Voyage Evasion Decouverte

     Voyage  Evasion  Découverte 

                                                                                                                         By Steph

CARNET DE VOYAGE

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GROENLAND

Pays de rocs et de glaces… 


Depuis tout petit, fasciné par les images de banquises et d’icebergs, je rêvais de poser un jour le pied sur cette terre du bout du monde.

Le Groenland, ou Kalaallit Nunaat en groenlandais, m’apparaissait comme un territoire mythique : immense, sauvage, indompté.

Ce rêve d’enfant est finalement devenu réalité.


L’île de la démesure


Constituant autonome du royaume du Danemark, le Groenland est une île hors normes : avec ses 2 166 000 km², c’est la plus grande île du monde (si l’on exclut l’Australie, considérée comme un continent).

Près de 80 % de sa surface est recouverte par un inlandsis — un gigantesque manteau de glace de 1 710 000 km², épais de près de trois kilomètres en son centre.

Ce bouclier glaciaire est bordé de chaînes de montagnes où la glace se fraie un passage vers la mer sous forme de glaciers.

De leurs fronts se détachent d’immenses icebergs, emportés ensuite par les courants marins.


C’est à Ilulissat, sur la côte ouest, que naissent les plus grands icebergs de l’hémisphère Nord.

L’un d’eux, dérivant vers le sud, entra tristement dans l’histoire en 1912, lorsque le Titanic vint s’y briser.


Sous cet océan de glace dort un canyon gigantesque, découvert en 2013 grâce à des mesures satellitaires.

Long de 750 kilomètres et profond de plus de 800 mètres par endroits, il traverse la partie nord-ouest de l’île — un record mondial méconnu, à l’image du Groenland lui-même.


Avec à peine 56 000 habitants, le Groenland est aussi le pays le moins densément peuplé au monde.

Son histoire est celle d’une survie millénaire, d’une adaptation humaine extrême face aux conditions les plus hostiles de la planète.

Un monde en danger


Hélas, ce royaume de glace se transforme sous nos yeux.

Depuis 1992, le Groenland a perdu près de 3 800 milliards de tonnes de glace.

Selon les scientifiques, la fonte des glaciers s’accélère à un rythme alarmant — multipliée par quatre entre 2003 et 2012.

Cette fonte pourrait, d’ici la fin du siècle, exposer plus de 100 millions de personnes dans le monde à des 

inondations côtières annuelles.

Ces chiffres donnent le vertige, mais sur place, c’est le silence de la glace qui parle le plus fort.


Une aventure hors du temps


Le Groenland, c’est avant tout une terre d’aventure : des paysages grandioses, des territoires immenses où la nature règne sans partage.

Un lieu féérique pour les amoureux d’espaces vierges, d’émotions fortes et de photographies inoubliables.

Mais un tel voyage se mérite.

Partir au Groenland ne s’improvise pas : c’est une expédition qu’il faut préparer minutieusement, tant pour les conditions climatiques que pour la logistique.


Je voulais que ce voyage soit unique, un moment suspendu.

Et surtout, je voulais voir les icebergs, les géants bleus de mes rêves d’enfant.

J’ai donc contacté une agence parisienne spécialisée dans les voyages polaires.

Ils m’ont proposé une croisière — pas sur un paquebot de 3 000 passagers, non…

Mais sur un vieux gréement, un bateau à voile robuste et authentique, taillé pour les mers du Nord.

Cap sur la mer de Baffin


En juillet 2012, nous sommes partis à deux pour douze jours de navigation sur la mer de Baffin, au cœur de l’Arctique, au milieu des icebergs monumentaux.

J’avais hâte de rencontrer ces géants de glace, de les voir de près, de sentir leur présence et d’écouter leur longue complainte, ce craquement sourd qui résonne comme le souffle du monde.


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Préparation de sa valise pour des randonnées au Groenland  

Ce n’est jamais facile de faire sa valise lorsqu’on part en voyage.

Mais pour le Groenland, c’est encore une autre histoire !

Ici, pas question d’improviser ni de compter sur les boutiques locales pour rattraper un oubli : ce que vous n’emportez pas, vous ne l’aurez pas.

Ce n’est pas une destination classique — c’est un territoire isolé, sauvage, où la moindre erreur de préparation peut vite compliquer l’aventure.                                                       Lien Pratique 

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Le Rembrandt Van RijnWelcome on board


Le Rembrandt Van Rijn est un voilier polaire d’exception, au charme intemporel de vieux schooner tout en boiseries vernies et en cordages tressés.

Ce navire de 451 tonnes, solide et racé, possède une excellente tenue en mer.

Construit à l’origine au début du XXᵉ siècle comme lougre de pêche, il naviguait jadis entre les Pays-Bas et les îles Galápagos.

En 1990, il fut transformé en goélette à trois mâts, spécialement aménagée pour l’exploration touristique des régions polaires.


Long de 56 mètres pour 7 mètres de large, avec un tirant d’eau de 2,5 mètres, le Rembrandt allie élégance et robustesse.

Entièrement restauré en 1994, puis à nouveau en 2011, il a bénéficié d’une reconstruction complète : la proue a été renforcée pour affronter les glaces du Groenland.

À bord, on retrouve l’atmosphère chaleureuse des grands voiliers d’autrefois, entre le craquement du bois et le sifflement du vent dans les haubans.

Le Rembrandt est un voilier polaire de croisière de 451 tonnes au charme d’ancien schooner fait de boiseries avec une très bonne tenue en mer. Ancien lougre construit au début du 20ème siècle, en 1990, il est devenu un bateau de pêche naviguant des Pays-Bas aux Galápagos avant de devenir une belle goélette, spécialisée dans le tourisme.
Le Rembrandt est un voilier polaire de croisière de 451 tonnes au charme d’ancien schooner fait de boiseries avec une très bonne tenue en mer. Ancien lougre construit au début du 20ème siècle, en 1990, il est devenu un bateau de pêche naviguant des Pays-Bas aux Galápagos avant de devenir une belle goélette, spécialisée dans le tourisme.
Le Rembrandt est un voilier polaire de croisière de 451 tonnes au charme d’ancien schooner fait de boiseries avec une très bonne tenue en mer. Ancien lougre construit au début du 20ème siècle, en 1990, il est devenu un bateau de pêche naviguant des Pays-Bas aux Galápagos avant de devenir une belle goélette, spécialisée dans le tourisme.

Le navire accueille 33 passagers répartis dans 16 cabines confortables.

À son bord, neuf membres d’équipage expérimentés, dont deux guides d’expédition, veillent sur le bon 

déroulement de la croisière.

Tous partagent la même passion : offrir aux voyageurs une aventure inoubliable au cœur des glaces.


Pour rejoindre le Groenland, nous avons pris un vol avec escale à Reykjavík, en Islande, où nous avons passé une nuit.

Je ne connaissais pas cette capitale, la plus petite d’Europe, et j’en ai été immédiatement séduit.

