De là-haut, la vue sur Luang Prabang et le Mékong est superbe.


Mont Phousi


Situé au cœur de la ville, le Mont Phousi est une colline sacrée, symbole spirituel de Luang Prabang, culminant à une centaine de mètres.

Son sommet offre l'une des plus belles vues panoramiques sur la ville et ses environs.


Quatre escaliers de 328 marches, placés aux quatre points cardinaux, mènent à son sommet. Les rampes représentent des nagas, serpents mythologiques protecteurs.

Au sommet se trouve le temple Wat Tham Phousi, orné d'une pagode dorée.

Situé au cœur de la ville, cette colline sacrée, symbole de la spiritualité de Luang Prabang domine de ses 100 mètres de haut. Point culminant, le sommet offre une des plus belles vues sur la ville et ses environs.
Situé au cœur de la ville, cette colline sacrée, symbole de la spiritualité de Luang Prabang domine de ses 100 mètres de haut. Point culminant, le sommet offre une des plus belles vues sur la ville et ses environs.
Situé au cœur de la ville, cette colline sacrée, symbole de la spiritualité de Luang Prabang domine de ses 100 mètres de haut. Point culminant, le sommet offre une des plus belles vues sur la ville et ses environs.

Construit en 1804, sous le règne du roi Anourouth, le temple lui-même est modeste mais jouit d'un emplacement exceptionnel, offrant une vue imprenable sur Luang Prabang, le Mékong et les montagnes environnantes.

Nous avons passé trois nuits à l’hôtel My Dream Boutique Resort

Situé près de la rivière Nam Khan, cet établissement est une véritable perle de tranquillité. Il offre tous les services nécessaires et un cadre d'un calme absolu. 

Le personnel est accueillant, souriant et extrêmement serviable.

La décoration, de style colonial indochinois, est à la fois chaleureuse et dépaysante.

Je recommande vivement cet hôtel à tous ceux qui souhaitent profiter d'un séjour paisible à Luang Prabang.

Situé près de la rivière Nam Khan, cet établissement est une vraie perle de tranquillité. Il dispose de tous les services possibles. Les employés sont efficaces, souriants et très serviables. La décoration coloniale indochinoise  est très sympa et très dépaysante.  Je conseille vraiment cet établissement.
Situé près de la rivière Nam Khan, cet établissement est une vraie perle de tranquillité. Il dispose de tous les services possibles. Les employés sont efficaces, souriants et très serviables. La décoration coloniale indochinoise  est très sympa et très dépaysante.  Je conseille vraiment cet établissement.

Après deux jours de visite de Luang Prabang, nous avons entrepris une excursion d'une journée vers les célèbres chutes de Kuang Si (ou Tat Kuang Si).


Les chutes de Kuang Si


Ces chutes à trois niveaux, situées à environ 30 kilomètres au sud de Luang Prabang, sont parmi les plus spectaculaires du pays.

Elles prennent naissance dans de petites piscines naturelles au sommet d'uune colline escarpée, avant de former une cascade principale d'environ 60 mètres de haut.

Les chutes Kuang Si, également connues sous le nom de cascades de Tat Kuang Si, est une cascade à trois niveaux sur 29 kilomètres de long. Elles sont situées à une trentaine de kilomètres au Sud de Luang Prabang. Les chutes d'eau commencent dans des piscines peu profondes au sommet d'une colline escarpée, puis mènent à la chute d'eau principale d'une hauteur de 60 mètres.
Les chutes Kuang Si, également connues sous le nom de cascades de Tat Kuang Si, est une cascade à trois niveaux sur 29 kilomètres de long. Elles sont situées à une trentaine de kilomètres au Sud de Luang Prabang. Les chutes d'eau commencent dans des piscines peu profondes au sommet d'une colline escarpée, puis mènent à la chute d'eau principale d'une hauteur de 60 mètres.
Les chutes Kuang Si, également connues sous le nom de cascades de Tat Kuang Si, est une cascade à trois niveaux sur 29 kilomètres de long. Elles sont situées à une trentaine de kilomètres au Sud de Luang Prabang. Les chutes d'eau commencent dans des piscines peu profondes au sommet d'une colline escarpée, puis mènent à la chute d'eau principale d'une hauteur de 60 mètres.

Un sentier ombragé, situé sur la gauche, permet d'accéder au sommet. L'eau s'y déverse dans une vasque d'un bleu turquoise éclatant avant de poursuivre sa descente en une succession de petites cascades.

Ce site, à la fois rafraîchissant et enchanteur, est l'une des visites incontournables de Luang Prabang, aussi bien pour les habitants que pour les voyageurs.


Dernière soirée à Luang Prabang


Nous avons profité de notre dernière soirée pour flâner dans les rues paisibles de la ville, baignées d'une lumière dorée au coucher du soleil.

Le marché de nuit, les temples illuminés et la douceur de vivre de Luang Prabang laissent une impression durable, entre sérénité et émerveillement.


Le lendemain, nous avons embarqué pour une croisière sur le Mékong, en direction du village de Kamu, où nous devions passer la nuit.


Le Mékong :


Véritable artère vitale du pays, le Mékong fait vivre près de 70 millions de personnes tout au long de son parcours.

Il est utilisé pour l'irrigation, la pêche, la pisciculture, la production hydroélectrique, le transport fluvial et la fourniture d'eau.


Avec ses 4 900 kilomètres de long, c'est l'un des plus grands fleuves d'Asie.

Né sur les hauteurs de l'Himalaya, il traverse la Chine, la Birmanie (Myanmar), la Thaïlande, le Laos, le Cambodge, avant de se jeter dans la mer de Chine au Vietnam.

Artère principale du pays, environ 70 millions d’habitants vivent directement grâce à lui. Il est notamment utilisé pour l’irrigation, la pêche, la pisciculture, la production hydroélectrique, le transport et la fourniture d’eau.
Artère principale du pays, environ 70 millions d’habitants vivent directement grâce à lui. Il est notamment utilisé pour l’irrigation, la pêche, la pisciculture, la production hydroélectrique, le transport et la fourniture d’eau.
Artère principale du pays, environ 70 millions d’habitants vivent directement grâce à lui. Il est notamment utilisé pour l’irrigation, la pêche, la pisciculture, la production hydroélectrique, le transport et la fourniture d’eau.

La navigation sur le Mékong est un moment inoubliable.

Cette balade pittoresque d'environ trois heures permet d'admirer la vie locale qui s'organise le long du fleuve : des maisons sur pilotis, des pêcheurs lançant leurs filets, des enfants jouant au bord de l'eau.

La navigation sur le Mékong est vraiment très sympa. Jolie petite balade pittoresque de 3 heures qui vous laisse le temps d’admirer la vie locale et animée du fleuve. Nous croisons des embarcations transportant toutes sortes de choses, comme des matériaux ou des passagers.
La navigation sur le Mékong est vraiment très sympa. Jolie petite balade pittoresque de 3 heures qui vous laisse le temps d’admirer la vie locale et animée du fleuve. Nous croisons des embarcations transportant toutes sortes de choses, comme des matériaux ou des passagers.
La navigation sur le Mékong est vraiment très sympa. Jolie petite balade pittoresque de 3 heures qui vous laisse le temps d’admirer la vie locale et animée du fleuve. Nous croisons des embarcations transportant toutes sortes de choses, comme des matériaux ou des passagers.

Nous croisons de nombreuses embarcations transportant toutes sortes de chose — matériaux, marchandises, passagers — dans une ambiance animée mais paisible.

Une expérience simple, authentique, qui donne un bel aperçu du quotidien des Laotiens vivant au rythme du Mékong.


Kamu Eco Lodge


Niché au cœur de la campagne laotienne, le Kamu Eco Lodge se situe à une trentaine de kilomètres au nord de Luang Prabang, dans le village de Ban Yoi Hai.

Ce gîte propose une expérience de vie unique au Laos, centrée sur la culture locale, les traditions rurales et le tourisme éco-responsable.


Fondé en 2004, le Lodge a pour objectif principal de favoriser un développement durable et de réduire la pauvreté 

dans les villages environnants grâce à un tourisme solidaire et respectueux.

En collaboration avec les autorités sanitaires locales, il permet aux voyageurs désireux de s'imprégner de la vie quotidienne laotienne de découvrir les villages voisins et leurs activités traditionnelles.

Niché au cœur de la campagne laotienne, il est situé à une trentaine de kilomètres au Nord de Luang Prabang, dans le village de Ban Yoi Hai. Ce gîte propose une expérience de vie unique au Laos autour de la culture et des traditions locales, mais également d'un tourisme éco-responsable.
Niché au cœur de la campagne laotienne, il est situé à une trentaine de kilomètres au Nord de Luang Prabang, dans le village de Ban Yoi Hai. Ce gîte propose une expérience de vie unique au Laos autour de la culture et des traditions locales, mais également d'un tourisme éco-responsable.
Niché au cœur de la campagne laotienne, il est situé à une trentaine de kilomètres au Nord de Luang Prabang, dans le village de Ban Yoi Hai. Ce gîte propose une expérience de vie unique au Laos autour de la culture et des traditions locales, mais également d'un tourisme éco-responsable.

Le Kamu Lodge est installé au milieu des rizières, dans un environnement naturel préservé.

Les hébergements sont constitués de tentes tout confort, importées d'Afrique du Sud, installées sur pilotis et abritées sous des toits traditionnels faits de bois, de bambou et de chaume.