Avec ses maisons colorées, son atmosphère tranquille et ses habitants chaleureux, Reykjavík dégage un charme presque provincial.

Nous avons même eu le temps de goûter à l’une de ses expériences emblématiques : un bain dans les sources chaudes du Blue Lagoon.

Un pur moment de détente avant d’affronter le froid du Grand Nord.


Le lendemain matin, nous avons repris l’avion, cap sur Aasiaat, sur la côte ouest du Groenland.


Aasiaat — La porte des glaces


Aasiaat, installée sur une île du même nom au sud de la baie de Disko, compte environ 3 100 habitants répartis sur 

4 000 km².

C’est l’une des villes les plus “denses” du Groenland… ce qui, ici, signifie qu’on croise quelqu’un tous les quelques kilomètres.


Il n’y a presque pas de routes sur l’île : seulement 150 kilomètres en tout.

Pas de train non plus — pour se déplacer d’une ville à l’autre, on prend l’avion, le bateau, et en hiver, la motoneige ou les chiens de traîneau.

Le temps y est suspendu, comme si la modernité s’arrêtait au seuil du cercle polaire.

Située dans l’Ouest du Groenland, elle est établie sur l'île homonyme au Sud de la baie de Disko. Avec une population d'environ 3 100 habitants répartie sur une superficie de 4 000 km², cela en fait une des villes les plus densément peuplées du Groenland.
Située dans l’Ouest du Groenland, elle est établie sur l'île homonyme au Sud de la baie de Disko. Avec une population d'environ 3 100 habitants répartie sur une superficie de 4 000 km², cela en fait une des villes les plus densément peuplées du Groenland.

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Les maisons colorées du Groenland


En arrivant à Aasiaat, impossible de ne pas être frappé par les couleurs éclatantes des maisons.

Des touches de rouge, de vert, de jaune ou de bleu se détachent sur le gris des rochers et le blanc des glaces, comme une palette de peintre jetée sur un paysage arctique.


Avant la colonisation danoise, les habitations étaient faites de terre, de toile ou de neige, simples abris adaptés au climat rude du Nord.

Lorsque les Danois ont commencé à bâtir des maisons en bois standardisées, ils les ont peintes de couleurs vives pour différencier leur fonction :


Au fil du temps, de nouvelles couleurs sont venues égayer le paysage :

💗 le rose, simplement pour la beauté du geste,

💜 le violet et 💚 le pistache, dernières teintes à la mode dans les villages côtiers.


Aujourd’hui, ces couleurs n’ont plus de signification particulière — les hôtels peuvent être rouges, blancs, beiges ou bleus — mais elles continuent de symboliser la joie et la vitalité dans un environnement minéral et glacé.

Elles sont comme un sourire posé sur la rudesse du paysage.

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Aasiaat est aussi un port d’escale pour les navires de l’Arctic Umiaq Line, compagnie maritime groenlandaise créée en 2006.

Ses bateaux assurent la liaison entre les villes de la côte ouest et sud du Groenland, transportant passagers, véhicules et marchandises au rythme lent des marées arctiques.


C’est d’ici que notre aventure commence.

En fin d’après-midi, le Rembrandt Van Rijn quitte doucement le port, glissant sur une mer d’huile vers l’inconnu.

Devant nous s’étend la baie de Disko, immense et silencieuse.


Comme le disait le sage Lao-Tseu : “Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage.”


Heureusement, ce soir-là, nous avions davantage le cœur à rire qu’à philosopher.


Moussaillons, larguez les amarres ! Et souvenez-vous : quand les mouettes ont pied, il est temps de virer !


Premiers instants en mer


À peine sortis de la baie, deux baleines à bosse sont venues saluer notre départ, leurs silhouettes sombres se découpant sur l’horizon gris.

Un moment magique, presque irréel.

Baleine à bosse dans la baie de Disco au Groenland
Baleine à bosse dans la baie de Disco au Groenland

Puis, peu à peu, les premiers icebergs apparurent.

De petits gabarits pour le Groenland, mais déjà impressionnants : masses bleutées surgissant d’une mer noire, fantomatiques et majestueuses.

Le contraste entre la lumière glacée et la profondeur sombre de l’eau était saisissant.

Nos premiers icebergs dans la baie de Disko, petits gabarits mais déjà très impressionnants. Le ciel et la mer étaient noirs ce qui faisait ressortir encore plus le blanc bleuté de ces colosses.
Nos premiers icebergs dans la baie de Disko, petits gabarits mais déjà très impressionnants. Le ciel et la mer étaient noirs ce qui faisait ressortir encore plus le blanc bleuté de ces colosses.
Nos premiers icebergs dans la baie de Disko, petits gabarits mais déjà très impressionnants. Le ciel et la mer étaient noirs ce qui faisait ressortir encore plus le blanc bleuté de ces colosses.

Première soirée à bord


La nuit tombait lentement, effleurant la mer de reflets argentés.

À bord, l’ambiance était déjà joyeuse : nous avions décidé d’instaurer un apéritif quotidien (avec modération, bien sûr !) avant le dîner, pour faire connaissance et partager nos premières impressions.

L’équipage, composé de différentes nationalités européennes, se mêlait aux passagers dans une atmosphère conviviale.

Un excellent début de voyage — et une grande décision collégiale : Apéro tous les soirs ! 🍷


Le lendemain matin, nous entrions dans l’Isfjord du glacier Sermeq Kujalleq, face à la ville d’Ilulissat.

L’équipage nous avait organisé une première sortie en bateau pneumatique pour randonnée de deux heures près du glacier et contempler la baie.


Le silence du matin, seulement rompu par le ronronnement du moteur et les craquements lointains des glaces, semblait presque irréel.

Ilulissat : La ville des géants de glace


Ilulissat, dont le nom signifie tout simplement « icebergs » en groenlandais, porte bien son nom.

Cette petite ville colorée, accrochée à la côte ouest du Groenland, vit au rythme de son Isfjord, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2004.

C’est ici que naissent certains des plus grands icebergs du monde, qui dérivent ensuite lentement vers la mer de Baffin avant de disparaître, parfois des années plus tard, dans l’Atlantique.

La ville d'Ilulissat est aussi connue pour abriter le fameux Isfjord d'où se jettent les icebergs  parmi les plus imposants au monde, fjord classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2004.  D'ailleurs, Ilulissat signifie “ icebergs “ en groenlandais.


Le Glacier Jakobshavn Isbræ — Sermeq Kujalleq


Aussi appelé Jakobshavn Isbræ, le glacier Sermeq Kujalleq est l’un des plus impressionnants de la planète.

Large de 10 kilomètres, il couvre une superficie de 110 000 km² et avance à une vitesse pouvant atteindre 20 mètres par jour.

C’est le glacier le plus productif du Groenland, responsable à lui seul de près de 10 % des icebergs du pays.


Lorsque les blocs de glace se détachent de sa façade monumentale, ils mesurent parfois plus d’un kilomètre de hauteur.

Trop massifs pour flotter, ils restent bloqués dans le fjord pendant des années, prisonniers de la pression colossale du glacier et de la marée, jusqu’à ce qu’un choc ou une poussée venue de l’amont les libère enfin vers la mer.


Le bruit est saisissant : un craquement sourd, suivi d’un écho profond qui résonne comme un tonnerre venu des entrailles de la Terre.

Chaque fissure, chaque effondrement raconte la lente respiration du glacier — une puissance brute et fascinante.

Cet énorme glacier côtier de 10 km de large est l’un des plus grand, avec ses 110 000 km², et le plus productifs en iceberg du Groenland. Il avance jusqu’à 20 m par jour, libérant des millions de tonnes de glaces. Il produits environ 10% de l’ensemble des icebergs du Groenland.
Cet énorme glacier côtier de 10 km de large est l’un des plus grand, avec ses 110 000 km², et le plus productifs en iceberg du Groenland. Il avance jusqu’à 20 m par jour, libérant des millions de tonnes de glaces. Il produits environ 10% de l’ensemble des icebergs du Groenland.
Cet énorme glacier côtier de 10 km de large est l’un des plus grand, avec ses 110 000 km², et le plus productifs en iceberg du Groenland. Il avance jusqu’à 20 m par jour, libérant des millions de tonnes de glaces. Il produits environ 10% de l’ensemble des icebergs du Groenland.

Une fois sur terre, nous avons longé le fjord à pied pour rejoindre Avangnarlit, un point de vue spectaculaire sur l’Isfjord.

De là, le regard embrasse un véritable fleuve de glace : une succession d’icebergs à la queue leu leu, dérivant lentement vers la mer, formant un décor à la fois majestueux et apaisant.


Sous la lumière oblique du soleil arctique, les glaces prenaient toutes les teintes du bleu — du turquoise au cobalt — contrastant avec le noir métallique de la mer.

C’était un spectacle grandiose, hypnotique, où la nature se révélait dans toute sa puissance et sa beauté fragile.

À savoir — La randonnée au pays de la glace

Pour les amateurs de randonnée, le Groenland offre des panoramas spectaculaires… mais le terrain, lui, réserve quelques surprises.

Ici, pas de sentiers tracés ni de chemins stabilisés : on progresse dans une tourbe gorgée d’eau, si bien qu’à chaque pas, on a la sensation de marcher dans une poudreuse de 30 centimètres !

Les bottes s’enfoncent, l’équilibre se joue à chaque foulée, et le souffle se fait plus court.

Rien d’insurmontable, mais il faut une bonne condition physique — pas besoin d’être un athlète, simplement un voyageur motivé et curieux.


Heureusement, l’équipage, expérimenté et attentif, avait tout prévu.

Nous avons été répartis en deux groupes :


  • 🥾 Les Randonneurs, pour une balade tranquille d’environ une heure le long des plages de galets,
  • ⛰️ Les Marcheurs, pour une escapade plus sportive d’environ deux heures et demie à l’assaut des collines environnantes.
Pour les amateurs de randonnées, lorsque l’on progresse dans les terres, on doit obligatoirement  grimper sur des collines pour avoir de beaux panoramas, ce qui est normal. Mais ici, nous progressons dans  de la tourbe remplie d’eau. Ce qui vous donne l’impression de marcher dans de la poudreuse de 30 cm. Il  faut avoir une bonne condition physique sans être un athlète de haut niveau, rassurez-vous.

Chaque montée offre des points de vue grandioses sur les fjords et les icebergs, et la satisfaction de se sentir seul au monde, face à l’immensité.

Et comme le rythme du voyage était bien pensé, nous avions deux sorties quotidiennes en zodiac : une le matin, une autre l’après-midi.

Un parfait équilibre entre aventure, contemplation et émerveillement.

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Les moustiques du Groenland


S’il y a bien une chose à laquelle on ne s’attend pas en venant au Groenland, c’est… les moustiques !

Et pourtant, dès qu’on met le pied à terre, ils surgissent par milliards, gros comme des avions de chasse, prêts à fondre sur tout ce qui bouge.


En nous voyant, ils devaient se dire : “À table, le repas est servi !

Deux solutions s’offrent alors à vous :


• soit enfiler un filet de protection sur la tête, au risque de ressembler à un apiculteur en expédition polaire ;

• soit se vaporiser de citronnelle sur chaque centimètre carré de peau… et même sur les vêtements, car ces vampires ailés parviennent à piquer à travers les pantalons !


Au fil des jours, nous avions tous fini par sentir la citronnelle à plein nez — un parfum tenace, désormais associé à nos souvenirs du Groenland.

Même les insectes semblent vouloir tester notre endurance, mais heureusement, une fois de retour sur le bateau, nous retrouvions enfin un peu de répit.

Les moustiques, incapables de survoler l’eau de mer, nous laissaient tranquilles.

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Nous avons repris paisiblement la mer, glissant entre des icebergs majestueux, véritables cathédrales de glace aux reflets bleutés.

Certains étaient si imposants qu’ils faisaient paraître notre voilier minuscule — une simple coquille de noix au milieu de titans endormis.

J’étais comme un enfant devant une vitrine de friandises, émerveillé par chaque forme, chaque nuance, chaque craquement venu des profondeurs.

Nous avons repris tranquillement la navigation entre ces magnifiques icebergs, des mastodontes de plus en plus gros. Certains rendaient notre voilier insignifiant, limite coquille de noix. J’étais comme un enfant devant des friandises !
Nous avons repris tranquillement la navigation entre ces magnifiques icebergs, des mastodontes de plus en plus gros. Certains rendaient notre voilier insignifiant, limite coquille de noix. J’étais comme un enfant devant des friandises !
Nous avons repris tranquillement la navigation entre ces magnifiques icebergs, des mastodontes de plus en plus gros. Certains rendaient notre voilier insignifiant, limite coquille de noix. J’étais comme un enfant devant des friandises !

Le Glacier Eqip Sermia


Le lendemain, toujours dans la baie de Disko, nous avons mis le cap vers le fjord Ata Sund.

Le soleil brillait enfin, transformant les glaces en miroirs étincelants et les eaux en un camaïeu d’azur.

Le Rembrandt Van Rijn s’est doucement positionné face au glacier Eqip Sermia, tout en gardant une distance de sécurité respectueuse.


Eqip Sermia est un glacier d’exutoire de taille moyenne — environ 4 kilomètres de large — se jetant dans l’Ata Sund, un fjord affluent de la baie de Disko.

Autrefois, sa fonte était estimée à 3 mètres par jour ; aujourd’hui, elle atteint 11 à 15 mètres quotidiens.

Comme partout sur la planète, la glace s’efface à un rythme effréné, et ce spectacle, aussi fascinant qu’inquiétant, ne laisse personne indifférent.