Des panneaux solaires installés sur les toits assurent l'alimentation électrique des chambres et des espaces communs.


Ici, pas de télévision, pas de Wi-Fi, pas d'ordinateur… et encore moins de stress.

C'est une immersion totale dans une atmosphère calme, écologique et relaxante, propice à la découverte et à la déconnexion.


Le restaurant propose une cuisine locale savoureuse, élaborée à partir de produits frais.

Les légumes proviennent des potagers environnants, le riz est récolté directement sur place, tandis que la viande (porc ou bœuf) vient des élevages voisins.

Le poisson, quant à lui, est pêché dans le Mékong, à quelques mètres du Lodge.

Des activités nous ont été proposés comme le travail d’orpaillage et la pêche à l’épervier dans le Mékong. Nous sommes partis aussi faire une balade dans le village de Ban Yoi Hai rencontrer les habitants.
Des activités nous ont été proposés comme le travail d’orpaillage et la pêche à l’épervier dans le Mékong. Nous sommes partis aussi faire une balade dans le village de Ban Yoi Hai rencontrer les habitants.
Des activités nous ont été proposés comme le travail d’orpaillage et la pêche à l’épervier dans le Mékong. Nous sommes partis aussi faire une balade dans le village de Ban Yoi Hai rencontrer les habitants.

Plusieurs activités nous ont été proposées, notamment l'orpaillage traditionnel et la pêche à l'épervier sur le Mékong.

Nous avons également profité d'une belle promenade dans le village de Ban Yoi Hai, où nous avons pu échanger avec les habitants et observer leur mode de vie quotidien.

Nous sommes partis aussi faire une balade dans le village de Ban Yoi Hai rencontrer les habitants.
Nous sommes partis aussi faire une balade dans le village de Ban Yoi Hai rencontrer les habitants.
Nous sommes partis aussi faire une balade dans le village de Ban Yoi Hai rencontrer les habitants.

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Au retour au Lodge, les employés nous ont proposé une partie de pétanque : les Laotiens contre les Français !

Issue de la période coloniale, la pétanque — appelée petang ou boun (“boule” en laotien) — est aujourd'hui un sport très populaire au Laos, pratiqué aussi bien dans les villages que dans les villes.


L'ambiance était conviviale et pleine de rires.

Nous avons disputé deux parties, dans la bonne humeur…

Et devinez qui a gagné ? 😄

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Le lendemain, nous avons quitté le Kamu Lodge pour retourner à Luang Prabang, avec une escale prévue aux grottes de Pak Ou.

Ce matin-là, une épaisse brume enveloppait le Mékong, voilant les paysages d'un mystère presque irréel.

Les silhouettes des collines et des villages riverains se devinaient à peine à travers la vapeur flottante, offrant un spectacle à la fois apaisant et envoûtant.


Les Grottes de Pak Ou


Situées à l'embouchure de la rivière Ou, les grottes de Pak Ou Tham Ting (la grotte inférieure) et Tham Theung (la grotte supérieure) — surplombent majestueusement le Mékong, à environ 25 kilomètres au nord de Luang Prabang.

Elles se trouvent sur la rive ouest du fleuve, à deux heures de bateau environ du centre-ville.


Les grottes sont célèbres pour leurs innombrables statues de Bouddha : des milliers de statuettes en bois, souvent anciennes et abîmées, disposées sur des étagères creusées dans la roche.

Elles représentent Bouddha dans différentes postures : méditation, enseignement, prière pour la pluie, paix ou encore nirvana.

Les grottes sont connues pour leurs sculptures miniatures de Bouddha. Des centaines de personnages bouddhistes en bois sont pour la plupart endommagés et disposés sur les étagères murales
Les grottes sont connues pour leurs sculptures miniatures de Bouddha. Des centaines de personnages bouddhistes en bois sont pour la plupart endommagés et disposés sur les étagères murales
Les grottes sont connues pour leurs sculptures miniatures de Bouddha. Des centaines de personnages bouddhistes en bois sont pour la plupart endommagés et disposés sur les étagères murales

Selon la tradition, les sanctuaires des grottes de Pak Ou auraient été établis il y a plus de trois siècles par les anciens Laotiens, et servaient autrefois de lieux d'ermitage.

Aujourd'hui, elles sont considérées comme des sites sacrés et attirent de nombreux pèlerins chaque année.


Les statuettes bouddhistes, généralement sculptées dans le bois doré, présentent une grande diversité de styles et de tailles.

Certaines dateraient du XVIIIᵉ voire du XIXᵉ siècle.

En 1996, une équipe d'archéologues australiens réalisa un inventaire précis, mais peu de temps après, le site subit des pillage, notamment par des trafiquants thaïlandais, rendant impossible l'évaluation exacte du nombre de statues restantes.


Malgré cela, les grottes de Pak Ou conservent leur mystique singulière et leur aura spirituelle, témoignant d'une dévotion bouddhiste profondément enracinée dans la culture laotienne.


Après un dernier regard sur Luang Prabang, nous avons pris la direction de l’aéroport pour un vol de 45 minutes à destination de Vientiane, à bord de Lao Airlines.


Vientiane : La capitale paisible du Laos


Située sur la rive gauche du Mékong, face à la Thaïlande, Vientiane est la capitale et la ville la plus peuplée du Laos.

Contrairement à l'effervescence souvent chaotique des grandes métropoles d'Asie du Sud-Est, Vientiane cultive une douce nonchalance, une atmosphère détendue et provinciale.


C'est une capitale à taille humaine, mêlant harmonieusement héritage colonial, temples étincelants, jardins verdoyants, maisons traditionnelles chinoises et laotiennes, et marchés colorés.

Au crépuscule, lorsque le soleil se couche sur le Mékong, la ville se pare d'une lumière dorée, apaisante, qui résume à elle seule l’esprit du Laos : calme, beauté et sérénité.


Patuxai : L'Arc de Triomphe de Vientiane


Situé dans le quartier des ambassades, le Patuxai, littéralement “Porte de la Victoire”, a été construit entre 1957 et 1969.

Ce monument est dédié à ceux qui ont combattu pour l'indépendance du pays.


Édifié à l'extrémité de l'avenue Lang Xang, en plein cœur de Vientiane, le Patuxai se distingue par son architecture typiquement laotienne, ornée de motifs traditionnels et de créatures mythologiques, comme le kinnari (mi-femme, mi-oiseau).

L'édifice comporte cinq tours, symbolisant à la fois les cinq principes de coexistence pacifique entre les nations et les cinq vertus bouddhistes : amabilité réfléchie, flexibilité, honnêteté, honneur et prospérité.

C’est un arc de triomphe au centre de Vientiane. Bâti entre 1957 et 1969, il est dédié aux personnes ayant combattu contre la France pour l'indépendance du pays.
C’est un arc de triomphe au centre de Vientiane. Bâti entre 1957 et 1969, il est dédié aux personnes ayant combattu contre la France pour l'indépendance du pays.
C’est un arc de triomphe au centre de Vientiane. Bâti entre 1957 et 1969, il est dédié aux personnes ayant combattu contre la France pour l'indépendance du pays.

Pha That Luang : Le stūpa d'or


Le Pha That Luang est le monument bouddhique le plus sacré du Laos, véritable symbole national.

Selon la légende, il abriterait un cheveu du Bouddha.


Ce stūpa quadrangulaire de 35 mètres de haut, entièrement recouvert de feuilles d'or, fut érigé en 1566 sous le règne du roi Setthathirat.

Il est entouré d'un cloître carré doté de deux pavillons d'entrée (sur les quatre originaux) et flanqué de quatre temples modernes.

À proximité se trouve également un grand Bouddha couché, tout doré, qui brille de mille feux sous le soleil.

Le temple de Pha That Luang est le monument bouddhique le plus sacré du pays, emblématique du Laos, on raconte qu'il renferme un cheveu de Bouddha ! Cet immense Stūpa quadrangulaire de 35 mètres de hauteur, recouvert de feuilles or, a été érigée en 1566.
Le temple de Pha That Luang est le monument bouddhique le plus sacré du pays, emblématique du Laos, on raconte qu'il renferme un cheveu de Bouddha ! Cet immense Stūpa quadrangulaire de 35 mètres de hauteur, recouvert de feuilles or, a été érigée en 1566.
Le temple de Pha That Luang est le monument bouddhique le plus sacré du pays, emblématique du Laos, on raconte qu'il renferme un cheveu de Bouddha ! Cet immense Stūpa quadrangulaire de 35 mètres de hauteur, recouvert de feuilles or, a été érigée en 1566.
Le temple de Pha That Luang est le monument bouddhique le plus sacré du pays, emblématique du Laos, on raconte qu'il renferme un cheveu de Bouddha ! Cet immense Stūpa quadrangulaire de 35 mètres de hauteur, recouvert de feuilles or, a été érigée en 1566.
Le temple de Pha That Luang est le monument bouddhique le plus sacré du pays, emblématique du Laos, on raconte qu'il renferme un cheveu de Bouddha ! Cet immense Stūpa quadrangulaire de 35 mètres de hauteur, recouvert de feuilles or, a été érigée en 1566.

Wat Sisakhet : Le plus ancien temple de Vientiane


Le Wat Sisakhet, construit en 1818 sur ordre du roi Anouvong, est le plus ancien temple encore debout à Vientiane.

Chaque année, le roi y recevait le serment de fidélité des fonctionnaires du royaume.