Le lendemain, toujours dans la baie de Disko, nous avons navigué jusqu’à dans fjord Ata Sund. Aujourd’hui le soleil est au rendez-vous et couleurs changent du tout au tout. Le bateau c’est positionné devant le front du glacier Eqip Sermia tout en restant à une distance de sécurité. Eqip Sermia est un glacier d'exutoire de taille moyenne, de 4 km de large, se jetant dans Ata Sund, un fjord affluent de la baie de Disko.
Le lendemain, toujours dans la baie de Disko, nous avons navigué jusqu’à dans fjord Ata Sund. Aujourd’hui le soleil est au rendez-vous et couleurs changent du tout au tout. Le bateau c’est positionné devant le front du glacier Eqip Sermia tout en restant à une distance de sécurité. Eqip Sermia est un glacier d'exutoire de taille moyenne, de 4 km de large, se jetant dans Ata Sund, un fjord affluent de la baie de Disko.
Le lendemain, toujours dans la baie de Disko, nous avons navigué jusqu’à dans fjord Ata Sund. Aujourd’hui le soleil est au rendez-vous et couleurs changent du tout au tout. Le bateau c’est positionné devant le front du glacier Eqip Sermia tout en restant à une distance de sécurité. Eqip Sermia est un glacier d'exutoire de taille moyenne, de 4 km de large, se jetant dans Ata Sund, un fjord affluent de la baie de Disko.

Le camp de Paul-Émile Victor


La baie de Quervain, voisine du glacier, abrite un lieu chargé d’histoire : l’ancien camp de base de Paul-Émile Victor, pionnier des explorations polaires françaises.

On peut encore y voir la cabane des Expéditions Polaires Françaises, vestige émouvant de cette époque héroïque.

Depuis le bateau, nous avons embarqué à bord des zodiacs pour rejoindre la rive et entreprendre une randonnée jusqu’au pied du glacier.

Ancien camp de base des expéditions de Paul-Emile Victor
La baie de Quervain, voisine du glacier, abrite un lieu chargé d’histoire : l’ancien camp de base de Paul-Émile Victor, pionnier des explorations polaires françaises.
La baie de Quervain, voisine du glacier, abrite un lieu chargé d’histoire : l’ancien camp de base de Paul-Émile Victor, pionnier des explorations polaires françaises.

Le paysage est saisissant de beauté — presque surnaturel.

Sur la plage, d’innombrables mini-icebergs, échoués sur le sable noir, brillent au soleil comme des joyaux translucides, allant de quelques centimètres cubes à plusieurs mètres cubes.


Mais la quiétude est trompeuse.

Lorsque le glacier se fragilise, il s’effondre en partie, projetant des blocs de glace dans la baie et provoquant un mini-tsunami.

Les guides nous ont rappelé la règle d’or : toujours faire face au glacier, rester attentif au moindre grondement et 

être prêt à grimper sur les hauteurs.

Ici, la beauté et le danger ne font qu’un.

Sur la plage se trouvaient échoués des mini icebergs allant de 50 cm³ à plus de 2 m³. C’était anciennement des petit icebergs qui flottaient tranquillement dans la baie. Lorsque le glacier fond, il devient instable et fragile.
Sur la plage se trouvaient échoués des mini icebergs allant de 50 cm³ à plus de 2 m³. C’était anciennement des petit icebergs qui flottaient tranquillement dans la baie. Lorsque le glacier fond, il devient instable et fragile.
Sur la plage se trouvaient échoués des mini icebergs allant de 50 cm³ à plus de 2 m³. C’était anciennement des petit icebergs qui flottaient tranquillement dans la baie. Lorsque le glacier fond, il devient instable et fragile.

Coucher de soleil… qui ne se couche jamais


Après cette splendide excursion, nous avons regagné le bord et mis le cap vers l’île de Disko.

La mer était calme, l’air doux, et le ciel nous a offert un spectacle inoubliable : un coucher de soleil qui n’en finit jamais.

Le soleil de minuit, phénomène propre aux latitudes arctiques, baignait l’horizon d’une lumière dorée et irréelle.


Ce jour polaire se produit au nord du cercle arctique lorsque la Terre, inclinée sur son axe, présente son pôle vers le Soleil.

Ainsi, pendant l’été, la clarté dure sans interruption — d’un seul jour au cercle polaire (66°) à six mois de lumière continue au pôle Nord.


Ce soir-là, personne n’avait envie d’aller se coucher.

Nous sommes restés longtemps sur le pont, silencieux, fascinés par cette lumière qui ne s’éteint jamais, comme si le temps lui-même avait suspendu son cours.

Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit
Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit
Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit
Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit
Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit
Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit
Iceberg au Groenland sous le soleil de minuit

Le lendemain, le Rembrandt Van Rijn poursuivit sa route plus au nord, longeant le littoral sauvage en direction du glacier Sermeq Avangnardleq, au fond du fjord de Kangerdlua Perdlerfiup.


Le Glacier Sermeq Avanggardleq :


Nous atteignons une vaste vallée glacière, ancien lit du glacier Sermeq Avangnardleq, aujourd’hui largement reculé dans les terres.

Devant nous, s’étend un paysage sauvage, presque irréel, où la roche nue et la glace se mêlent dans un silence minéral.

L’impression est étrange, presque lunaire — celle de marcher sur une autre planète.


Autour de nous, rien ne bouge.

Le monde semble figé.

Seul le vent froid s’engouffre dans la vallée, murmurant des complaintes à travers les failles et les crevasses, comme si la montagne elle-même respirait encore, témoin muet du recul du géant de glace.

C’était un lieu d’une beauté brute, saisissante, presque inquiétante.

Un de ces endroits où l’on se sent minuscule face à l’infini.

À cet endroit, se trouve une vallée glacière. C’est le lit du glacier Sermeq Avanggardleq qui a reculé considérablement dans les terres depuis de nombreuses années. Ce paysage sauvage et irréel nous donnait l’impression de marcher sur une autre planète. On avait le sentiment d’être seul au monde. Dans un silence lugubre, seul le bruit du vent froid, qui s’engouffrait dans la vallée, nous murmurait à l’oreille des complaintes de ce géant de glace. C’était vraiment un lieu impressionnant !
À cet endroit, se trouve une vallée glacière. C’est le lit du glacier Sermeq Avanggardleq qui a reculé considérablement dans les terres depuis de nombreuses années. Ce paysage sauvage et irréel nous donnait l’impression de marcher sur une autre planète. On avait le sentiment d’être seul au monde. Dans un silence lugubre, seul le bruit du vent froid, qui s’engouffrait dans la vallée, nous murmurait à l’oreille des complaintes de ce géant de glace. C’était vraiment un lieu impressionnant !
À cet endroit, se trouve une vallée glacière. C’est le lit du glacier Sermeq Avanggardleq qui a reculé considérablement dans les terres depuis de nombreuses années. Ce paysage sauvage et irréel nous donnait l’impression de marcher sur une autre planète. On avait le sentiment d’être seul au monde. Dans un silence lugubre, seul le bruit du vent froid, qui s’engouffrait dans la vallée, nous murmurait à l’oreille des complaintes de ce géant de glace. C’était vraiment un lieu impressionnant !