C'est le seul édifice à avoir été épargné par les Siamois lors du sac de la ville en 1827, probablement grâce à son architecture inspirée du style thaï.

Le sanctuaire, à nef unique, s'élève au centre d'une cour entourée d'une galerie où s'alignent des centaines de niches abritant de petites statues de Bouddha.

L'activité religieuse y perdura tout au long du XIXᵉ siècle, malgré les ravages de la guerre.

Le Vat Sisakhet est le plus vieux temple de Vientiane encore debout. Il fut édifié en 1818 sur l'ordre du roi Anouvong. Chaque année, le roi y recevait le serment de fidélité des fonctionnaires.
Le Vat Sisakhet est le plus vieux temple de Vientiane encore debout. Il fut édifié en 1818 sur l'ordre du roi Anouvong. Chaque année, le roi y recevait le serment de fidélité des fonctionnaires.
Le Vat Sisakhet est le plus vieux temple de Vientiane encore debout. Il fut édifié en 1818 sur l'ordre du roi Anouvong. Chaque année, le roi y recevait le serment de fidélité des fonctionnaires.

Wat Phra Kèo : L'ancien temple royal


Le Wat Phra Kèo est un ancien temple royal aujourd'hui transformé en musée d'art religieux.

Il fut initialement construit au XVIᵉ siècle sous le règne du roi Setthathirat pour abriter le fameux Bouddha d'émeraude, rapporté du nord du Siam.


Mais lors d'un conflit avec la Thaïlande en 1779, les Siamois détruisirent le temple et emportèrent la précieuse statue, désormais conservée au Wat Phra Kaeo de Bangkok.

Le temple actuel fut reconstruit en 1936 selon les plans originaux retrouvés par l'École française d'Extrême-Orient.


Aujourd'hui, il abrite une magnifique collection de Bouddhas en bronze et d'objets d’art sacré, témoignant du raffinement spirituel et artistique du Laos.

Il s’agit d’un ancien temple royal transformé en musée d’art religieux. Ce temple fut probablement construit au XVIe siècle sous le règne de Setthathirat pour abriter le fameux Bouddha d'émeraude, que ce roi avait rapporté du Nord du Siam.
Il s’agit d’un ancien temple royal transformé en musée d’art religieux. Ce temple fut probablement construit au XVIe siècle sous le règne de Setthathirat pour abriter le fameux Bouddha d'émeraude, que ce roi avait rapporté du Nord du Siam.
Il s’agit d’un ancien temple royal transformé en musée d’art religieux. Ce temple fut probablement construit au XVIe siècle sous le règne de Setthathirat pour abriter le fameux Bouddha d'émeraude, que ce roi avait rapporté du Nord du Siam.

J'avais vu, lors d'un reportage télévisé sur Vientiane et ses environs, qu'il existait un lieu fascinant : le Parc du Bouddha.

Intrigués, nous avons décidé d'y aller faire un tour — et nous n’avons pas regretté cette excursion !


Xieng Khuan Park : Le Parc du Bouddha


Situé à environ 25 kilomètres à l'est de Vientiane, le Parc du Bouddha (Xieng Khuan Park) abrite près de 200 statues bouddhistes et hindoues en béton.

Il fut construit en 1958 par Luang Pu Bunleua Sulilat, un chaman, prêtre et yogi qui mêlait les croyances hindoues et bouddhistes dans une vision spirituelle singulière.


Après la révolution de 1975, Bunleua Sulilat quitta le Laos pour se réfugier en Thaïlande, où il créa un parc similaire à Nong Khai, de l'autre côté du Mékong.

Aujourd'hui, le site appartient à l'État et est géré comme une attraction touristique tout en conservant une atmosphère mystique et étrange.

Le lieu est à la fois surréaliste et fascinant : un véritable décor psychédélique, où se côtoient dieux, démons, monstres et animaux mythiques.

L'artiste a donné libre cours à son imagination en sculptant ces figures en béton armé, dans un mélange de spiritualité et de fantaisie artistique.


La statue la plus imposante représente un Bouddha couché de 120 mètres de long, tandis qu’une autre, en forme de gigantesque citrouille haute de six mètres, peut être visitée de l’intérieur.

On y gravit plusieurs étages symbolisant l'enfer, la terre et le paradis, avant d'accéder au toit, d'où l’on profite d'une vue panoramique sur l'ensemble du parc.


Heureusement avec le temps, les statues ont patiné sous le climat tropical, leur donnant un charme un peu fantomatique.

Le résultat est étrange mais captivant, et nous avons vraiment apprécié cette visite originale.

Si vous passez par Vientiane, le Parc du Bouddha mérite sans aucun doute le détour !


De retour à Vientiane, nous avons passé une dernière soirée tranquille dans la capitale avant de reprendre la route du voyage.