Après une nouvelle soirée exceptionnelle à bord du Rembrandt, bercés par le clapotis des vagues et les lueurs du jour polaire, nous reprîmes la mer de nuit.

Le voilier glissait silencieusement vers le nord, cap sur Uummannaq, où nous devions arriver au petit matin.


Uummannaq — “En forme de cœur“


Le lendemain, la silhouette d’une montagne majestueuse apparut à l’horizon : le mont Uummannaq, reconnaissable entre tous par sa forme de cœur.

C’est elle qui donne son nom à la ville, dont Uummannaq signifie justement “en forme de cœur“ en groenlandais.

Cette ville se trouve sur l'île d'Uummannaq, qui s'étend sur 12 km², dans le fjord du même nom, au Nord de la péninsule de Nuussuaq. Elle occupe environ 10 % de la surface de l'île, principalement autour de la pointe Sud de celle-ci.
Cette ville se trouve sur l'île d'Uummannaq, qui s'étend sur 12 km², dans le fjord du même nom, au Nord de la péninsule de Nuussuaq. Elle occupe environ 10 % de la surface de l'île, principalement autour de la pointe Sud de celle-ci.
Cette ville se trouve sur l'île d'Uummannaq, qui s'étend sur 12 km², dans le fjord du même nom, au Nord de la péninsule de Nuussuaq. Elle occupe environ 10 % de la surface de l'île, principalement autour de la pointe Sud de celle-ci.

La ville s’étend sur l’île du même nom, au nord de la péninsule de Nuussuaq, sur une superficie d’environ 12 km².

Elle n’occupe qu’une petite portion de l’île, concentrée autour de la pointe sud.

Le reste du territoire est une terre de roches et de falaises, sculptée par le vent et le gel.

Au nord, le mont Uummannaq culmine à 1 170 mètres, dominant la mer et les glaciers environnants.

Le sud, plus vallonné, est un plateau de granit parsemé de mares et de fissures, qui se jette dans l’océan en falaises abruptes.

Sur la côte nord-est, un immense cône d’éboulis s’étend jusqu’à la base de la montagne, comme une cicatrice géologique.

ette ville se trouve sur l'île d'Uummannaq, qui s'étend sur 12 km², dans le fjord du même nom, au Nord de la péninsule de Nuussuaq. Elle occupe environ 10 % de la surface de l'île, principalement autour de la pointe Sud de celle-ci.
ette ville se trouve sur l'île d'Uummannaq, qui s'étend sur 12 km², dans le fjord du même nom, au Nord de la péninsule de Nuussuaq. Elle occupe environ 10 % de la surface de l'île, principalement autour de la pointe Sud de celle-ci.
ette ville se trouve sur l'île d'Uummannaq, qui s'étend sur 12 km², dans le fjord du même nom, au Nord de la péninsule de Nuussuaq. Elle occupe environ 10 % de la surface de l'île, principalement autour de la pointe Sud de celle-ci.

Nous avons fait une courte escale dans cette ville isolée, balayée par un vent glacial qui compliquait la manœuvre des zodiacs.

Il nous fallut plusieurs tentatives pour accoster tant la mer était agitée, mais la récompense valait bien l’effort : la découverte d’un lieu authentique et rude, vibrant d’une énergie polaire incomparable.


L’île de Storoen — La Terre aux mille couleurs


Le lendemain, le navire mit le cap sur l’île de Storoen, dans la baie d’Aqajarua.

Le décor y était étonnamment différent de tout ce que nous avions vu jusque-là.

Ici, la glace cédait la place à la couleur : la terre se déclinait en tons d’ocre, de rouge cramoisi, de brun profond, de jaune doré et de marron, formant une palette minérale infinie.

Sous le soleil, ces nuances changeaient sans cesse, donnant à l’île l’aspect d’une peinture vivante.

Le décor, ici est superbe, les couleurs de cette terre sont différentes de ce que nous avions vu jusqu’ici. Passant de l’ocre jaune au rouge cramoisi, du brun foncé au marron, cette île se décline en une palette infinie.
Le décor, ici est superbe, les couleurs de cette terre sont différentes de ce que nous avions vu jusqu’ici. Passant de l’ocre jaune au rouge cramoisi, du brun foncé au marron, cette île se décline en une palette infinie.
Le décor, ici est superbe, les couleurs de cette terre sont différentes de ce que nous avions vu jusqu’ici. Passant de l’ocre jaune au rouge cramoisi, du brun foncé au marron, cette île se décline en une palette infinie.

Nous reprîmes ensuite la mer, le cœur léger, naviguant entre d’immenses icebergs aux formes improbables.

Le ciel bleu, à peine voilé de quelques nuages, enveloppait la mer d’une lumière irréelle, faite de reflets argentés et de dégradés bleutés.

C’était un de ces moments parfaits où tout semble en équilibre : la beauté, le silence, la paix.

Iceberg au Groenlad
Iceberg au Groenlad
Iceberg au Groenlad
Iceberg au Groenlad
Iceberg au Groenlad
Iceberg au Groenlad
Iceberg au Groenlad

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Les Icebergs :


Le mot iceberg vient du mot scandinave isberg, qui signifie « montagne de glace » en suédois et en norvégien.

Ces colosses de glace, détachés des glaciers, dérivent lentement au gré des courants, tels des spectres errants, condamnés à disparaître un jour dans l’immensité marine.


Ce que l’on voit n’est qu’une infime partie de leur grandeur : près de 90 % de leur volume se cache sous la surface de l’eau.

Leur base invisible, sculptée par les marées et les courants, leur donne une forme imprévisible, souvent en déséquilibre permanent — d’où leur danger.

Sous l’eau, la fonte agit plus vite qu’à l’air libre, jusqu’à ce que la masse se fracture, bascule, ou se retourne avec fracas.

Véritables îles flottantes, certains icebergs ne sont rien d’autre que des tranches entières de glacier parties à la dérive.


Les différentes catégories d’icebergs


Selon leur taille et leur masse, les icebergs sont classés en plusieurs catégories :



Ces chiffres donnent le vertige.

Les couleurs de la glace

La plupart des icebergs sont blancs, car leur glace est remplie de minuscules bulles d’air emprisonnées depuis des siècles.

Ces bulles diffusent la lumière dans toutes les directions, lui donnant cette apparence laiteuse et éclatante.

Les icebergs sont, en très grande partie, de couleur blanche. La glace est remplie de minuscules bulles d'air compressées depuis des centaines d’années. La surface de ces bulles réfléchit la lumière blanche, donnant ainsi aux icebergs cette apparence blanchâtre. Il arrive souvent que les icebergs blancs contiennent des rayures d’un bleu transparent.

Mais parfois, certains se parent de bandes bleues translucides : ce sont des fissures ou des crevasses remplies d’eau qui ont gelé si vite qu’aucune bulle n’a eu le temps de se former.La lumière ne pouvant s’y diffuser, la glace absorbe les autres couleurs et ne renvoie que le bleu purle bleu du froid absolu.

Les icebergs sont, en très grande partie, de couleur blanche. La glace est remplie de minuscules bulles d'air compressées depuis des centaines d’années. La surface de ces bulles réfléchit la lumière blanche, donnant ainsi aux icebergs cette apparence blanchâtre. Il arrive souvent que les icebergs blancs contiennent des rayures d’un bleu transparent.

D’autres icebergs sont noirs, marbrés de poussières et de roches.

Ces teintes sombres témoignent de leur passé : autrefois prisonniers du glacier, ils ont raclé les flancs rocheux des vallées glaciaires avant de partir à la dérive.

Les icebergs noirs sont dû à des incrustations de roches dans la glace. Lorsqu’ils faisaient partie encore d’un glacier, ces morceaux de glace raclaient la roche des parois du lit creusée par le glacier.

Immobiles ou dérivants, blancs, bleus ou noirs, les icebergs sont les gardiens du silence polaire, témoins de la puissance et de la fragilité du monde de glace.

Les observer, c’est contempler le souffle même de la planète.

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Encore une superbe nuit ensoleillée.

Nous ne nous lassons pas de cette étrange clarté qui enveloppe le monde sans jamais s’éteindre.

Le soleil effleure l’horizon, hésite à disparaître, puis remonte lentement — comme s’il refusait de quitter ce pays de glace.

De temps en temps, nous consultons nos montres, conscients qu’il faut bien dormir, mais l’envie de rester éveillés à contempler ce spectacle est plus forte.

Encore une superbe nuit ensoleillée. Nous ne nous lassons pas d’admirer cette étonnante clarté qui dure toute la nuit. Nous sommes obligés de regarder de temps en temps notre montre pour enfin nous obliger à aller dormir.
Encore une superbe nuit ensoleillée. Nous ne nous lassons pas d’admirer cette étonnante clarté qui dure toute la nuit. Nous sommes obligés de regarder de temps en temps notre montre pour enfin nous obliger à aller dormir.
Encore une superbe nuit ensoleillée. Nous ne nous lassons pas d’admirer cette étonnante clarté qui dure toute la nuit. Nous sommes obligés de regarder de temps en temps notre montre pour enfin nous obliger à aller dormir.

Le fjord d’Inukavsait


Au petit matin, le Rembrandt Van Rijn progresse lentement dans le fjord d’Inukavsait, se frayant un passage entre les icebergs qui semblent monter la garde, tels des sentinelles de glace protégeant un sanctuaire secret.


À mes yeux, c’est l’un des plus beaux fjords du Groenland.

Majestueux, impressionnant, grandiose — il impose le respect et l’humilité.

Ce chenal de 40 kilomètres raconte à lui seul l’histoire géologique du Groenland, façonnée par la glace, le vent et le temps depuis des millions d’années.

Ses falaises abruptes, polies par les âges, plongent directement dans la mer comme des géants de pierre.

À mes yeux, c’est un des plus beaux fjords du Groenland que j’ai pu voir. Il est majestueux, impressionnant et grandiose. Ce chenal de 40 km nous offre une belle vision de l’histoire sauvage qui a su façonner le Groenland depuis des millions d’années faisant de ce lieu un merveilleux livre sur la mémoire de cette terre.
À mes yeux, c’est un des plus beaux fjords du Groenland que j’ai pu voir. Il est majestueux, impressionnant et grandiose. Ce chenal de 40 km nous offre une belle vision de l’histoire sauvage qui a su façonner le Groenland depuis des millions d’années faisant de ce lieu un merveilleux livre sur la mémoire de cette terre.
À mes yeux, c’est un des plus beaux fjords du Groenland que j’ai pu voir. Il est majestueux, impressionnant et grandiose. Ce chenal de 40 km nous offre une belle vision de l’histoire sauvage qui a su façonner le Groenland depuis des millions d’années faisant de ce lieu un merveilleux livre sur la mémoire de cette terre.

On se sent tout petit, invité à lire dans ces roches le livre silencieux de la mémoire de la Terre.


Le spectacle est tout simplement sublime.


En fin de journée, nous quittons le fjord pour rejoindre les îles de Schades, un petit archipel où nous pourrons mouiller pour la nuit.

Sur la route, le vent s’est levé, soulevant la brume et dévoilant peu à peu des icebergs monumentaux, d’une taille à couper le souffle.

Véritables vaisseaux de glace, ils dérivent lentement, majestueux et menaçants à la fois, emportés vers leur dernier voyage sous la seule impulsion du vent et du courant.

Sur le trajet, nous avons commencé à voir des icebergs monumentaux aux tailles impressionnantes. De vrais vaisseaux de glace aussi majestueux que dangereux formant de vastes sculptures flottantes, partant pour un long et dernier voyage avec seulement le vent et le courant pour les diriger.
Sur le trajet, nous avons commencé à voir des icebergs monumentaux aux tailles impressionnantes. De vrais vaisseaux de glace aussi majestueux que dangereux formant de vastes sculptures flottantes, partant pour un long et dernier voyage avec seulement le vent et le courant pour les diriger.
Sur le trajet, nous avons commencé à voir des icebergs monumentaux aux tailles impressionnantes. De vrais vaisseaux de glace aussi majestueux que dangereux formant de vastes sculptures flottantes, partant pour un long et dernier voyage avec seulement le vent et le courant pour les diriger.

Les îles de Schades


Les îles de Schades forment un petit groupe de trois îlots relativement plats, situés face à l’île d’Igdlorssuit.

L’été, elles deviennent un refuge pour des milliers d’oiseaux migrateurs, venus y nicher pendant la période de reproduction.

Leur cri emplit l’air, contrastant avec le silence minéral des glaces environnantes.


Le matin suivant, le temps reste doux, même si les nuages commencent à assombrir légèrement le ciel.

Nous mettons le cap sur l’île d’Igdlorssuit, pour faire escale dans le petit village d’Illorsuit.

Ce sont un petit groupe de trois îles relativement plates face à l’île de Igdlorssuit. Des milliers d’oiseaux migrateurs viennent nicher ici l’été pendant la période de nidification.
Ce sont un petit groupe de trois îles relativement plates face à l’île de Igdlorssuit. Des milliers d’oiseaux migrateurs viennent nicher ici l’été pendant la période de nidification.

L’île d’Igdlorssuit : Le village d'Illorsuit


L’île d’Igdlorssuit, située à l’embouchure du fjord d’Uummannaq, abrite le village d’Illorsuit, une communauté d’à peine une centaine d’habitants.