Le lendemain matin, très tôt, nous avons embarqué pour un vol d’une heure quinze à destination de Paksé, dans le sud du Laos.


Paksé : Et le plateau des Bolovens


À notre arrivée, nous avons fait la connaissance de notre nouveau chauffeur et de notre guide, qui allaient nous accompagner pour la découverte du plateau des Bolovens.


Situé à une quarantaine de kilomètres à l’est de Paksé, à plus de 1 000 mètres d'altitude, le plateau des Bolovens est réputé pour ses plantations de café et de thé, ses innombrables cascades, et son climat plus frais, offrant une agréable pause après la chaleur des plaines du Mékong.


Cette région, à la nature verdoyante et généreuse, est habitée par plusieurs ethnies montagnardes, notamment les Laven (qui ont donné leur nom au plateau), les Môn-Khmers, les Alak et les Katu, dont les villages parsèment les collines.


Dong Hua Sao Park : Et les chutes de Tad Fane


Notre première halte fut au parc national de Dong Hua Sao, un vaste espace protégé de jungle tropicale et de 

falaises abruptes.

Au cœur de cette forêt dense se trouvent les chutes de Tad Fane, les plus hautes du Laos.

Elles jaillissent à plus de 120 mètres de hauteur, formant un double panache d'eau qui disparaît dans un gouffre profond cerné de végétation luxuriante.

Le grondement de la chute se mêle au chant des cigales et au murmure de la forêt, créant une atmosphère à la fois impressionnante et apaisante.


Quelques kilomètres plus loin, nous avons découvert les chutes de Tad Gneuang, qui se précipitent d'une falaise d'une soixantaine de mètres dans une vasque turquoise entourée de fougères géantes.

Le site, très accessible, offre un panorama spectaculaire, particulièrement au lever du soleil, lorsque la brume s’élève doucement au-dessus de la vallée.

Nous sommes allés, en premier, voir les chutes de Tad Fane, entourées d’une jungle luxuriante au cœur du parc Dong Hua Sao. Ce sont les plus hautes du Laos, elle plonge à plus de 120 m dans un gouffre.
Quelques kilomètres plus loin, nous avons découvert les chutes de Tad Gneuang qui tombe d’une falaise d’une soixantaine de mètres.
Le plateau des Bolovens, au Laos, est réputé pour ses plantations de café et de thé, ses myriades de cascades toutes plus belles les unes que les autres et son climat frais offrant une douceur bienvenue après la chaleur des plaines.

                              Tad Fane                                             Tad Gneuang                                   Plantations de thé


Après une soirée paisible à Paksé, nous avons pris, le lendemain matin, la route en direction du Wat Phou, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud, dans la région de Champassak.


Wat Phou : Le temple de la montagne


Le site archéologique de Wat Phou, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, se niche au pied de la colline des monts Pasak.

Occupé dès le Ve siècle, le lieu vit s'élever successivement plusieurs sanctuaires.

Selon certains historiens, il aurait abrité la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre), fondée par le roi Shresthavarman.


Les constructions visibles aujourd'hui datent pour la plupart de la période khmère, lorsque l'Empire d'Angkor étendait son influence sur cette partie du Laos, entre le Xe et le XIIe siècle.

Pour ceux qui n'ont jamais visité Angkor, le Wat Phou en offre un magnifique aperçu.

Ce “temple de la montagne”, certes plus modeste que son illustre modèle cambodgien, n'en demeure pas moins majestueux et essentiel pour comprendre l'histoire spirituelle et artistique de l'empire khmer.

Le site archéologique de Wat Phou, est situé au pied de la colline des monts Pasak, au Sud de Pakés, dans la région de Champassak. Ce site a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.
Le site archéologique de Wat Phou, est situé au pied de la colline des monts Pasak, au Sud de Pakés, dans la région de Champassak. Ce site a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.
Le site archéologique de Wat Phou, est situé au pied de la colline des monts Pasak, au Sud de Pakés, dans la région de Champassak. Ce site a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.

L'accès au sanctuaire principal se fait par une longue allée pavée, bordée de bornes de pierre et flanquée, de part et d'autre, de deux palais en ruine.

L'allée se poursuit jusqu'à un premier escalier, dont les marches, usées et déformées par le temps, témoignent des siècles écoulés.


Il faut ensuite gravir plusieurs centaines de marches, bordées de frangipaniers centenaires, dont les fleurs embaument l'air chaud.

Au fur et à mesure de l'ascension, la vue s'ouvre sur la plaine du Mékong, les rizières et les ruines majestueuses en contrebas.

Le site archéologique de Wat Phou, est situé au pied de la colline des monts Pasak, au Sud de Pakés, dans la région de Champassak. Ce site a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.
Le site archéologique de Wat Phou, est situé au pied de la colline des monts Pasak, au Sud de Pakés, dans la région de Champassak. Ce site a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.
Le site archéologique de Wat Phou, est situé au pied de la colline des monts Pasak, au Sud de Pakés, dans la région de Champassak. Ce site a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.