Les gens y vivent au rythme de la pêche au flétan et de la chasse aux narvals, perpétuant des traditions anciennes avec une dignité tranquille.

Le village s’étire le long d’une plage de sable noir volcanique, bordée de petites maisons colorées qui se reflètent dans l’eau calme.

Cette île se trouve à l’embouchure du fjord Uummannaq. Elle possède un petit village, nommé Illorsuit, d’une centaine de personnes vivant principalement de la pêche au flétan et de la chasse aux narvals. Illorsuit s'étire au bord de l’eau, le long d'une longue plage de sable noir volcanique.
Cette île se trouve à l’embouchure du fjord Uummannaq. Elle possède un petit village, nommé Illorsuit, d’une centaine de personnes vivant principalement de la pêche au flétan et de la chasse aux narvals. Illorsuit s'étire au bord de l’eau, le long d'une longue plage de sable noir volcanique.
Cette île se trouve à l’embouchure du fjord Uummannaq. Elle possède un petit village, nommé Illorsuit, d’une centaine de personnes vivant principalement de la pêche au flétan et de la chasse aux narvals. Illorsuit s'étire au bord de l’eau, le long d'une longue plage de sable noir volcanique.

La préparation du flétan du Groenland se fait ici à l’ancienne :

le poisson est découpé à la main, légèrement salé, puis séché à l’air libre sur des supports de bois pour profiter des rayons du soleil.

Cette méthode traditionnelle se déroule sur cinq à six semaines, alternant périodes de séchage et d’affinage.

Le résultat est un produit d’une qualité exceptionnelle, symbole de savoir-faire et de patience.

La préparation du flétan du Groenland se fait ici à l’ancienne : le poisson est découpé à la main, légèrement salé, puis séché à l’air libre sur des supports de bois pour profiter des rayons du soleil.

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Illorsuit, le village perdu


En juin 2017, le petit village d’Illorsuit a été frappé par une vague dévastatrice provoquée par un tsunami, lui-même déclenché par un tremblement de terre de magnitude 4,1 survenu au nord de la localité.

Les maisons, déjà fragiles, ont été balayées par la mer.

Face à l’ampleur des dégâts et à l’insécurité du site, le village a été abandonné en 2018.

Aujourd’hui, seuls quelques vestiges témoignent encore de la vie qui animait autrefois cette baie isolée.

Un lieu désormais silencieux, où le vent semble murmurer le souvenir des habitants partis.

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Après la visite de ce petit village chargé d’histoire et d’émotion, nous reprenons la mer en direction de la péninsule de Nûgssuaq, face à la mythique île de Disko.


La péninsule de Nûgssuaq


Le matin est radieux : une lumière pure éclaire les montagnes, le vent s’est apaisé, et la mer miroite comme un lac d’argent.


Nous sortons les zodiacs et partons à terre pour une randonnée à travers la toundra, curieux de découvrir la flore éphémère du Groenland, cette vie discrète qui éclot au cœur du silence arctique.

Ce matin, il fait beau, nous sortons les zodiacs et partons faire une randonnée dans la toundra pour découvrir la flore éphémère du Groenland.
Ce matin, il fait beau, nous sortons les zodiacs et partons faire une randonnée dans la toundra pour découvrir la flore éphémère du Groenland.
Ce matin, il fait beau, nous sortons les zodiacs et partons faire une randonnée dans la toundra pour découvrir la flore éphémère du Groenland.

La toundra, un souffle de vie


La toundra groenlandaise ne s’éveille que quelques semaines par an, au cœur du court été polaire.

En juillet, sous un soleil qui brille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, la glace libère la terre, et les températures plus douces permettent l’apparition d’un miracle végétal.


Durant quinze à vingt jours seulement, une centaine d’espèces de fleurs, mousses et lichens surgissent de la terre gelée pour colorer le paysage de touches subtiles : blancs, jaunes, violets, roses ou bleus.

C’est un instant suspendu, une explosion de vie éphémère au milieu d’un univers minéral et glacé.


Les plus courantes sont :


  L’Épilobe à feuilles larges            Les Linaigrettes                     Le Dryas Arctique                       La Pyrola

La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.
La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.
La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.
La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.

 La pédiculaire Laiteuse           Le Lédon                          Le Rumex                  Le Campagnule à feuilles rondes

La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.
La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.
La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.

La vie minuscule du Groenland


Il n’y a pas d’arbres au Groenland.

Seuls subsistent quelques arbustes rabougris, courageux survivants du froid, qui n’atteignent jamais plus de quatre à cinq centimètres de hauteur, même après cent ans de croissance.

Ici, toute branche dépassant de la neige en hiver est brûlée par le gel et le vent.

La vie s’adapte comme elle peut, humble et discrète.

La toundra fleurit en juillet, le temps d’un court été polaire. Le soleil qui, luit 24 heures sur 24 et les températures plus chaudes permettent le développement d’une centaine d’espèces de fleurs. Ces fleurs éclosent durant une courte période de 15 à 20 jours.
Il n’y a pas d’arbre au Groenland. Seuls survivent des arbustes qui n’atteignent jamais plus de 4 à 5 cm de hauteur, même ceux qui sont âgés de 100 ans ou plus. Toutes branches dépassant de la neige l’hiver est brulée par le froid.

Le sol est tapissé de mousses et de lichens aux couleurs changeantes, passant du vert tendre au brun profond, parfois teintés de rouge ou d’orange.

Elles se développent sur les versants abrités, profitant du moindre rayon de soleil et d’un peu d’humidité.

Sous nos pas, la terre semble respirer lentement, imprégnée d’eau, de froid et de silence.

On y trouve aussi beaucoup de mousses qui tapissent le sol des toundras, prenant toutes les teintes du vert au brun et passant par le rouge. Elles poussent essentiellement sur les versants abrités des vents.
On y trouve aussi beaucoup de mousses qui tapissent le sol des toundras, prenant toutes les teintes du vert au brun et passant par le rouge. Elles poussent essentiellement sur les versants abrités des vents.
On y trouve aussi beaucoup de mousses qui tapissent le sol des toundras, prenant toutes les teintes du vert au brun et passant par le rouge. Elles poussent essentiellement sur les versants abrités des vents.

L’île de Disko — Qeqertarsuaq, « la Grande Île »


Aussi appelée Qeqertarsuaq, ce qui signifie « Grande Île » en groenlandais, l’île de Disko s’étend sur 8 575 km².

C’est la deuxième plus vaste île du Groenland et l’une des cent plus grandes îles du monde — une étendue comparable à celle de la Corse.

Elle est séparée du continent groenlandais par le détroit de Sullorsuaq.

L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland
L’île de Disko au Groenland

Sa capitale, la ville de Qeqertarsuaq, fut fondée en 1773 autour d’un port baleinier danois.

Elle compte aujourd’hui environ un millier de résidents, et abrite la plus ancienne station habitée en permanence de l’Arctique.

De nombreux scientifiques s’y rendent chaque année pour étudier la géologie, la glaciologie et la botanique arctique.

La ville de Qeqertarsuaq est la plus grande localité de l’île. Elle s’est construite autour d’un port fondé en 1773 qui était une importante colonie baleinière Danoise et compte environ un millier de résidents. Elle abrite la plus ancienne station habitée en permanence de l’Arctique. De nombreux scientifiques viennent ici afin d’étudier la géologie et la botanique arctique.
La ville de Qeqertarsuaq est la plus grande localité de l’île. Elle s’est construite autour d’un port fondé en 1773 qui était une importante colonie baleinière Danoise et compte environ un millier de résidents. Elle abrite la plus ancienne station habitée en permanence de l’Arctique. De nombreux scientifiques viennent ici afin d’étudier la géologie et la botanique arctique.
La ville de Qeqertarsuaq est la plus grande localité de l’île. Elle s’est construite autour d’un port fondé en 1773 qui était une importante colonie baleinière Danoise et compte environ un millier de résidents. Elle abrite la plus ancienne station habitée en permanence de l’Arctique. De nombreux scientifiques viennent ici afin d’étudier la géologie et la botanique arctique.

Cette île est un monde à part : un mélange de basalte noir, de toundra verte et de glaciers étincelants, où les montagnes tombent à pic dans une mer d’un bleu profond.

C’est ici que la nature semble avoir trouvé un équilibre fragile et parfait, entre la glace et la vie.


La présence silencieuse des ours blancs

Tout au long de notre expédition, nous étions accompagnés de guides expérimentés, rompus à la navigation et à la survie en milieu polaire.

Ils portaient tous un fusil en bandoulière, non par ostentation, mais par nécessité.

Ici, dans les régions reculées du Groenland, il existe toujours la possibilité d’une rencontre avec un ours blanc, l’emblème du pays.


Le roi de l’Arctique est un animal majestueux, puissant et imprévisible.

Protégé par la loi, il ne peut être abattu que dans un cas extrême de légitime défense.

Et si jamais un guide devait en venir à tirer pour sauver une vie humaine, une enquête officielle serait aussitôt ouverte, menée avec le même sérieux que pour un homicide.

C’est dire le respect que les Groenlandais portent à cet animal, véritable symbole de leur terre — à la fois vénéré, craint et admiré.


Chaque sortie sur la banquise ou sur la côte se faisait donc avec vigilance et humilité, conscients que nous étions invités sur le territoire de l’ours, et non l’inverse.

Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.

Dernière soirée à bord


Dans quelques heures, notre aventure prendrait fin, et déjà, un sentiment de mélancolie nous envahissait.

Après tant de jours passés à voguer entre la glace et le silence, nous voulions que notre dernière soirée à bord soit parfaite.


Nous décidons donc de partager un dernier apéritif sur le pont, face à la mer paisible.

Mais avant tout, il nous fallait… des glaçons !

Qu’à cela ne tienne : deux membres de l’équipage embarquent dans un zodiac et partent en quête du trésor glacé, prélevant directement quelques morceaux de banquise flottante.

Quelques minutes plus tard, nos verres tintent sous la lumière dorée du soleil arctique, remplis de glaçons vieux de plusieurs milliers d’années.

Un instant unique, à la fois simple et grandiose — un dernier toast à la beauté du Groenland.

Nous décidons de prendre un dernier apéritif sur le pont. Mais avant, nous avions besoin  de glaçons !  Que cela ne tienne, deux membres d’équipe décident de sortir un zodiac et d’aller se servir  directement à la source.  C’est quand même class d’avoir des glaçons vieux de plusieurs milliers d’années !
Pour notre dernière journée de navigation, nous retournons à notre point de départ, la ville d’Aasiaat. Nos derniers icebergs nous saluaient comme pour nous dire adieu. Le soleil bas de l’Arctique éclairait ces étranges formations de glace nous dévoilant de superbes sculptures flottantes.
Pour notre dernière journée de navigation, nous retournons à notre point de départ, la ville d’Aasiaat. Nos derniers icebergs nous saluaient comme pour nous dire adieu. Le soleil bas de l’Arctique éclairait ces étranges formations de glace nous dévoilant de superbes sculptures flottantes.
Pour notre dernière journée de navigation, nous retournons à notre point de départ, la ville d’Aasiaat. Nos derniers icebergs nous saluaient comme pour nous dire adieu. Le soleil bas de l’Arctique éclairait ces étranges formations de glace nous dévoilant de superbes sculptures flottantes.

De retour à Aasiaat, nous avons quitté le bord, le cœur serré, pour rejoindre l’aéroport.

Un vol nous attendait pour Reykjavík, où nous devions passer la nuit avant de rentrer en France.

Le voyage touchait à sa fin, mais les images, elles, resteraient gravées pour toujours : la glace, le vent, la lumière, et ce sentiment profond d’avoir approché l’un des derniers sanctuaires sauvages de la planète.

Destination coup de cœur

Conclusion


Ce voyage a été un véritable coup de cœur.

J’ai eu le privilège rare de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine, inspire et nourrit l’imaginaire de tant de rêveurs.

C’était un rêve d’enfant devenu réalité : naviguer au plus près de ces géants de glace, entendre leurs craquements, sentir leur puissance silencieuse.

Explorer une petite partie du Groenland à bord d’un voilier comme le Rembrandt Van Rijn a été une aventure extraordinaire, à la fois intime et grandiose.

Partir à la découverte de cette terre austère et imprévisible, mais d’une beauté pure et sauvage, loin de la frénésie humaine, a rendu cette expérience unique et inoubliable.

Ce pays, à la fois glacial et vibrant de vie, m’a profondément touché.

Il m’a rappelé combien la nature est forte, mais aussi combien elle est fragile face aux bouleversements du monde moderne.


C’est décidé : mon prochain voyage dans l’Arctique sera au Spitsbergen — pour m’approcher au plus près de la banquise, cette mer de glace si précieuse, avant qu’elle ne disparaisse.


Le monde est immense, et pourtant chaque horizon traversé me donne envie d’en découvrir un autre. Le Groenland restera l’un de ces lieux qui changent à jamais la façon de voir la terre.

Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.
Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.
Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.
Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.
Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.
Ce voyage a été un vrai coup de cœur. J’ai eu le privilège de découvrir ce lieu exceptionnel qui fascine et alimente l’imaginaire de beaucoup de mondes. Ce rêve d’enfant devenu réalité, d’avoir pu naviguer aussi près de ces géants de glace. Explorer cette petite partie du Groenland, sur un voilier comme le Rembrandt, a été une aventure extraordinaire. Partir à la découverte de cette terre au premier abord inhospitalière, imprévisible et mystérieuse, loin de la ruée de la civilisation humaine, a rendu ce voyage unique.

Carte de notre croisière

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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