Depuis la troisième plate-forme, de grands arbres offrent un peu d'ombre et de fraîcheur avant d'atteindre le sommet.

Là se dresse le sanctuaire principal du Wat Phou, encore en activité : les habitants des villages voisins viennent y prier et déposer des offrandes.


Tout autour, on découvre des statues sculptées dans la pierre, des rochers gravés et des vestiges anciens envahis par la végétation.

Le site dégage une atmosphère mystique et intemporelle, où l'on ressent la force du sacré et le poids de l'histoire.


La visite complète du Wat Phou demande environ trois heures de balade, entre marche, contemplation et émerveillement.

Un lieu à la fois puissant et paisible, où le temps semble suspendu.

Le jour de notre visite, nous avons eu la chance de bénéficier d'un ciel nuageux aux reflets bleu marine, qui donnait au site une atmosphère irréelle et d'une beauté saisissante.


En début d'après-midi, nous avons pris la route en direction de l'île de Khong, à environ soixante kilomètres au sud du Wat Phou.

Après un trajet paisible entre rizières et villages, nous atteignons le Mékong, large et tranquille, avant d'embarquer pour Don Khong.


L’île de Khong : Si Phan Don, le royaume des 4 000 îles

L'île de Khong, ou Don Khong, est la plus grande île et le siège administratif de l'archipel de Si Phan Don — littéralement “les 4 000 îles”.

Située sur le Mékong, elle s'étend sur 18 km de long et 8 km de large.

Sa population d'environ 55 000 habitants se répartit principalement entre les villages de Muang Saen, à l’ouest, et Muang Khong, à l’est, ce dernier étant le centre principal de l’île.


La région des 4 000 îles porte bien son nom, même si l'on soupçonne que chaque petit îlot de terre entouré d'eau a été compté !

En réalité, il s'agit de plusieurs centaines d'îles, émergées dans cette portion du Mékong large d'environ 10 kilomètres.


La plupart sont petites et inhabitées, mais trois se distinguent :


Don Khone, la plus méridionale, est reliée à Don Det par un ancien pont français, vestige de l'époque coloniale.

L'île de Khong ou Don Khong est la plus grande île et le siège administratif de l’archipel Si Phan Don “ les 4 000 îles“ sur le Mékong. L'île mesure 18 km de long et 8 km de large. Elle a une population d'environ 55 000 personnes principalement située dans villages de Muang Saen à Ouest et Muang Khong à Est, ce dernier est le principal village.
L'île de Khong ou Don Khong est la plus grande île et le siège administratif de l’archipel Si Phan Don “ les 4 000 îles“ sur le Mékong. L'île mesure 18 km de long et 8 km de large. Elle a une population d'environ 55 000 personnes principalement située dans villages de Muang Saen à Ouest et Muang Khong à Est, ce dernier est le principal village.
L'île de Khong ou Don Khong est la plus grande île et le siège administratif de l’archipel Si Phan Don “ les 4 000 îles“ sur le Mékong. L'île mesure 18 km de long et 8 km de large. Elle a une population d'environ 55 000 personnes principalement située dans villages de Muang Saen à Ouest et Muang Khong à Est, ce dernier est le principal village.

Ici, nous nous sommes sentis hors du temps.

La région vit au rythme du fleuve, entre barques de pêche, buffles d'u et couchers de soleil flamboyants.

C'est l'endroit idéal pour terminer le voyage en douceur, savourer la détente et l'authenticité du Laos profond.


Le soir venu, l'ambiance s'anime : bars et petits restaurants s'illuminent le long du Mékong, diffusant une atmosphère conviviale et détendue, où voyageurs et habitants se mêlent autour d'un repas ou d’une bière locale.

Don Khone est l’île qui se situe le plus au Sud de l’archipel. Elle est directement reliée à Don Det par un vieux pont français.
Ici, nous nous sommes sentis hors du temps. Cette région vit au rythme de l’eau, c’est le coin idéal pour une fin de voyage consacrée à la détente. Le soir, c’est l’ambiance assurée avec une multitude de bars et de restaurants au bord du fleuve.
Ici, nous nous sommes sentis hors du temps. Cette région vit au rythme de l’eau, c’est le coin idéal pour une fin de voyage consacrée à la détente. Le soir, c’est l’ambiance assurée avec une multitude de bars et de restaurants au bord du fleuve.

Les chutes de Li Phi : La puissance du Mékong


Aussi appelées chutes de Khone, les Li Phi Falls impressionnent par leur ampleur et leur force sauvage.

D'une hauteur de 21 mètres, elles s'étendent sur près de 10 kilomètres de rapides successifs.

Leur débit moyen atteint près de 11 000 m³ d’eau par seconde, et peut dépasser 49 000 m³ lors des crues, ce qui 

en fait l'un des plus puissants systèmes de cascades au monde.

Appelées aussi chutes de Khone, sa hauteur est de 21 mètres, en plusieurs rapides répartis sur environ 10 kilomètres. Ces chutes ont l'un des débits les plus importants au monde, avec un débit moyen de presque 11 000 m³ par seconde et un débit maximum supérieur à 49 000 m³  par seconde.
Appelées aussi chutes de Khone, sa hauteur est de 21 mètres, en plusieurs rapides répartis sur environ 10 kilomètres. Ces chutes ont l'un des débits les plus importants au monde, avec un débit moyen de presque 11 000 m³ par seconde et un débit maximum supérieur à 49 000 m³  par seconde.
Appelées aussi chutes de Khone, sa hauteur est de 21 mètres, en plusieurs rapides répartis sur environ 10 kilomètres. Ces chutes ont l'un des débits les plus importants au monde, avec un débit moyen de presque 11 000 m³ par seconde et un débit maximum supérieur à 49 000 m³  par seconde.

Dans cette zone, le Mékong se divise en une multitude de bras, formant un labyrinthe d’îles et d’îlots.

Ces chutes rendent la navigation impossible sur cette portion du fleuve.

À la fin du XIXᵉ siècle, les Français tentèrent en vain de faire franchir les rapides à leurs canonnières.

Ils durent finalement construire une ligne de chemin de fer à voie étroite, reliant Don Det à Don Khone, pour contourner cet obstacle naturel.


Le lendemain, nous reprenons la route vers Paksé pour prendre notre avion.

C'est malheureusement déjà la fin de notre merveilleux périple au Laos, un pays dont la douceur de vivre, la sérénité et l'authenticité nous ont profondément marqués.


Avant de rentrer en France, nous avons choisi de faire une escale de deux jours à Singapour, histoire de prolonger un peu le voyage et de changer radicalement d'univers.

Un contraste saisissant après la quiétude du Laos, mais une belle façon de refermer cette parenthèse asiatique avant 

le retour.

Le Laos est un pays qui ne se raconte pas, il se vit...  Aux antipodes de la frénésie de la plupart des pays du Sud-Est asiatique, le Laos cultive une tranquille nonchalance et dégage l’atmosphère détendue et charmante d’une destination authentique. C’est une vraie impression de quiétude et de douceur de vivre, omniprésente, qui vous gagne dès que vous arrivez.
Le Laos est un pays qui ne se raconte pas, il se vit...  Aux antipodes de la frénésie de la plupart des pays du Sud-Est asiatique, le Laos cultive une tranquille nonchalance et dégage l’atmosphère détendue et charmante d’une destination authentique. C’est une vraie impression de quiétude et de douceur de vivre, omniprésente, qui vous gagne dès que vous arrivez.
Le Laos est un pays qui ne se raconte pas, il se vit...  Aux antipodes de la frénésie de la plupart des pays du Sud-Est asiatique, le Laos cultive une tranquille nonchalance et dégage l’atmosphère détendue et charmante d’une destination authentique. C’est une vraie impression de quiétude et de douceur de vivre, omniprésente, qui vous gagne dès que vous arrivez.
Le Laos est un pays qui ne se raconte pas, il se vit...  Aux antipodes de la frénésie de la plupart des pays du Sud-Est asiatique, le Laos cultive une tranquille nonchalance et dégage l’atmosphère détendue et charmante d’une destination authentique. C’est une vraie impression de quiétude et de douceur de vivre, omniprésente, qui vous gagne dès que vous arrivez.

Conclusion

Le Laos est un pays qui ne se raconte pas, il se vit…

Aux antipodes de la frénésie de la plupart des pays d'Asie du Sud-Est, le Laos cultive une tranquille nonchalance et dégage une atmosphère détendue et authentique.

C'est une impression de quiétude et de douceur de vivre, omniprésente, qui vous gagne dès votre arrivée.


Vous serez séduits par cette destination hors du temps, rythmée par le cours paisible du Mékong, et parsemée de rencontres, de paysages et de découvertes inoubliables.


Le Laos, c'est aussi la gentillesse et la bienveillance de ses habitants : un peuple accueillant et souriant, toujours prêt à partager un moment, un sourire ou une histoire.

Et pour couronner le tout, c'est une destination accessible, où la simplicité et l'authenticité remplacent avantageusement le luxe.


Un voyage au Laos, c'est un retour à l'essentiel, une leçon de sérénité et une invitation à ralentir. C'est aussi un souvenir que l'on garde longtemps, gravé dans le cœur.

Carte de notre périple

Que faire au Laos ?

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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